
L’Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica), a fermement condamné l’attentat de la Ghriba et souligné que de telles opérations criminelles ignobles n’éloigneront pas le peuple tunisien des valeurs de modération, de tolérance et de fraternité, et de son rejet de toutes les formes d'extrémisme.
Le parti islamiste Ennahdha a également condamné l’attentat se disant contre toute forme de violence, de terrorisme et de haine, et appelant à promouvoir les valeurs de coexistence et de solidarité pour affronter tout ce qui menace la Tunisie et son peuple « pendant cette période difficile que traverse le pays ». Le mouvement a appelé à accélérer les recherches et enquêtes nécessaires pour découvrir les circonstances de ce crime odieux.
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a aussi fermement condamné l'attentat de la Ghriba. Il a appelé les médias à faire preuve de prudence et de précision lors de la publication d'informations liées à des opérations terroristes, à enquêter sérieusement sur les fausses informations qui se multiplient pendant ces périodes et à adhérer à l'objectivité, à l'exactitude et à l'éthique professionnelle lorsqu'il s'agit de telles opérations.
Le syndicat a également appelé les institutions de l'État, en particulier le ministère de l'Intérieur, à fournir des informations actualisées aux citoyens et à adopter une stratégie de communication de crise pour limiter la diffusion d’informations trompeuses qui se multiplient en raison de l'absence de communication officielle.
Afek Tounes, qui a également condamné l’attentat, a appelé à ouvrir une enquête immédiate et transparente sur les circonstances de ce drame, en plus de travailler à la gestion de la crise et à rassurer l'opinion publique nationale et internationale quant à la disponibilité des éléments de sécurité et la stabilité du pays à l'occasion de la nouvelle saison touristique.
L'Union générale tunisienne du travail (UGTT), a de son côté condamné l’attentat, tout en dénonçant son instrumentalisation par certains médias étrangers qui le qualifient d’acte antisémite dans le but de nuire à la Tunisie. L’UGTT a appelé à la mise en place urgente d’une stratégie claire pour pallier aux répercussions économiques du drame.
M.B.Z


Les faits disent autre chose.
Spéculer sur l'intentionnalité poue en déduire une vérité située porte à confusion.
Jusqu'ici, c'est bien à l'extérieur et pas dans le périmètre de la synaguoge que des tirs ont eu lieu.
Nous ne savons pas, sauf peut être le rédacteur et qu'il aurait gardé pour lui, si l'assaillant comptait y parvenir et exécuter un plan...
Encore une fois, il aura été tué par ses collègues qu'il avait visés et blessés.
Par ailleurs, le pouvoir n'a pas à condamner par le verbe, il aura assuré son job en "neutralisant" l'individu.
Et c'est la meilleure forme de lutte contre la terreur, les violences.
Cette catastrophe, et c'est le dernier élément important, n'aurait pas pu voir le jour si les graines de la terreur et les haines n'ont pas été répandues par certains.
Ces affaires sont assez graves pour y ajouter la confusion, ou en faire l'occasion de jeter de l'huile sur le feu.
Chacun sait de quel bord le péril sème le trouble.
STOP l'hypocrisie.
2- Beaucoup de pays, de partis politiques, d'organisations et des personnalités ont justement condamné l'attentat de la Ghriba.
Avez-vous entendu le président de la République, la première ministre ou les membres du gouvernement faire une déclaration pour condamner cet attentat ?
Si quelqu'un a la réponse . . .



