
67 organisations, associations et syndicats ont décidé de porter plainte contre les auteurs des derniers actes de tortures, contre ceux qui les couvrent et contre le ministre de l'Intérieur par intérim et chef du gouvernement, Hichem Mechichi, pour violences policières. Ces orgnaisations ont appelé Mechichi à démissionner et appelé le président de la République à s’excuser auprès du peuple tunisien pour les crimes de l’Etat, de meurtre et de tortures.
Parmi ces organisations on retrouve, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH), l'Association des femmes démocrates, le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH), Al Bawsala, la Fédération tunisienne des directeurs de journaux (FTDJ), le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), … .
C’est ce qu’a indiqué ce mardi 15 juin 2021 le président du SNJT Mohamed Yassine Jelassi, lors d’une conférence de presse.
Ces organisations, associations et syndicats ont exprimé à cette occasion leur solidarité avec les familles des victimes de la répression policière.
Pour rappeler, des violents heurts sont survenus dans les quartiers populaires de Sidi Hassine et Jebara, après la mort suspecte d’un jeune de la région qu’il était en garde à vue et le lynchage et l’humiliation d’un autre jeune. Ces événements font suite à d’autres de même envergure comme la mort d’un jeune n’ayant pas reçu son injection d’insuline et qui dénotent une hausse significative de la répression policière. D’où la démarche de ces 67 organisations, associations et syndicats.
I.N


Deux poids , deux mesures!
Indignation à orientations variable!
Quand on s'insurge contre la violence gratuite c'est contre toutes les violences gratuites, on a pas une indignation sélective comme ça vous arrange!
Jamais la Tunisie ne sera démocratique avec de telles pratiques et de telles lâchetés!
Que des organisations nombreuses s'unissent dans la dénonciation de faits attentoires à la dignité et la toute-puissance de l'appareil répressif est en soi une bonne nouvelle.
Il reste que nos professeurs ès libertés comme Ghannouchi et ses "frères" sont les véritables instigateurs et décideurs et Mechichi apparaît tout juste l'exécutant.
Et, c'est notable que cette mouvance et ses suiveurs soient absents lorsque les droits élémentaires sont foulés au pied.
On en prend note. Et, cela nous conforté dans notre détermination à nous y opposer. Avec le PDL.