
Alors qu’il l'avait déclaré, l’année dernière, « fête nationale », Kaïs Saïed ne célèbrera pas le 17-Décembre à Sidi Bouzid « berceau de l'implosion révolutionnaire inédite dans l'histoire » cette année.
Un communiqué émis par la présidence de la République, ce soir mercredi 16 décembre 2020, annonce qu’à cause « d’engagements urgents, le chef de l’Etat s’est vu contraint de reporter sa visite, prévue demain, dans la ville de Sidi Bouzid ».
« Le président de la République exprime son respect aux habitants de Sidi Bouzid et leur promet une prochaine visite », a annoncé par ailleurs le communiqué émis par Carthage.
L'année dernière, le chef de l'Etat s'était rendu, le 17 décembre 2019, au gouvernorat de Sidi Bouzid pour prendre part à la commémoration du neuvième anniversaire de la révolution.
Il avait, à l'occasion, prononcé un discours de révolutionnaire dans lequel il a évoqué des complots et des manoeuvres le visant.
A l'adresse de la foule, il avait affirmé, ému: "les institutions politiques complotent et veulent me faire porter le chapeau. J'assume la responsabilité entière et je suis avec vous aujourd'hui tout comme je l'ai été par le passé et je le resterai tant que j'aurai un coeur qui bat et le souffle qu'il faut [...] vous êtes libres et vous ne vous laisserez pas faire par ces manoeuvres qui se tissent chaque jour par des parties nommément connues mais qui ne réaliseront jamais leurs objectifs".
Kaïs Saïed avait par ailleurs déclaré, applaudi par la foule : "Ici s'est déclarée la révolution et ici est la terre des hommes libres. Une révolution qui a soulevé le monde entier et a ébranlé les bourreaux et les tortionnaires". Il ajoute : "Il m'importe peu d'être président de la République, ce qui m'importe c'est votre projet et de concrétiser vos revendications".
R.B.H

Tout était pourtant prévisible dès les premières élections et l'apparition d'un parti islamiste fort qui s'avèrera par la suite l'artisan principal de la grande débandade . L'amateurisme et la guerre des chefs des autres partis ont ouvert un boulevard aux islamistes incompétents et sans expériences d'asseoir leurs influences partout dans les instances du pays .
La faiblesse des gouvernements successifs , faute de majorité solide et d'hommes forts , compétents et expérimentés , se sont vu dépasser par une organisation syndicale dirigée par des ogres assoiffés de pouvoir qui , à coups de grèves et d'augmentations de salaires déraisonnables ont porté un coup fatal à l'économie du pays .
La déception est grande et générale au point de faire regretter les années Ben Ali à beaucoup de Tunisiens .
Le Président a raison de ne pas y aller à Sidi Bouzid pour fêter cette mascarade montée par des non tunsiens avec la complicité de quelques uns non patriotes. Monsieur le Président, vous êtes tenu de sauver notre pays et néttoyer l'ambiance politique des voleurs, des corrompus, des menteurs et des criminels. Il faut changer les termes de la constitution qui a aggravé la situation en favorisant le parti politique Ennahdha en répondant à ses désirs de haine et en apprauvrissant le peuple pour appliquer leur idéologie, les tunsiens n'en veulent pas de cette idéologie du 4ème siècle. Bourguiba a visé sur la technologie et la science et non sur des idéologie islamistes qui a terrorisé le monde. Agissez vite, le peuple est avec vous e sauver les institutions de l'Etat qui sont en danger.
Ecrit par A4 - Tunis, le 26 Novembre 2020
Je viens te voir pour ton anniversaire ...
A peine dix ans et tu n'as plus de dents
Je n'ai ni fleurs ni délicieux desserts
A présenter pour cet évènement
Je viens en ami, pas en adversaire
Je viens te pleurer mes vieux rêves d'enfant
Tu me fais pitié, t'es pas belle à voir
Te voilà misère jetée sur la paille
Te voilà broyant que des idées noires
Entourée d'idiots et de vieilles canailles
Te voilà raide au bout du désespoir
Tes gosses ont fait que tous tes trains déraillent
Tes rejetons ferment vanne après vanne
Pour te faire souffrir, pour te faire mourir
A petit feu, organe après organe
A petit feu, jusqu'au dernier soupir
D'autres sont partis, loin dans la savane
Ou au fond des eaux, juste pour te fuir
Est-ce ma faute si tes enfants sont stupides
S'ils ne veulent rien faire de leurs dix doigts ?
Si toutes leurs machines ne tournent qu'à vide
Et leurs maisons n'ont ni portes ni toits ?
Est-ce ma faute si tes ignobles caïds
Partent égorger armés de fatwas ?
Même mon crayon avec sa bonne mine
Manque terriblement d'inspiration
Comment t'écrit-il ce qui le chagrine ?
Comment t'exprime-t-il sa déception ?
Car ce sont tes enfants qui t'assassinent
Et te donnent cette mauvaise réputation
J'aurais bien aimé écrire autre chose
Mais il se trouve que le tableau est noir
J'ai beau dessiner dessus une rose
Ma rose se fanera avant ce soir
Elle se fane quand les assassins l'arrosent
De haine et de sang de leurs égorgeoirs
M. Le peuple veut tremble de peur.
Il invente des "obligations urgentes" lui qui s'ennuie à ne rien faire et qui hallucine à longueur de journées.
Un vrai poltron.
Nos frères du sud tunisien doivent mettre fin à cette banalité de 17 décembre 2010 ou 14 janvier 2011, du moment que le monde entier a noté celle de 2011.
Vive la Révolution tunisienne.