
De Didon – la reine fondatrice de Carthage – à Radhia Haddad, en passant par Dihya – la guerrière berbère –, Aziza Othmana ou encore Tawhida Ben Cheikh, les femmes qui ont marqué l’histoire de la Tunisie il y’en a eu et il y’en aura toujours. Chacune a contribué à sa façon à changer la face de ce pays, fraîchement libre et démocrate. De notre époque, s’il y’en a une dont les Tunisiens se souviendront longtemps, c’est bien Dr Nissaf Ben Alaya, directrice de l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE).
Pourtant connue dans son milieu professionnel tant à l’échelle nationale qu’internationale, il a fallu une pandémie Covid-19 pour que le nom de Dr. Ben Alaya soit propulsé sur le devant de la scène en Tunisie. C’est au mois de mars, à la télévision, nichée derrière un pupitre lors d’une conférence de presse du ministère de la Santé que le commun des Tunisiens a découvert le visage – orné d’un masque chirurgical – de cette dame. Tantôt alarmante, tantôt rassurante mais toujours intelligible, elle a été – depuis le début de la crise sanitaire – le baromètre quotidien de la situation épidémiologique en Tunisie.
Ses efforts – que nous saluons à la veille de la fête nationale de la Femme – lui vaudront probablement le titre de la personnalité de l’année 2020.
Qui est Nissaf Ben Alaya
Née à Kélibia – la ville bleue du Cap Bon sur la côte nord-est de la Tunisie – Nissaf Ben Alya est spécialisée en épidémiologie, bio-statique et médicine préventive. C’est à la faculté de médecine de Tunis, qu’elle a obtenu son diplôme. Elle s’est ensuite envolée à la ville Lumière où elle a rejoint les bancs de la prestigieuse faculté Pierre et Marie Curie (Paris VI) pour un master en santé publique. Une formation qu’elle consolidé avec un deuxième master en épidémiologie à l’université Victor Segalen de Bordeaux II.
Son parcours professionnel a démarré à l’Institut Pasteur de Tunisie en tant que spécialiste en médecine préventive. Ses travaux étaient, alors, concentrés sur l’étude de pathologies virales telles que la leishmaniose et les hépatites virales en Tunisie.
En plus de la recherche, Nissaf Ben Alaya jouit d’une riche expérience dans l’enseignement. Elle a eu l’occasion de transmettre son savoir à la fois en Tunisie et en France.
Dans son pays natal, elle a occupé le poste de professeur assistant à la Faculté de médecine de Tunis sur différentes activités de recherche liées aux maladies infectieuses et les maladies non transmissibles telles que l'hypertension, le diabète et les maladies coronariennes.
En France, c’est à l'Université Claude Bernard à Lyon qu’elle a travaillé en tant que professeur assistant d'épidémiologie. Ses travaux se focalisaient, notamment, sur la surveillance des infections nosocomiales.
En 2010, elle intègre l'Observatoire des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE) en tant que directrice adjointe. Puis, quatre ans plus tard, alors qu’elle est en poste à l’ONMNE, elle est promue chef du département de médecine préventive et d'épidémiologie à la Faculté de médecine de Tunis et coordinatrice du programme de master en épidémiologie et bio-statistique à l'Université de Tunis Manar.
Elle 2015, elle est nommée directrice générale de l’ONMNE. Un an plus tard, Elle devient professeur titulaire en médecine préventive et épidémiologie, et responsable du laboratoire de recherche pour la prévention et l'épidémiologie des maladies non transmissibles à la faculté de médecine de Tunis.
Depuis le début de la pandémie en Tunisie, Nissaf Ben Alaya, est devenue une figure quasi-emblématique aux yeux des Tunisiens de par ses directives et appels incessants à la vigilance et à la prévention. Elle a, d’ailleurs, réussi là où certains ont échoué en dépit de leurs efforts traduits sur le terrain par une campagne de distribution de masques de protection et quelques photos sur les réseaux sociaux.
La Tunisie comptait, au 12 août 2020, 1.780 cas sur un total de 107.534 dépistages réalisés depuis le début de la pandémie. Au total, 1.278 personnes se sont rétablies, 450 contaminations – encore actives – sont prises en charge dans des centres aménagés à cet effet. Le nombre de décès s’établit, lui, à 52.
Nadya Jennene

Vous allez voir ce qui va se passer maintenant.
Nous allons voir ce que c'est vraiment le covid 19.
Rabbi m3ana.
La guerre est gagnée par les soldats pas par les généraux... Avec tous mes respects pour Madame BEN ALAYA, il ne faut pas trop exagérer en la classant au même rang que les grandes Aziza OTHMANA, Tawhida BEN CHEIKH ou Radhia HADDAD qui ont sauvé des vies...
Sans tomber dans ce séparatisme "sexiste" débile car mon intime conviction est que hommes et femmes sont égaux, je me demande où pourrait-on classer Professeurs kousay DELLAGI, riadh BEN ISMAIL, abderraouf CHERIF, henda TRIKI Amel GAAIED, Kalthoum BELHASSIN ?!...
J'ai eu la curiosité de consulter le site Pubmed pour apprendre à propos des publications de Madame BEN ALAYA... Rien de particulier sauf un passage à vide entre 2015 et 2018...
Bref...le vrai travail et grandes réalisations c'est sur le front pas devant les caméras ou dans les hôtels de luxe et les bureaux climatisés...
Encore une fois... Bonne fête chères soldates blanches...
se révèle être une des nombreuses excroissances ambiguës des islamo-fascistes, lesquels utilisent le covid-19 comme stratégie politique dans le cadre de leur " consensus" de malheur.. Ainsi, tout le monde ne s'appelle pas Chokri Hammouda, directeur général des soins de santé de base viré par l'islamo-fasciste Mekki parce qu'il tenait le langage de la vérité et de la franchise, ce qui n'est nullement le cas de Nissaf Ben Alaya.
Quant à son CV, BN, on s'en fout, ça ne peut la laver de ses accointances avec les islamo-fascistes. CQFD
Je souscris au commentaire de Sfaxi horr| 13-08-2020 10:50
de cette épidémie sans trop de mal
Vous êtes toujours présente pour aider ;informer,clarifier,
en tant que soit peu afin que nos compatriotes puissent
saisir le grand danger du coronavirus
Kairouan n'est qu'un avertissement ca serait bien que les gouverneurs,délegués,maires
s'impliquent dans la nécessité du port du masque dans les lieues publics
Avec l'arrivée de Mekki , tout commence à
bouger dans l'intérêt des tunisiens, toutes ces compétences se sont révélées au grand public.
Parce que Mekki est un compétent et un bon manager donc il aime les compétences et on a vu toutes ces femmes telle que Nissaf et les autres comme des bourgeons fleurissent pendant le covid.
Merci à Mekki et tout le corps médical pour le travail accompli.
Mekki avait commencé à éliminer tous les parasites qui rongent la santé des tunisiens, vendeurs de médicaments périmés et empoisonnés, fonctionnaires incompétents et corrompus dont beaucoup sont affiliés au syndicat.
Il a tout fait pour mettre à la disposition de toutes ces compétences essentiellement féminines les moyens pour qu'elles donnent le meilleur d'elles d'elles-mêmes.
Le résultat on le connait. Une maîtrise du Covid.
Plus Mekki a une visioñ post-covid concernant notre système de santé pour le démocratiser au profit de tous les tunisiens.
Mekki est un scientifique rationnel doublé d'une compétence et d'un amour désintéressé pour son pays sans faille.
Il n'est pas littéraire ou un juriste par exemple donc moins tenter à se perdre dans les détails au risque de perdre 'essentiel. On le constate il a une capacité à voir les interrelations entre les différents dossiers et à en tirer une vision et des décisions globales rares qui manquent à beaucoup de responsables politiques.
Imaginez la Tunisie avec un gouvernement composé que des Mekki aujourdui, c edt sûre 'elle ne peut s'en sortir que mieux.
Le système corrompu lui fera certes une guerre sans merci mais le gouvernement des Mekki s'en sortira vainqueur.
Biensure les corrompus ne sont pas bêtes pour laisser Mekki et d'autres tranquilles.
A la place ils veulent nous servir le gouvernement des compétents indépendants le gouvernement des fantômes.
Hhhh les tunisiens votent choisissent et les corrompus gouvernent.
Et l,'on a vu le rapprochement de Carthage UGTT et le systeme corrompu pour accoucher de cette bed3a le gouvernement des compétents indépendants.
Ils prennent les tunisiens pour des bourriques.
Dans ce cas de nouvelles élections s,'imposent et cette fois ci les tunisiens ont bien une idée bien meilleure des uns et des autres. Ils sauront bien trancher.
Le système corrompu UGTT comprise n'aiment pas
Nissaf se distingue pas son excellente connaissance des principes et fondamentaux de la santé publique et de la médecine préventive. Elle y a ajouté une bonne détermination et un engagement continue pour appliquer les mesures requises de manière proactive soutenue par une mobilisation du public, Loin des intérêts perso
Bravo!!!
En quoi à consister l'héroïsme de cette dame qui a fait son travail dans son bureau. Un travail qui demande 3 heures par jour au maximum en période de travail intense. Savez vous en quoi consiste son travail?
Par contre je pense qu'elle a mis le pays dans un état de faillite par ses erreurs d'appréciation. Elle a tout faux sur la stratégie adoptée mais ce genre de questions personne ne veut se les poser.
Fier de voir de compétences féminines dans notre pays ..souvent réduit par les barbus
Un hommage au Pr Zouari B, d'une grande gentillesse.
Sa porte tout le temps ouverte.