| 18-02-2019 15:09
De toutes les façons, les deux personnes n'ont pas vécu à la même époque.
Bourguiba, était avant tout, un visionnaire.C'était un garçon doué d'une intelligence vive. Plus tard, étant adulte, il avait compris, que l'on ne pouvait battre le colonialisme, que sur le plan du droit.C'était là son génie.
Plus tard, Chef d'Etat, Habib Bourguiba, savait que l'on ne pouvait instauré une démocratie dans un pays illettré.Clairvoyant, autoritaire et il le fallait à cette époque, il avait poussé, non sans difficulté et en face des réticences, le pays vers la modernité.
Je lui reproche beaucoup de choses :
*Artisan de l'élimination de Salah Ben Youssef. Il pouvait le laisser vivre son exil. Le faire assassiner, c'était contre-productif. C'était un crime de sang.
*Le fait de faire exécuter, ceux accusés du complot de 62, était inconcevable. Il pouvait les emprisonner, tout au plus.
*Refuser l'élargissement du Parlement, dans les années 70, en tendant la main aux opposants laïques. Il avait récolté pour son obstination, la résurgence des mouvements islamistes radicaux. Agé, il avait perdu la main. Le coup d'Etat médical de Ben Ali, en était une conséquence.
Le docteur Marzougui :
*Ce militant des droits de l'homme, impulsif et instable dans ses visions politiques, ne peut pas briguer un mandat lourd, comme celui d'un Chef d'Etat. Une grosse bouchée pour lui.
Les islamistes, l'avaient laissé faire en 2011. Ils avaient besoin de soutien.Le résultat, on le connaît.
Bourguiba, était avant tout, un visionnaire.C'était un garçon doué d'une intelligence vive. Plus tard, étant adulte, il avait compris, que l'on ne pouvait battre le colonialisme, que sur le plan du droit.C'était là son génie.
Plus tard, Chef d'Etat, Habib Bourguiba, savait que l'on ne pouvait instauré une démocratie dans un pays illettré.Clairvoyant, autoritaire et il le fallait à cette époque, il avait poussé, non sans difficulté et en face des réticences, le pays vers la modernité.
Je lui reproche beaucoup de choses :
*Artisan de l'élimination de Salah Ben Youssef. Il pouvait le laisser vivre son exil. Le faire assassiner, c'était contre-productif. C'était un crime de sang.
*Le fait de faire exécuter, ceux accusés du complot de 62, était inconcevable. Il pouvait les emprisonner, tout au plus.
*Refuser l'élargissement du Parlement, dans les années 70, en tendant la main aux opposants laïques. Il avait récolté pour son obstination, la résurgence des mouvements islamistes radicaux. Agé, il avait perdu la main. Le coup d'Etat médical de Ben Ali, en était une conséquence.
Le docteur Marzougui :
*Ce militant des droits de l'homme, impulsif et instable dans ses visions politiques, ne peut pas briguer un mandat lourd, comme celui d'un Chef d'Etat. Une grosse bouchée pour lui.
Les islamistes, l'avaient laissé faire en 2011. Ils avaient besoin de soutien.Le résultat, on le connaît.
