
Le député indépendant, Hatem Mliki, a considéré que l’audit de la dette tunisienne n’était possible qu’à travers une transparence au niveau des chiffres. « La dette représente 100 mille milliards dont 35 mille milliards contractés auprès des banques tunisiennes et 65 mille milliards contractés à l’étranger. Les quatre plus grands créanciers sont les Etats-Unis d’Amérique, la France, l’Algérie et l’Arabie Saoudite », a-t-il ajouté.
Invité le 16 février 2022 par Sameh Meftah sur les ondes de Jawhara FM, Hatem Mliki a considéré qu’il était impossible de détourner un don à hauteur de 500 millions de dollars. « Le président lui-même avait reconnu son incompétence au sujet des chiffres. Des milliards de milliards représentent la production mondiale durant une décennie. Le plus dérangeant au niveau du discours du président est sa philosophie économique », a-t-il ajouté.
Le discours du président, selon lui, encourage les Tunisiens à ne plus faire d’efforts et donne l’illusion que des sommes astronomiques avaient été volées. « Il se présente comme étant notre Goldorak ou notre Chuck Norris qui récupérera l’argent spolié. Le peuple tunisien n’a besoin ni de réformes des entreprises, ni d’encourager la culture du travail, ni d’employer les citoyens… Ceci aura des répercussions catastrophiques sur l’économie tunisienne. Les citoyens croient au discours du président et à l’existence de ces milliards de milliards ! », a-t-il déploré.
Hatem Mliki a rappelé l’impact de la politique de Ben Ali sur la société tunisienne. Il a considéré que celle-ci avait détruit la philosophie de l’ascenseur social et la culture du travail et encourageait le népotisme et la corruption. Il a expliqué que le discours du chef de l’Etat encourageait la fainéantise. « Mentionner l’existence de sommes astronomiques spoliées donne l’illusion de vivre dans un pays riche… Le citoyen ne pensera plus à l’innovation et à l’investissement. Il s’agit d’un discours destructeur », a-t-il insisté.
Le député a, également, considéré que le discours du gouvernement actuel était complètement opposé à celui du chef de l’Etat. « La schizophrénie tunisienne parle, en même temps, d’un pays riche et d’argent spolié et d’un gouvernement mendiant pour assurer de quoi manger », a-t-il poursuivi.
Enfin, Hatem Mliki a estimé que l’audit montrera une mauvaise gestion des dons et des crédits et leur affectation aux salaires.
S.G


A titre d'information, ce que la France prête aux anciens colonies, elle l'empreinte elle même aux chinois à à un taux abusif et je vous laisse imaginer qui se charge de rembourser les intérêts en cours couronné par des petits cadeaux. Le troc existe aussi ailleurs.
Il se prends maintenant pour un éditorialiste ou un analyste. Mais en final il n'est qu'un politicien raté