Le porte-parole de l'UGTT, Sami Tahri, a affirmé, dans une déclaration accordée ce lundi 24 août 2020 à Shems FM, que le conseil tenu aujourd’hui par la centrale syndicale n’a pas pour prérogative d’examiner l’article 20 du statut de l’Union.
« La question de l’amendement de l’article 20 pourra être discutée lors du congrès national mais pas pendant un Conseil, donc on fait aujourd’hui de cette histoire beaucoup de bruit pour rien » a-t-il ajouté.
Rappelons qu’un rassemblement de protestation s’est tenu mardi dernier à la place de Mohamed Ali dénonçant l’amendement de l’article 20 du statut de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), qui permettra à l’actuel bureau exécutif de se présenter de nouveau aux élections lors du prochain congrès de 2022 et donc de briguer un nouveau mandat.
Une manœuvre qui viendrait menacer la démocratie au sein de l’organisation et que des syndicalistes considèrent comme étant une tentative de renversement au sein de la centrale syndicale.
M.B.Z
Quant à la bonne gouvernance de l'Ugtt, on s'en fout !
Ils exploitent la situation difficile du pays à laquelle ils ont grandement participé et donc la peur des travailleurs pour continuer à partager avec les autres clans mafieux le pays.
Mais cela ne peut pas continuer éternellement parce qu'un jour ou l'autre il y aura le retour de la manivelle, et beaucoup de travailleurs risquent de payer trop cher leur soutien à cette bande de corrompue.
Tunisair, SNCFT, STEc.....enterprises publiques et caisses sociales plus on retarde leur restructuration plus le risque d'une grande explosion est grand.
Par exemple, l'UGTT s'est alliée avec la présidence de la république pour se débarrasser d'un ministre de transport qui a voulu prendre le taureau par les cornes et commencer la restructuration de Tunisaur et les autres ...Ainsi ses membres continuent à profiter illégalement de divers avantages et creuser encore les difficultés de ces sociétés .
Mais jusqu'à quand va t on continuer à s'endetter à l'extérieur et à augmenter la pression fiscale des tunisiens déjà fatigués d'être taxés pour financer la corruption.
Le président de la république ne se rend t il pas compte que les tunisiens sont déjà à bout pour s'allier avec Makinet elkharab. ?
A l'époque de Abassi je me suis rendu , un premier mai, à la place Mohamed Ali.
Je pensais trouver une fête pour le travail mais c'était un spectacle de violence où des clans s'échangeaient des insultes et des diverses accusations.
La direction était retranchée à l'intérieur. La porte était filtrée par des têtes de barbouzes que des syndicalistes. Les admissions étaient sélectionnées.
C'était un spectacle désolant.
Ce syndicat et son histoire sont pris en otage par une bande criminelle qui l'utilisent contre les intérêts du pays.
