
Le mouvement islamiste Ennahda a réagi, dans un communiqué publié mercredi 19 janvier 2022, au décès d’un manifestant, du nom de Ridha Bouzaiene, sorti célébrer le 14-Janvier. Le parti de Rached Ghannouchi a imputé la responsabilité au président de la République, Kaïs Saïed, et a exigé la démission du ministre de l’Intérieur Taoufik Charfeddine.
Le mouvement islamiste a affirmé que le manifestant avait été violenté et agressé par les forces de police déployées ce jour-là pour disperser les différents rassemblements organisés par plusieurs partis politiques, dont Ennahdha, le Parti des travailleurs, Attayar, Al-Jomhouri et le collectif de « Citoyens contre le coup d’Etat ».
Le parti a crié au meurtre et a appelé les forces anti-coup d’Etat à serrer les rangs pour faire face à l’entreprise Kaïs Saïed. Il a ajouté qu’il engagerait les procédures légales nécessaires pour sanctionner les auteurs de ce « crime odieux ».
Plus tôt dans la journée de mercredi après que des députés nahdhaouis ont annoncé le décès d’un manifestant, le bureau de communication près le Tribunal de première instance de Tunis a fait savoir qu’un véhicule de la Protection civile avait transporté, le 14 janvier 2022 à l'hôpital Habib Thamer, un individu retrouvé évanoui, près du Palais des Congrès, notant qu’une enquête sera ouverte bien que le corps du défunt ne présentait aucune trace visible de violence.
Les manifestations du 14-Janvier ont, rappelons-le, sombré dans le chaos. Les policiers ont fait usage de canons à eau, matraques, bombes à lacrymogène et se sont attaqués même à des journalistes dont un correspondant de plusieurs médias français. L’incident a, d’ailleurs, fait réagir les Affaires étrangères françaises qui ont qualifié d’ « inacceptables » les agissements des agents du ministère de l’Intérieur.
N.J.
Toutefois, il convient de rappeler que les manifestants étaient avertis de l'interdiction, sans compter les risques liés à l'épidémie.
Il faut aussi insister sur le fait que les forces de police n'ont pas recouru à des armes létales comme cela peut avoir été le cas dans des pays estampillés démocratiques et comme ce fut le cas lorsque ceux qui ont appelé au rassemblement interdit étaient au pouvoir.
Ennahdha, coutumier des procédés de récupération, voudrait se faire le chantre des libertés et le protecteur des citoyens, mal lui en a pris car ce n'est pas seulement son image salie par lui, mais toute l'histoire témoigne qu'il n'a jamais honoré ce qu'il proclame.
Au contraire.
Il est plus sage de laisser aux bons soins des juges le soin d'établir les faits.
Cette précipitation retire tout crédit à ces protestations fausses et usurpées.
Ennahdha est l'ennemi du droit et des libertés. On peut assez aisément rapporter les preuves de la perfidie de leur cri.
Le citoyen sérieux et attaché aux libertés et droits des gens ne peut croire un seul instant aux cris d'orfraie d'une secte qui a administré par l'épreuve des faits son mépris des libertés.
Leur jugement ne tardera pas Inchallah'?'
Le blanc est devenu noir et vis versa