Nous vivons une période absolument incroyable, dans le sens où l’on a du mal à croire ce qui nous arrive. Et quand c’est difficile à l’Homme de croire, le plus simple c’est de nier que ce à quoi il doit croire, existe. Et quand c’est difficile à l’Homme de nier l’existence de ce qui est difficile à croire, alors il en nie les effets.

Et quand, face à l’évidence, il ne peut plus qu’admettre la réalité factuelle, certains trouveront encore un moyen d’évitement. Ce sont ces derniers que vous voyez dehors et qui continuent à véhiculer une possible mort. #onesttousconcernés

Dans ce trip, nous ne serons ni scientifique, ni astrologue, ni facebooker pour parler du Covid19, et nous n’affirmerons donc rien, mais dresserons des constats. #onesttousexpert

D’abord le #confinement. Nous sommes 3 milliards sur terre à l’être. La quasi-moitié de la planète. Le #confinement ralentit, voir stoppe, en fonction de son respect, la propagation d’un virus. Il n’en disparaitra pas pour autant, mais quand un virus est particulièrement volatile, et qu’il peut provoquer des dommages qui nécessitent une médecine aigue vitale au patient, il faut alors gérer le nombre de malades par rapports aux lits existants en réanimation et en soins intensifs. Ce chiffre étant physiquement limité, c’est sur le nombre de malades qu’on va essayer d’influer. L’équation est simple, il faut réduire le nombre de malades pour pouvoir soigner les X% qui seront des cas graves. Chaque personne qui se confine et qui n’attrape pas le virus, permet à une personne qui l’a attrapé de se faire soigner. Sauf à avoir un cerveau confiné, ce n’est quand même pas très compliqué à comprendre.  #paraineunmalade

Ensuite le nombre de malades. Nous sommes 600 000 dans le monde à avoir été testés positifs au #Covid19. Ca ne veut pas dire qu’il y a 600 000 malades dans le monde, mais qu’ils sont au moins 600 000. Les autres ne sont pas testés. Et la politique face aux tests n’est pas la même d’un pays à l’autre. Est-ce que c’est parce que la politique n’était pas la même que certains pays n’avaient pas assez de tests pour faire des tests massifs ou est-ce parce qu’ils manquaient des tests que des pays n’ont pas pu faire des tests massifs, le mystère pour être résolu, nécessite que les politiques nous disent la vérité. Quand ça arrive, c’est généralement à titre posthume. Sinon il y a la presse. Et elle va enquêter. Soyez en sûr... #onsaura

Pour le moment le type de test le plus pratiqué dans le monde est le #PCR (réaction en chaine par Polymérase) et pour faire ce test, il faut un écouvillon qu’on insère dans le nez pour faire le prélèvement. Il en manque dans le monde. Il faut des réactifs pour tester le prélèvement. Ils sont fabriqués en Chine et aux USA. En Chine la production a été largement ralentie pendant leur crise #Covid19 et les États-Unis produisent d’abord pour eux. Donc les réactifs manquent encore mais la reprise de la production en Chine détend le marché. Enfin il faut les machines dans lesquelles on va insérer le prélèvement et le réactif qui va faire la #polymérase. Il s’agit de machines rares et sophistiquées. En France par exemple, seuls 45 établissements en étaient équipés avant la crise. Donc même ceux qui avaient voulu faire des tests massifs, s’ils n’avaient pas constitué des stocks de tests, d’écouvillon et de machines dès fin décembre, c’est à dire dès les tout premiers jours de la crise, ils n’auraient pas trouvé à en acheter sur les marchés. Pas compliqué à expliquer pourtant. #onsait

On n’évoquera pas la guerre que se livrent les scientifiques, les laboratoires et les politiques sur les différents traitements, et notamment la combinaison magique de la #Chloroquine et de l’#azithromycine. Mais l’équation pour nous, simple peuple, est pourtant facile à résoudre. On sait que le #Covid19 a un taux de mortalité de l’ordre de 0,5%. Le Professeur #Raoult, puisque c’est de lui qu'il s’agit, nous dit que son traitement doit être pris en début de contamination pour qu’il soit le plus efficace.

Quel est le taux de mortalité lié à ce traitement ?

S’il est supérieur à 0,5%, alors il ne faut pas le prendre.

S’il est inférieur à 0,5%, on sait que le traitement tue moins que le #Covid19.

Mais comme il tue quand même, il nous faut savoir alors combien ce traitement guéri de patients.

Pour résumer, on ne prend un traitement d’une part que s’il tue moins que le mal lui-même, et d’autre part qu’il soigne plus qu’il ne tue. Et ces deux conditions doivent être cumulatives.

Donc s’ils pouvaient stopper leurs batailles de clocher et nous dire juste combien en pourcentage ce traitement soigne, et combien en pourcentage ce traitement tue. Pas compliqué à nous dire quand même.  #onveutsavoir

On aurait pu faire le tour du Monde des personnalités infectées aussi. Manu #Dibango, Mark #Blum (acteur qui a joué dans Crocodile Dundee et Recherche Suzanne désespérément) ou encore Lorenzo #Sanz (ancien président du Real Madrid) et tragiquement tant d’autres encore nous ont quitté.

D’autres sont « seulement infectés ». Des joueurs de foot, Blaise #Matuidi, Paulo #Dybala, Paolo #Maldini, aux politiques, le Prince Charles, Boris Johnson, Albert de Monaco, Michel #Barnier on encore Greta #Thunberg, on la classe politique, aux acteurs, Tom #Hanks et sa femme, Kristofer #Hivju qui incarne Tormund dans Game of throne, ou Indira #Varma, Ellaria Sand dans la même série ou plus proche de nous Michel #Boujenah.

On aura pu faire ce tour du Monde, mais on ne le fera pas. #jelaifait

C’est la fin de ce trip, c’est la fin de la semaine, vous pouvez éteindre vos smartphones.

One more thing... nous sommes dans une crise économique majeure que le monde n’aura probablement jamais connue. Nous avons choisi de ne pas encore en faire un trip. D’abord on respire, et après on comptera. Mais les gouvernements dont le rôle est d’anticiper doivent l’anticiper. Et de ce point de vue là, nous ne sommes tous égaux... #wakeup