
La députée et présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a expliqué que son parti n’était pas satisfait du fonctionnement des instituts de sondage. « Lorsque Zargouni nous a placés à 35%, on lui a envoyé un courrier officiel pour expliquer qu’il n’avait pas le droit de citer un parti politique non-existant, à savoir celui du chef du pouvoir en place », a-t-elle ajouté.
Invitée le 25 janvier 2022 dans l’émission « Studio Shems » animée par Zina Zidi sur les ondes de la radio Shems FM, Abir Moussi a affirmé que les faux sondages faussaient les résultats des élections et orientaient les Tunisiens. « Pourquoi ne publient-ils pas de sondages relatifs aux médias ? Ces institutions contribuent à l’orientation de l’opinion publique… On n’évoque pas le sit-in de la colère afin de mettre en avant d’autres événements et personnes. Ils mettent Kaïs Saïed d’un côté et les islamistes de l’autre afin de jeter le PDL aux oubliettes. Nous voulons rompre avec la création de l’opinion publique ! », a-t-elle ajouté.
Abir Moussi a critiqué la politique adoptée par la présidence de la République en matière de communication. « Il n’y a ni porte-parole de la présidence de la République, ni équipe de communication de la cheffe du gouvernement, ni conférences de presse ! Il ne collabore pas avec les médias, car il ne croit pas au dialogue. Il préfère diffuser un discours enregistré et traité », a-t-elle déclaré au sujet de Kaïs Saïed.
D’après la même déclaration, Kaïs Saïed use de l’argument de lutte contre les islamistes afin de s’octroyer les pleins pouvoirs. « Il ne collabore pas avec les médias, car il ne croit pas au dialogue. Il y a des organisations suspectes qui travaillent librement en Tunisie… « Qatar Charity » prend en charge des Tunisiens… Elle achemine des fonds étrangers à travers des associations douteuses. Nous avons envoyé un courrier au ministère des Affaires sociales afin d’avoir des explications, mais nous n’avons pas eu de réponse… Les associations islamistes sont en train de propager leur idéologie dans la société tunisienne… Elles peuvent influencer nos enfants et les pousser vers l’extrémisme », a-t-elle assuré.
S’adressant au député du mouvement Echaâb, Haykel Mekki, Abir Moussi a affirmé que le parti de ce dernier avait refusé de soutenir le PDL dans son opposition à la loi sur le Fonds de développement qatari. « Nous n’appartenons pas à la même idéologie. La nôtre est d’origine tunisienne. Par contre, la leur vient de l’étranger… Ils n’ont pas pris en considération l’intérêt du pays… Ils ont refusé de nous soutenir lors du vote de la motion du PDL sur l'ingérence étrangère en Libye et sur le retrait de confiance de Rached Ghannouchi... Nous ne cherchons pas à dominer, mais à placer les compétences tunisiennes dans les hautes fonctions, qu’elles soient du PDL ou d’autres partis… Les partis politiques ne cherchent pas à barrer la route aux islamistes. Ils ne veulent pas que le PDL soit en tête du peloton », a-t-elle expliqué.
Par la suite, Abir Moussi a souligné la dangerosité des déclarations du ministère de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine. « Dire que des terroristes circulaient en Tunisie et que la justice refusait d’intervenir coupera court à tout investissement… Il a indirectement accusé la ministre de la Justice d’incompétence… Kaïs Saïed peut décider en cinq minutes de classer certaines associations en tant qu'organisations terroristes et d’ordonner leur fermeture ! Nous allons continuer notre sit-in devant les locaux de l'Union des Oulémas musulmans… Les membres de la compagne explicative nous accusant de payer des personnes pour participer au sit-in n’ont qu’à y assister et observer la chose de leurs propres yeux ! Même nos députés militent et participent aux sit-in du parti ! », a-t-elle poursuivi.
La députée a critiqué le communiqué publié par le président de la République au sujet de son entretien téléphonique avec son homologue français, Emmanuel macron. Elle a considéré que Kaïs Saïed avait permis aux islamistes de se présenter en tant que victimes d’atteintes aux droits de l’Homme. Elle a souligné la contradiction entre le communiqué publié par les autorités tunisiennes et celui des Français. Elle a affirmé que le président était en possession des moyens permettant d’arrêter les traîtres et les espions, mais qu’il cherchait d’autres mécanismes, compliquant ainsi la situation.
Abir Moussi a, aussi, critiqué le projet de réconciliation nationale. Elle a estimé que Kaïs Saïed comptait créer des tribunaux exceptionnels hors catégories. Elle a considéré que l’interdiction de faire appel face aux décisions de ces tribunaux représentait une grave atteinte aux droits et aux libertés.
La députée a, également, considéré que Nadia Akacha n’était pas véritablement cheffe de cabinet du président de la République. « Elle m’a rappelé la fonction de représentant du président créée par Béji Caïed Essebsi. Elle avait connaissance de tout et était présente partout. Nous ne savons pas pourquoi elle avait été nommée ! », a-t-elle dit.
La présidente du PDL a souligné le rôle historique et le poids de l’UGTT en tant qu’organisation. « Nous n’avons pas de problème avec la centrale syndicale et ses leaders. Nous ne pouvons que soutenir les individus s’opposant aux islamistes ! », a-t-elle poursuivi.
« Le président monopolise les pouvoirs… Des élections législatives en décembre 2022 signifient une loi de Finances 2023 élaborée de la même façon que celle de 2022… Il doit procéder à la dissolution immédiate du parlement et tenir des élections législatives anticipées dans les plus brefs délais », a-t-elle conclu.
S.G
Le peuple a tant besoin de se devrtir en ces temps maussades.
On en retient un certain nombre de points et une idée générale.
L'idée est la cohérence et la persévérance du PDL.
Quand elle relève les opérations de fabrication de l'opinion, et note que les sondeurs font place à un parti présidentiel qui n'existe pas, elle dit vrai.
Pas besoin d'en dire plus.
Abir Moussi a, de ce fait, contre elle tous les envieux, ceux qui se savent manipulateurs, et les autres qu'il n'est pas utile de qualifier, ils se reconnaîtront.
Nous connaissons tous ce mal incurable qui ronge le pays et qui a cette figure originale et locale, celui qui consiste en l'art de saboter toute initiative ou entreprise positive, juste par jalousie, envie, haine....
C'est un art dans quoi excelle ce pays, et c'est au c'?ur de ses difficultés.
C'est, peut-être, en raison de cela que tous les saboteurs trouvent à s'employer. Et, que les commanditaires font fortune sur le cadavre exquis.
L'envie est un affect triste.
La jalousie qui en est le corollaire, l'est aussi.
La haine qui en serait le conséquent, est plus que cela, elle est un crime.
Surtout, lorsqu'elle puise ses motifs dans l'envie.
Je crois ,que personne n'a remarqué ,que le facho n'a jamais dialogué !!!
Et même qu'il dialogue et qu'il beugle tout seul sans mégaphone !!!
Hein moussette ? il serait temps d'ouvrir les yeux !!!
Et puis organiser des élections anticipé pourquoi faire ?
Pour avoir des gouvernements bloqué ? Refaire le même cinéma ?Ressortir le casque du placard ? Le mégaphone ? LE JAMAIS SANS MON TELEPHONE ,?
Il serait temps ,pour tous les politiciens de trouver d'autres recettes !!! d'innover de créer ,d'etre original ,de sortir des schémas débiles qui ne conviennent pas a la majorité !!
Abir Moussi et son parti du PDL ,valent toutes la raclures de l'assemblée constituante dés 11 années tout salopards confondues
Nabil Ayari

