
Le maire de Sbeïtla Faycel Rmili et le délégué limogé, Mosbah Fourati ont affirmé tous les deux ne pas être au courant de la décision de démolition d’un kiosque illégal qui s’est soldée par le décès d’un homme à Sbeïtla, ce mardi 13 octobre 2020. Il s'agit d'un agent municipal qui dormait à l'intérieur d'un kiosque anarchique lui appartenant.
Les deux hommes ont ainsi présenté deux versions concordantes des faits au micro de Boubaker Ben Akecha dans l'émission Midi Show sur Mosaïque Fm.
M. Rmili a soutenu que le gouverneur limogé de Kasserine Mohamed Samcha avait fixé unilatéralement l’heure et la date de l’application de la décision de démolition prise par le conseil municipal et ceci sans l’informer.
Selon la version avancée par le maire, l’exécution de la décision de démolition était prévue à minuit. Mais les propriétaires des kiosques, construits illégalement sur les terrains domaniaux, ont été informés de l’intention des autorités et faisaient opposition. D’où, le report de l’application.
« La décision a été prise par le gouverneur avec les équipements du gouvernorat et le recours à ses agents, en coordination avec les forces de l’ordre », a martelé Faycel Rmili en affirmant qu’il n’a pas été mis au courant. Il a aussi précisé que le délégué limogé n’était pas au courant. Pour lui, le timing de l’opération était mal choisi.
Cette version des faits a été confirmée par Mosbah Fourati à Ben Akecha. Dans son témoignage on sentait beaucoup d’hésitation et d’approximation, ne sachant exactement ce qui s’est passé. Il a d’ailleurs appelé à l’ouverture d’une enquête pour déterminer les responsabilités.
Réagissant aux déclarations des deux responsables qui ont botté en touche, le gouverneur de Kasserine Mohamed Samcha a publié une capture d’écran d’une conversation avec M. Rmili sur WhatsApp et où ce dernier le suppliait de venir en renfort.
Pour rappeler les faits, un agent municipal d’une cinquantaine d’années est décédé, ce mardi, suite à la démolition d’un kiosque illégal lui appartenant, par les autorités locales à Sbeitla dans le gouvernorat de Kasserine à l'aube. Le kiosque était en cours de construction et n'était pas encore entré en activité.
La nouvelle a provoqué des débuts d'émeute et de heurts entre les habitants et les forces de l'ordre dans la ville.
Dans la matinée, la présidence du gouvernement a annoncé le limogeage du gouverneur de Kasserine et du délégué de Sbeïtla.
I.N
Photo d'illustration
Des crétins de responsables, tous!
Oui c'est malheureux de mourir si bêtement alors qu'il était en train de rêver de vaches grasses et de palais dorés. Misère de moi même, quelle stupide fin.
Le Décès de cette homme est le REFLET de L'?TAT
ET DU POUVOIR ACTUELLE EN TUNISIE AUTORISER A CONSTRUIREET FERMER LES YEUX HIER
ET LE LENDEMAIN IL APPLIQUE LA D'?MOLITION
ON NE COMPREND PLUS RIEN SUR QUELLE PIED DANCER
J'ESP'?RE QUE LA JUSTICE SERA FAITE ET TROUVEZ LES CAUSES R'?ELLEMENT DUN D'?C'?S DE CETTE HOMME
SANS JUSTICE L'?TAT VA DANS LE MUR T'?T OU TARD
MERCI
Hélas, depuis le débarquement des brouettistes charognards affamés en 2011, le bordel à l'échelle nationale & l'anarchie rampante, se sont solidement enracinés.
De 2011 à 2014, les imposteurs traitres, à savoir les chameliers, le cpr et etakatol, avaient volontairement fermé les yeux sur tout ce qui était illégal pour que le baromètre de leur populisme à deux balles, puisse jouer en leur faveur.
Par la suite (2015 à ce jour), la situation devint endémique et incontrôlable.
La moindre intervention de la justice ou des forces de l'ordre, générait quasiment des émeutes du coté des bandits, des preneurs d'otages et des contrevenants.
Depuis, l'état endossa le nouveau rôle permanent qu'on lui alloua, celui de la tapette de service.
Vous allez voir que suite à ce malheureux incident, l'état va accorder à tous les resquilleurs du bledistan, une autorisation permanente de bâtir des constructions anarchiques illégales à chaque coin de rue.
Salutations
Il n'est pas normal d'appliquer la loi et tuer des êtres humains.
Il n'est pas normal de n'appliquer la loi qu'au citoyen lambda.
Ce qui s'est passé à Sufetula aurait pu être évité.
Les autorités auraient pu réfléchir à équiper la ville de kiosques esthétiques et fonctionnels, réalisés par les communes et les louer à ceux qui en ont le plus besoin.
Puisque les "responsables politiques tunisiens" tiennent au primat de la loi, il serait alors judicieux de l'appliquer aussi aux trafiquants du tabac qui sévissent au vu et au su de tous et qui plus est, devant les recettes des finances.
Il serait aussi judicieux de tarifer la baguette à 200 millimes et récupérer les 10 millimes par baguette (qui servent à enrichir les points de vente), pour les injecter dans la création de petites activités. Je parle ici de 900 mille dinars. Ce n'est pas peu.
Il y a tellement d'autres petites niches qui peuvent servir.
Cependant, je suis sûr que les requins s'opposeront à ces idées avec toute la véhémence qui les caractérise.
le limogeage est une décision abusive
Ils ne savent que corrompre les gens dont les pauvres qu'ils utilisent pour les voter.
Ou je construit anarchiquement ou je me suicide.
Les autres fairont aussi du grabudge car ils sont en tort.
La loi est la loi et en faire à sa tête n'est pas un droit civique et aucun pays démocratique ne laisse la place à l'anarchie.
Qu'il repose en paix, celà va sans dire, mais un homme qui a déjà du travail et surtout dans une instituruin gouvernementale devrait connaitre les aboutissements d'une action hors la loi.
Marre de ces crétins qui se croient tout permis.