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Consignes de vote : le silence des partis
01/10/2024 | 11:33
6 min
Consignes de vote : le silence des partis

 

Alors que Kaïs Saïed a totalement cannibalisé la vie politique, les partis observent un étrange silence. Absents de la course, craintifs à l’extrême, la majorité d’entre eux n’a pas présenté de candidat, ni même donné de consignes de vote à J-5 de la présidentielle 2024.

 

Les partis politiques ne font plus de politique. Tel est le triste constat observé en cette présidentielle 2024 après trois ans de gouvernance despotique de Kaïs Saïed.

Contrairement aux scrutins de 2014 et de 2019, l’écrasante majorité des partis politiques s’est abstenue de présenter un candidat pour le rendez-vous électoral du 6 octobre. À J-5, et à quelques exceptions, ils n’ont même pas daigné donner de consignes de vote ou publier un communiqué de soutien en faveur d’un candidat.

Pour les exceptions, elles se comptent sur les doigts. Trois partis ont présenté des candidats à la présidentielle, à savoir Abdellatif El Mekki du parti « Âmal w Injaz », Zouhaïer Maghzaoui du parti Echâab et Ayachi Zammel du parti Azimoun. Imed Daïmi vice-président du parti Harak s’est présenté en indépendant.

Les candidatures de MM. El Mekki et Daïmi ont été rejetées par l’instance électorale et bien qu’ils aient été rétablis dans leurs droits par le tribunal administratif, l’instance s’est quand même entêtée à refuser leur réintégration dans la course. Il ne reste donc que MM. Maghzaoui et Zammel.

Malgré leur injuste éjection, MM. Daïmi et El Mekki (ainsi que leurs partis respectifs) n’ont toujours pas déclaré pour qui leurs partisans devraient voter dimanche prochain.  Idem pour l’autre candidat injustement écarté, Mondher Zenaïdi.

Troisième exception, le parti islamiste radical Al Karama qui a appelé, hier, à voter pour Ayachi Zammel. Sauf que voilà, ses membres brillent par leur incohérence. Son dirigeant et ancien député Abdellatif Aloui a appelé, à travers sa page Facebook, à ne pas voter pour M. Zammel et a rappelé ses anciennes positions hostiles au parti et son dirigeant (actuellement en prison en Algérie pour franchissement illégal des frontières) Seïf Eddine Makhlouf qu’il a qualifié de terroriste par le passé. Plusieurs partisans d’Al Karama sont allés dans le même sens que M. Aloui.

Quatrième exception, le désormais micro-parti El Massar qui a appelé au boycott de la présidentielle.

Il y a par ailleurs deux autres partis qui ont soutenu un candidat à savoir « Le courant populaire » de Zouheïr Hamdi et « La Tunisie en avant » de Abid Briki qui ont, tous les deux, appelé à voter pour le président sortant Kaïs Saïed.

 

À part ces exceptions, tous les autres partis observent un silence total et n’ont émis, à ce jour, aucune consigne de vote en faveur d’un candidat. Ils ne disent même pas s’il faut aller voter ou s’il faut, plutôt, boycotter au vu de toutes les basses manœuvres opérées par le régime de Kaïs Saïed sur cette présidentielle.

L’heure est en effet à la prudence, pour ne pas dire lâcheté. Les partis politiques semblent avoir peur de l’engagement.

Une contextualisation s’impose pour comprendre cet étrange comportement.

Les candidats naturels (ou pas) des partis sont actuellement en prison pour des motifs fallacieux et politiques. Il s’agit de Abir Moussi du PDL, Issam Chebbi d’Al Joumhouri, Lotfi Mraïhi de l’UPL et Ghazi Chaouachi qui aurait pu être le candidat de son ancien parti Attayar.

Le plus grand parti tunisien, l’islamiste Ennahdha, aurait sans aucun doute présenté un candidat pour la présidentielle, mais la majorité de ses dirigeants et de leurs suppléants ont été incarcérés

Cette injustice, qui frappe tous ces partis, aurait dû pousser à davantage de résistance, face au despotisme du régime. Ils seraient les premiers gagnants de voir un candidat réussir par les urnes et succéder à Kaïs Saïed. Sauf que non, ils sont tous muets quant à un quelconque soutien que ce soit en faveur de Ayachi Zammel ou Zouhaïer Maghzaoui, les deux uniques rivaux du président sortant. À J-5, ni Ennahdha, ni le PDL, ni Al Joumhouri, ni Attayar n’ont fait part de leurs consignes de vote.

En s’abstenant de donner toute consigne de vote, ces partis brimés envoient un mauvais signal aux autres. Craignant d’être incarcérés à leur tour, les dirigeants encore libres jouent à l’autruche. Comme s’il n’y avait pas d’élection.

Fort actifs à la dernière présidentielle, Nidaa Tounes, Tahya Tounes, Afek, Attayar, Qalb Tounes, le Front populaire, Al Badil, Al Amal, Bani Watani, Ettakatol, Machrouû et autres avaient tous des candidats en 2019, mais aucun en 2024. En dépit de l’absence d’un candidat, ils n’ont émis à ce jour aucune consigne. Comme si leurs partis avaient implosé. Où sont partis les Youssef Chahed, Mehdi Jomâa, Mohsen Marzouk, Nabil Karoui, Abdelfattah Mourou, Selma Elloumi, Saïd Aïdi, Hechmi Hamdi, Slim Riahi qui concourraient à la magistrature suprême en 2019 et occupaient incessamment les unes des médias ?

Même mutisme observé du côté des candidats indépendants de 2019, à l’instar de Abdelkarim Zbidi, Hamadi Jebali, Néji Jalloul ou Omar Mansour. Tous bruyants en 2019, tous muets en 2024 !

Trois partis ont tout de même émis une position claire. Leur consigne est le boycott du scrutin, dénonçant un processus tronqué et affirmant que se déplacer aux urnes lui donnera une légitimité. Il s’agit des partis de gauche : Al Massar, Al Qotb et le parti des Travailleurs.

 

Ce mutisme des politiciens phares de la présidentielle 2019 ne s’explique que par la peur. Dans les faits, ils se sont avérés poltrons. Il y a cinq ans, ils disaient être capables de diriger un pays. Certains osaient même se comparer à Habib Bourguiba. Mais face à un seul despote, ils ont tous pris la poudre d’escampette. On ne leur demande pas de combattre la France, on leur demande juste de combattre la dictature naissante d’un président ! « Parle pour que je te vois ! », disait Socrate. Niet, disent en chœur nos politiciens.

L’argument de la peur d’un séjour carcéral pourrait, éventuellement, se comprendre pour ceux qui résident en Tunisie, mais qu’en est-il pour ceux qui sont partis à l’étranger, tels les chefs du gouvernement Youssef Chahed et Mehdi Jomâa ou le « finaliste » de 2019 Nabil Karoui ? Pourquoi cette démission totale de la chose publique tunisienne, eux qui promettaient monts et merveille, à la vie à la mort, à leurs partisans, il y a à peine cinq ans ? Il s’avère qu’eux et leurs partis se trouvent à des années-lumière des partis des autres pays qui, systématiquement, donnent des consignes de vote à leurs partisans lorsque, eux-mêmes, n’ont pas de candidat attitré. 

Face à cette démission collective des politiciens, les Tunisiens sont livrés à eux-mêmes. La question sur toutes les lèvres, ces derniers jours, est pour qui faut-il voter ou faut-il voter tout court ?

C’est clair, les partis politiques et les politiciens ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités. Qu’il s’agisse de ceux qui sont en prison, dehors ou à l’étranger. Idem du côté des instituts de sondage qui rechignent à faire leur travail ou de la majorité des médias transformés, notamment pour les médias publics, en outils de propagande au service du président sortant.

La présidentielle 2024 se déroule, indéniablement, sous le signe de la peur, au grand dam des électeurs. La peur n’a cependant pas sauvé les agneaux de l’abattoir. Nos politiciens et nos partis ont préféré le déshonneur à la guerre, ils ont eu le déshonneur et ils auront la guerre.

 

Raouf Ben Hédi

01/10/2024 | 11:33
6 min
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Commentaires
Salutations
Le parti politique Ennahdha est la peste du monde politique tunisien!
a posté le 02-10-2024 à 11:32
Ennahdha a falsifié l'élection de 2019 de peur de NK, a acheté des voix électorales, a utilisé les mosquées pour généraliser sa propagande et a soutenu la corruption et les corrompus.

Ceux qui rêvent encore du retour du clan RG sur la scène politique tunisienne, ont le droit de continuer à rêve...
Carthage Libre
Ni RG ni KS
a posté le à 12:26
C'est simple, non ?

Les 2 sont cramés, terminés, FINIS
Bizertin
Je n'attend pas
a posté le 02-10-2024 à 10:16
sur les partis pour me dicter mon choix. Moi en cas je voterai le 4 octobre pour Ayahi Zammel.
C'est un jeune ingénieur et par expérience personnelle il doit avoir des idées plein la tête comme tous les ingénieurs pour sortir la Tunisie de ce faux pas. Ras le bol des littéraires et des de hommes de loi.
Il y a une condition à respecter qui demande 1/2 heure de son temps :C'est d'aller voter par millions si on veut changer de destinée et récupérer notre démocratie..
Gg
Comment voter?
a posté le 02-10-2024 à 10:13
Sachant que les bulletins de vote sont imprimés depuis des semaines et ne comportent que 3 noms, comment fait on pour voter pour un autre candidat?
Si on le rajoute a la main, en principe le bulletin est déclaré nul.
Pour obtenir un résultat (incertain), il faudrait une participation massive avec un très grand nombre de bulletins modifiés. Alors, peut être, l'election pourrait etre rejouée...
Qu'en pensez vous?
Bizertin
Il faut mettre une croix
a posté le à 11:44
sous chaque photo de votre choix. Il faut voter que pour une seule personne, Si on écrit à la main le nom de quelqu'un d'autre votre bulletin sera annulé et ne sera pas compté sur le résultat. Ce n'est pas ça qui annulera l'élection.
Bacchus
Quand l'âne braira à la mer (kiffe ennaha9 el bhim fil el bhar.
a posté le 02-10-2024 à 10:07
Qu'on le veuille ou pas en Tunisie à l'échelle nationale, il n'y a que 2 partis politiques le PDL et la Nahda, car un mouvement politique qui ne pourrait mobiliser des dizaines de milliers de militants ne pourrait avoir le statut de parti politique. D'ailleurs ceux sont les seuls partis qui pourraient obtenir lors d'élections un score à 2 chiffres avant la virgule. Les autres partis, certes, le nombre de leurs chiffres pourrait tendre vers l'infini mais après les zéro virgules. Le problème de la Tunisie, c'est le culte de la personnalité et l'incompétence à gérer les évènements en fonction de la situation à l'instant T. Vu que sa présidente est incarcérée, pour écarter tout équivoque et pour optimiser ses chances, le PDL aurait pu présenter une personnalité destourienne intègre et fidèle à Moussi autre que celle-ci ; mais ceci, ne se passe que chez les gens intelligents, les russes par exemple Medvedev président et Poutine premier ministre. Et vu le nombre relativement considérable des militants du PDL à travers la République, leur candidat aurait pu récolter le double des parrainages demandés, sans difficulté et sans détour. Et cela aurait été de même pour la Nahda. Mais avec des si la Tunisie serait une démocratie.
Forza
Une lâcheté de la Nahdha et du PDL
a posté le 02-10-2024 à 09:27
Qui veulent apparemment monétiser leur silence. Si leurs supporteurs votent Zammel, Saied n'aura aucune chance de rester à Carthage.
Fares
Consignes
a posté le à 11:10
J'ai l'impression que pas mal de Nahdaouis sont pour voter Zammel, comme Maher Dhouib par exemple. Par contre on n'a pas entendu du tout Abd Allatif Al Makki ces jours-ci.

Peu importe les partis, les 2.7 millions qui ont voté pour un inconnu en 2019 et nous ont mis dans cette situation ont une obligation morale de corriger leur erreur et voter pour Zammel, il n'y a pas trop le choix.
Salutations
il ne faut pas tomber dans l'erreur commune!
a posté le 02-10-2024 à 08:36
Certes, Il est temps que KS parte le 06.10.2024 à la retraite, par contre plus jamais de RG et de son clan. Il ne faut pas tomber dans l'erreur de faire confiance au clan RG.

Le clan diabolique RG est à l'origine de tous les malheurs de la Tunisie. Le clan RG a falsifié les élections de 2019, a acheté les voix des électeurs, il a encouragé le tourisme parlementaire (piquer [voler] et acheter les députés des autres partis politiques afin d'avoir la majorité absolue), il a laissé ses adhérents s'infiltrer en tant que candidats à l'élection législative en d'autres partis-politiques et de les récupérer après le vote, etc.

Par contre KS est allé trop trop loin avec les emprisonnements abusifs concernant la liberté d'expression.

La Tunisie a besoin aujourd'hui du changement bien que KS a fermé la porte à la compétence tunisienne de se porter candidate à la prochaine élection présidentielle. Il ne nous a laissé que de "maigres" choix....
airoud123
@JILANI
a posté le 02-10-2024 à 07:45
je t'invite a consulter la loi sur les chèques sans provision, et surtout l'article 412 de la loi. votre président se contredit (d'ailleurs ce n'est pas nouveau) , il a foutu un DG des DC d'une banque étatique en prison parce qu'ils ont octroyé des "présumés crédits" sans garanties. et maintenant au niveau l'article 412 de ladite oblige les banques a octroyé des crédit sans garanties ni intérêts !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!( 3la rahmette el waldin), ne parlons pas de la loi même c'est du jamais vu dans le monde entier.
donc votre président a mis des supposés malfrats pour créer d'autres. tazmiiiiiiiiiiiiiiiir
Dd
Où est Gg le frenchi de servive ?
a posté le 02-10-2024 à 00:19
Alors? Toujours pas de com?
Pas de rétribution sur cet article?

J'attendrai...le jour et la nuit...ton retour...
Gg
Ca y est...
a posté le à 10:16
...c'est fait!
Bonjour chez toi :-)
Ahmad
Silence radio
a posté le 01-10-2024 à 22:35
Silence radio de la présidence sur la guerre en Palestine/ Liban?
Mamadou
Consigne de vote
a posté le 01-10-2024 à 17:03
Voter Ayachi Zammel , c'est voter utile .

A bon entendeur salut .
Ameur k
Des commerçants non patentés
a posté le 01-10-2024 à 14:57
Des boutiques d épicier pas des partis...aucun fondement intellectuel ni militant...
'?a prouve une chose , c es qu on est des peuples ss développés à des années lumières des devoirs citoyens et de la culture de mocratique
voter en masse
votez
a posté le 01-10-2024 à 13:21
bien dit MR RBH ."Nos politiciens et nos partis ont préféré le déshonneur à la guerre, ils ont eu le déshonneur et ils auront la guerre" "C'est clair, les partis politiques et les politiciens ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités"
allez voter grand peuple de présidents et leaders
Carthage Libre
Consigne de vote PDL de Mme Abir Moussi
a posté le 01-10-2024 à 12:36
A mes amis du PDL que j'ai rencontré durant la superbe et grande manif de samedi :

je sais que Zammel a eu des altercations avec notre Abir Moussi, je sais qu'il a rencontré le Guide Suprême islamique en 2020 et s'était presque allié avec lui, mais comme je vous ai dit, il ne faut pas boycotter, car c'est ce que le Diktatour veut : aller voter pour ce Zammel, faites moi confiance !! On a pas le choix !:! Notre candidate, il l'a foutu gratuitement en prison et si le Diktatour se maintien, elle y restera des années !!

Mes soeurs et frères du PDL : ALLEZ VOTER ZAMMEL EN MASSE, et ce n'est pas une question de coeur mais de raison ; l'heure est grave!
Saga
pas le choix
a posté le à 19:18
même conclusion,
Votez Zammel
Larry
EFFECTIVEMENT
a posté le à 14:50
Il FAUT ALLER VOTER ...
ET POUR AYACHI ZAMMEL

Pour ne plus supporter la dictature de KS pendant encore quelques années !...
The Mirror
Citoyen Tunisien, tu es convaincu par Kais Said, va VOTER pour le garder, tu n'es pas convaincu par Kais Said, va VOTER pour le faire remplacer
a posté le 01-10-2024 à 12:10
Une élection présidentielle n'est pas une affaire de partis politiques, ou d'ONG, ou de clubs de football.

Une élection présidentielle est un contrat personnel entre le citoyen et le candidat. Dans cette action élective, le citoyen agit en âme et conscience, pour choisir son candidat.

Sous le régime Ghannouchi, le titre CITOYEN a été jeté à la poubelle. Avec Ghannouchi, le candidat n'a pas de citoyens à convaincre, il a plutôt des chasseurs de primes, qui cherchent à vendre leur billet de vote au plus-disant.
Tout cela était la pratique standard sous le régime Ghannouchi.

Sous le régime Said, le candidat s'adresse à Monsieur le Citoyen pour solliciter sa voix.

Le problème est le suivant:

Plusieurs candidats utilisent la méthode Ghannouchi dans les élections Said. D'où, la falsification de parrainages et tous les problèmes qui en découlent.

Monsieur le Citoyen, va voter dimanche prochain, et libre à toi de voter conformément à tes convictions.
jilani
De quels partis, tu penses pourvoir les réveiller
a posté le 01-10-2024 à 11:48
Tous mes voisins vont voter pour KS même ceux qui ne vont jamais dans les mosquées, pour qu'il n'y est pas de retour en arrière et que les malfrats restent en prison comme ce Ltaief et tous ces soi-disants hommes d'affaires qui prennent des prêts sans les rembourser.
riri
a bon qui?
a posté le à 09:28
bravo,
et comme tout vos voisins sont de pauvres gens aigris, peu éduqués, pauvre et vengeurs prêt a croire les menteurs, tout va très bien se finir lol lol.

PS: quels malfrats sont en prison?

on entend parler de comploteurs blablabla? qui sont ils en prison svp?

pff que du vent et des mensonges. Ceux que vous soutenez se moquent bien de vous !

lambda
jilani parle pour ne rien dire
a posté le à 14:23
tu peux me citer un seul crime de ltaief ? un seul, juste un seul ! un crime puni par la loi, bien entendu !
et tu peux me citer un article du code pénal que ce soit en tunisie ou à l'étranger qui punit quelqu'un pour ne pas avoir remboursé sa dette bancaire ? Quand on prend un crédit, la banque prend des garanties, fait des hypothèques et oblige l'emprunteur à souscrire une assurance. En tout état de cause, celui qui ne rembourse pas son crédit n'entre pas en prison. Si Jilani, vous parlez pour ne rien dire et vous reprenez la propagande mensongère du pouvoir