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Conseil de sécurité nationale : Kaïs Saïed appelle à l'application de la loi mais ne la respecte pas !
29/03/2022 | 10:58
3 min
Conseil de sécurité nationale : Kaïs Saïed appelle à l'application de la loi mais ne la respecte pas !


Le président de la République, Kaïs Saïed a tenu, le 28 mars 2022, une réunion du Conseil de sécurité nationale. Au cours de cette réunion, le chef de l’Etat a insisté sur l’importance du respect de la loi.

Il a, également, évoqué l’appel du président de l’Assemblée des représentants du peuple et du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi à tenir une plénière malgré le gel de l’activité parlementaire depuis le 25 juillet 2021. Kaïs Saïed l’a accusé de tentative de coup d’Etat.

Le président a, donc, choisi de convoquer l’Etat-major et les ministres de l’Intérieur et de la Défense, Taoufik Charfeddine et Imed Memmich, afin de parler politique et de lancer des accusations à l’encontre de ses opposants.

 

A noter que le décret gouvernemental n° 2017-70 du 19 janvier 2017, relatif au Conseil de sécurité nationale, a précisé que les réunions de cette institution devaient porter sur :

 

- Les politiques publiques et stratégies nationales en matière de sécurité nationale.

- Les options stratégiques en matière de renseignement,

- La stratégie nationale de lutte contre le radicalisme et le terrorisme.

- les études, les recommandations et les propositions émanant des commissions qu’il peut créer.

- L'évaluation des défis internes et externes et des mesures de riposte aux menaces même si elles sont potentielles.

- L'orientation de la politique extérieure selon les priorités de sécurité nationale.


Ceci nous mène à réfléchir sur la qualification de l’appel de Rached Ghannouchi à tenir une plénière de l’ARP. Le président de la République pourrait considérer que cet acte représente une menace à la sécurité nationale.


De plus, le même décret précise que le Conseil national de sécurité, présidé par le chef de l’Etat, inclut d’autres membres qui n’étaient pas présents lors de cette réunion.

 

Le deuxième article du texte explique que le conseil se compose, en plus de ceux qui étaient présents, des membres suivants :

- La cheffe du gouvernement, Najla Bouden et dont les apparitions médiatiques se font de plus en plus rares.

- Le président de l'Assemblée des représentants du peuple, Rached Ghannouchi, que le président a accusé de tentative de coup d’Etat.

- La ministre de la Justice, Leila Jaffel.

- Le ministère des Affaires étrangères, Othman Jerandi, dont la relation avec le président se serait compliquée depuis quelques semaines.

- La ministre des Finances, Sihem Nemsia.


Le président de la République appelle à l’application de la loi mais ne la respecte pas. Il ne serait pas concerné par la chose pour ne pas dire qu’il s'estime dorénavant, protecteur suprème et unique interprête de la loi !


S.G

29/03/2022 | 10:58
3 min
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Commentaires
Abir
KS est un desert qui ne produise rien
a posté le 29-03-2022 à 16:00
Il faut une vingt-cinquième heure pour arrêter KS et ses abus contre notre pays! Cela fait 24 et KS n'a pas bougé le petit doigt! C'est scandaleux de la par d'un chef de la sécurité nationale !
EL OUAFI
Aucune vision
a posté le 29-03-2022 à 12:56
Querelles et tiraillement permanent,ont- ils assez ? A quand reviendraient ils à la raison ?
Fuites vers l'inconnu ! N'y a-t-il pas un parmi tout cet ensemble de revenir à ce qui est urgent pour le pays ?
Querelles et chamailleries interminables, pendant ce là le pays se fait engloutir par ce déni pratiqués par cette supposée intelligentsia, pas un petit brin d'espoir qui pourrait nous sortir de ce faussé que nous avons-nous mêmes creusés pour nous faire enterrés, l'absurde, l'irrationnel, les qualificatifs ne manquent inextricablement jamais, la persistance dans le faux, le tragique, le trouble et ses dérivés !
Y a-t-il un espoir à en finir avec ces vacarmes de malentendu ?
A quand verrait ont un retour à l'objectif à la construction ? Le pays est en ruine,a t'on l'autorisation de le réduire en cendre ? Et par quel droit ?
Y a-t-il un dividende dans le futile et ses concessionnaires ?
On attend le sursaut, qu'advienne la durée !
Abir
Si KS doit imiter le criminel ganouchi , où on va!?
a posté le 29-03-2022 à 12:45
Si le criminel ne respecte pas la loi, le nommé professeur de droit, ne doit pas faire comme le criminel que je sache
,nazou de la chameliere
Normalement
a posté le 29-03-2022 à 12:38
Le ministère de l'intérieur dépend de la plante verte !!!
Mais le propre d'une plante verte ,c'est sa docilité !!!
D'ailleurs ça n'est plus de la docilité.
Mais un effacement total !!
Elle sert à quoi ?
Elle aussi est gelée, mais elle ne le sait pas !!!
vérité
ouf quel journalisme
a posté le 29-03-2022 à 12:30
ouf quel journalisme SG doit chercher un autre métier
Mozrt
Non, Saied n'a pas enfreint la loi, le président a les pleins pouvoirs !
a posté le 29-03-2022 à 12:13
Cet article de BN fait une lecture partielle de la loi portant organisation et fonctionnement du Conseil de sécurité nationale.

Oui, bien sûr, l'article 2 de cette loi indique que, dans composition, ce conseil compte le chef du gouvernement, Le chef du gouvernement, le président de l'Assemblée des représentants du peuple, les ministres chargés de la justice, de la défense, de la sécurité, des affaires étrangères et des finances, ainsi que le chef du centre national des renseignements.

Mais rien n'oblige à leur présence.

En tout cas pas tous, à l'exception du chef du gouvernement et du président de l'Assemblée des représentants du peuple.

En effet, l'article 3 de cette même loi stipule que « Le conseil de sécurité nationale peut se réunir, suivant les secteurs, en formation restreinte ou spécialisée fixée par le Président de la République en fonction des questions inscrites à l'ordre du jour. La présence du chef du gouvernement et du président de l'assemblée des représentants du peuple est obligatoire ». (article cité entièrement)

Le président de l'Assemblée des représentants du peuple ayant vu ses activités gelées depuis le 25 juillet, son absence ne pose aucun problème.

Quant à la cheffe du gouvernement, certes absente, elle n'émane pas, contrairement à ses prédécesseurs à La Kasbah, d'un vote de confiance de l'ARP, mais de sa nomination pure et simple par le président de la République.

L'obligation de la présence de la cheffe du gouvernement est donc tout bonnement dépendante du bon vouloir du chef de l'Etat, qui, en somme, et à la différence de ce qu'avance un peu vite cet article de BN, n'a pas enfreint la loi.

En fait, la cheffe du gouvernement est réduite à une subordonnée directe du palais de Carthage. Bouden ne tire sa légitimité que de là. Ainsi, le président peut ne pas la convoquer à une réunion du Conseil de sécurité nationale, il décide seul, selon le décret avec lequel il s'est, depuis, le 22 septembre, dans le cadre de mesures exceptionnelles, en vertu de son interprétation de l'article 80 de la Constitution, octroyé les pleins pouvoirs.
veritas
@S.G
a posté le 29-03-2022 à 11:20
Est ce que les criminels islamistes durant plus de 10 ans ont respectés la loi '?'? ils n'ont fait que la détourner et la miner le meilleur exemple la façon dont a été élaboré la constitution pour leur garantir une main mise sur le pays éternellement'?'Mme ou Mr SG vous devez être plus objectif que ça à moins que vous roulez pour les criminels islamistes c'est autre chose .