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Chiens errants – Manque de refuges, abattage... une gestion chaotique
30/09/2023 | 10:30
10 min
Chiens errants – Manque de refuges, abattage... une gestion chaotique

 

Anarchique. C’est le moins que l’on puisse dire de la gestion des animaux errants en Tunisie, les chiens en particulier. La question pose un sérieux dilemme. En l’absence d’une politique claire, chaque commune agit suivant les moyens disponibles.

 

Si certaines ont réussi à dégager des budgets pour construire des centres d’accueil et des refuges ou du moins organiser des campagnes de stérilisation et de vaccination pour pallier l’éventuelle menace que les chiens errants représentent, d’autres se contentent encore de l’abattage pour réduire les meutes qui errent jusque dans les quartiers résidentiels à côté de bennes grande ouvertes et de trottoirs jonchés d’ordures. 

« C’est bien triste ce qu’il se passe. Cela me déchire le cœur… les gémissements et les cris de ces pauvres bêtes massacrées, mais que faire ? L’abattage est bien une pratique barbare. N’empêche, cela me semble la meilleure solution pour protéger nos enfants. J’ai deux gamins de sept et douze ans à qui j’interdis la rue, car j’ai bien peur qu’ils ne se fassent attaquer par la horde de chiens qui rôde dans le quartier », nous affirme un habitant de la banlieue nord de Tunis, que nous appellerons H. « Ils sont de plus en plus nombreux et ne portent pas de tags. Ce qui signifie qu’ils ne sont pas vaccinés et cela représente un réel danger », ajoute-t-il.  

H. n’est pas le seul à considérer l’abattage comme une solution radicale, mais efficace par moment. Ils sont nombreux à partager le même avis et font pression sur les municipalités pour organiser des campagnes d’abattage. La menace étant bien réelle dans certains endroits. Qui ne se rappelle pas la tragique histoire de la jeune collégienne morte des suites d’une agression de chiens errants à Gabès ou les meutes s’attaquent même au détail dans les zones rurales. 

Des drames pareils, il y en a eu, et peuvent se reproduire à tout moment dans un pays où la rage existe et tue encore, en dépit des efforts de la Commission nationale de lutte contre la rage et du ministère de l’Agriculture lequel organise des campagnes annuelles gratuites de vaccination. Sur les trois dernières années, il y a eu quinze décès à cause de la rage. Les cas d’agression par des animaux suspects a, également, augmenté selon la direction des soins de santé de base relevant du ministère de la Santé, de 30.514 en 2010 à près de 42.000 en 2022, dont 31% par des chiens errants. Dans le monde, c’est en Afrique et en Asie principalement que la rage tue des dizaines de milliers de personnes dont 40% des enfants de moins de quinze ans, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).  

Face à la prolifération des chiens errants qui sont potentiellement porteurs de la rage, les autorités ordonnent un abattage périodique au grand désarroi des associations de protection des animaux. En juillet 2022, les maires des différentes communes du Grand Tunis ont été appelés à mener une opération à grande échelle en attendant la construction de refuges. Les différentes communes ont, également, été invitées à travailler sur l’aménagement d’espaces d’accueil, de stérilisation et de vaccination pour les chiens errants. Or, jusqu’aujourd’hui rares sont les communes qui disposent de tels espaces et les coups de feu qui viennent déchirer le silence nocturne ne s’estompent toujours pas. Si certaines communes penchent vers cette solution radicale, c’est parce qu’elle est moins coûteuse à leur sens et le résultat est instantané en cas de forte population et de cas de rage déclarés. En effet, on peut abattre jusqu’à une dizaine de chiens en moyenne par campagne. Cependant, une fois ceux-ci enterrés, d’autres naissent et rebelote. Une chienne de grande taille peut, notons-le, avoir jusqu’à deux portées par an avec en moyenne six chiots par portée. 

Abattage, une pratique nécessaire ?

Pour certains, il s’agit là du syndrome du singe. Cette pratique qu’est l’abattage, fortement critiquée et condamnée par les défenseurs des animaux est jugée inefficace sur le long terme, sans parler du gros problème qu’elle pose sur le plan éthique de par la violence que cela implique. Pour d’autres, elle est nécessaire. C’est du moins ce qu’avance un vétérinaire que nous avons interrogé à l’occasion. Propriétaire d’une clinique privée, le médecin affirme avoir été confronté à plusieurs cas de rage chez des chats domestiques mordus ou griffés par des chiens errants, ce qui représente un risque et pour les animaux domestiques et pour leurs propriétaires. À son sens, l’abattage est par moment la solution la plus efficace en cas d’épidémie. « La stérilisation et la vaccination sont efficaces comme moyens de prévention. Or là, nous sommes face au danger. La rage est bien plus répandue que ce que l’on croit. Ce qui est, en plus, préoccupant avec cette maladie, c’est que les premiers symptômes ne se déclarent qu’après quatorze jours de l’exposition au virus et trois à quatre jours avant que l’animal ne décède », explique-t-il notant que les deux solutions doivent, parfois, coexister pour éradiquer les maladies dont les chiens errants peuvent être porteurs, la rage en premier. 

Une autre vétérinaire travaillant dans une clinique vétérinaire à Tunis, nous confirme également que la situation est assez inquiétante surtout que l’incidence de la rage s’avère élevée en Tunisie. Notant la gravité de cette maladie très polymorphe, elle a soulevé une problématique supplémentaire ; la disponibilité du traitement dans les hôpitaux de la Tunisie. L’idéal, selon notre interlocutrice, est de se rendre à l’Institut Pasteur en cas d’exposition au virus – morsure, griffure et salive d’un animal suspect – sachant que le protocole est tout de même lourd et nécessite précaution et précision, mais à défaut, c’est dans les hôpitaux que la prise en charge gratuite se fait, si toutefois le traitement est disponible ; c’est-à-dire le vaccin antirabique et les immunoglobulines antirabiques ou des anticorps monoclonaux, dans certains cas. La vétérinaire a rappelé, également, l’importance de laver la plaie convenablement à l’eau et au savon vert pour ainsi réduire jusqu’à 50% la charge virale, soulignant que le temps d’incubation du virus dans l’organisme dépend de la zone de pénétration du virus. « Le virus s’attaque aux nerfs. Plus la zone touchée est nerveuse, plus le temps d’incubation se réduit », précise-t-elle citant comme exemple la tête, les mains et l’appareil génital. 

L’issue de la maladie, qui touche tant les chiens que les chats errants et bien d’autres espèces, étant fatale, explique ainsi le recours périodique à l’abattage. La pratique vient, en effet, soutenir les efforts de prévention, qui restent visiblement insuffisants.  

Alternatives 

La municipalité de Tunis et quelques autres communes, l’Ariana entre autres, ont intensifié l’approche TNR (pour Trap Neuter Release/attraper, stériliser ou castrer, relâcher) surtout que le grondement des voix qui appellent à bannir l’abattage ne cesse de grandir. Début septembre, la célèbre star du cinéma français et fervente défenseuse de la cause animale, Brigitte Bardot, avait, rappelons-le, adressé une lettre ouverte au président de la République, Kaïs Saïed, l’appelant à mettre un terme aux massacres des animaux errants en Tunisie.  

Une source au sein de la municipalité nous a indiqués que des agents étaient mobilisés pour capturer, vacciner et stériliser les chiens errants. Les opérations sont quotidiennes avec un focus sur certains « point noirs », nous a-t-on assuré. C’est dans un centre à côté du zoo du Belvédère que cela se passe. Les animaux sont ensuite remis en liberté sur site là où ils ont été capturés initialement. Les animaux deviennent ainsi moins envahissants et le risque d’exposition à la rage se trouve réduit (le vaccin contre la rage est rappelons-le connu pour avoir une longue validité. Une seule injection peut être valable d’un à trois ans en fonction du vaccin utilisé). D’ailleurs, les efforts de certaines municipalités ont été constatés dans plusieurs quartiers. À cité Ennasr, par exemple, plusieurs groupes de chiens errants ont disparu pour ensuite réapparaître portant des tags aux oreilles et stérilisés, selon les témoignages que nous avons recueillis. 

« C’est rassurant de les voir porter des tags. Certes ils ont l’air dociles, mais le fait de savoir qu’ils ont été vaccinés ne peut que nous réconforter, surtout que je vois des enfants s’en approcher pour les caresser ou leur donner à manger », nous affirme une résidente du quartier. 

Si la solution TNR a fait ses preuves dans plusieurs pays, il n’en demeure pas moins, qu’elle reste coûteuse et ses résultats ne sont effectifs qu’à long terme. La population de chiens ne pouvant se reproduire, ne se réduit qu’à la mort des animaux après plusieurs années. Idéalement, la solution TNR devrait être consolidée avec la création de refuges où les animaux capturés peuvent être placés et proposés à l’adoption. 

La Marsa fait partie des communes qui disposent d’un refuge municipal pour chiens errants. Le projet lancé depuis 2018 n’a pu être concrétisé que quatre ans plus tard en février 2022 grâce aux efforts conjoints des municipalités de la Marsa, de Carthage et de Sidi Bou Saïd ainsi que les équipes de l’Institut Pasteur de Tunis et des membres de la société civile. 

Ni politique, ni loi 

Malheureusement ces initiatives se comptent sur les doigts de la main. Le tout premier à avoir vu le jour est celui de Soliman. Il a été construit dans le cadre d’une initiative conjointe entre la mairie de Soliman et l’association l’Arca di Noè. La municipalité avait en effet fourni le terrain pour la construction de cet espace qui accueille chiens et chats. Les animaux de la région qui y sont placés « sont soignés, vermifugés, déparasités, vaccinés, identifiés, stérilisés ou castrés, prêts à être adoptés ». 

Les initiatives privées sont, également, rares. Les associations de protection des animaux manquent cruellement de ressources et certaines ont fermé depuis belle lurette. Le cas de la SPA Tunisie n’est qu’un exemple. Créée en 1910 à l’initiative de plusieurs intellectuels français, alors que la Tunisie était sous protectorat, la SPA a été nationalisée après l’Indépendance. Elle a fermé ses portes définitivement en décembre 2010. La SPA Tunisie disposait de six centres qui accueillaient non seulement les chats et les chiens, mais également d’autres animaux tels que les équidés abandonnés. Les centres opéraient également de vastes campagnes de stérilisation et de vaccination. 

En dehors de la Capitale, il existe pour le moment quelques refuges à Djerba, à Nabeul et Sousse. Celui de Sousse est, d’ailleurs, en cours d’extension à l’initiative de l’association « Le jardin des anges ». 

Le manque de moyens chez les municipalités n’est pas le seul facteur derrière la gestion chaotique de ce phénomène. Faute de politique globale efficace et d’une loi muette face aux droits des animaux errants, les bêtes en état de divagation restent voués aux gémonies. Le Code pénal tunisien ne protège que les animaux domestiques et le bétail. La loi punit, en effet, « les mauvais traitements sur des animaux appartenant à des tiers (…) et ceux qui exercent publiquement des mauvais traitements envers les animaux domestiques dont ils sont propriétaires ou dont la garde leur a été confiée ». Les quelques initiatives législatives qui devaient être déposées au Parlement lors de la dernière législature ont, elles, été étouffées dans l’œuf et enterrées au moment où le président de la République, Kaïs Saïed, a barricadé la porte de l’Assemblée des représentants du peuple et l’a scellé avec un char, le 25 juillet 2021. 

 

Nadya Jennene 

30/09/2023 | 10:30
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Commentaires
Françoise
Ragr
a posté le 16-02-2024 à 22:32
Pas seulement les chiens sont porteurs de rage... même les rats... pourquoi n'organisent pas une campde vaccination pour les humains?
Nord-africain
L égouisme des musulmans!
a posté le 02-10-2023 à 19:08
@Abdelaziz,tout être vivant a le droit de vivre sur notre planète,pas exclusivement les humains!YA waldi zayd!Les occidentaux sont les vrais rahmatane lil3alamine!Ils s occupent de la faune et de la flore en plus des humains!Une organisation américaine est en train de collecter des fonds pour les animaux doméstiques touché par le sinistre au Maroc!Nos musulmans se remplissent le ventre,trouvent du plaisir à dénigrer les autres et s en foutent du devenir de la planète et de ses habitants!!
Abdelaziz
Critique
a posté le 02-10-2023 à 17:16
Pour ces chiens errants ce n'est pas seulement leurs morsures qui inquiètent mais aussi leurs aboiements la nuit, résultats insomnie pour plusieurs personnes, ces dernières se trouvent parmi eux les chauffeurs de taxi,de bus, de métro, des médecins et etc... n'est ce pas un problème pour leurs rendements et aussi pour l'économie du pays (( pas seulement morsures mais aussi aboiements..)) que Dieu nous protège.
Nord-africain
Nos musulmans...!
a posté le 01-10-2023 à 21:30
Les Arabes et leurs élèves musulmans ne savent rien faire de bien dans la vie!Ils passent toujours à la solution facile(abattage)même si ça contredit notre religion qui nous recommande de prendre soins des animaux domestiques.Les musulmans adorent ce qu ils mangent,ainsi vous les verrez prendre un morceau de pain ramassé dans la rue et le mettre sur le mur!Ils nourrissent les ovins et les bovins parce que ces derniers leur donnent chair,lait et laine,les chats et les chien Niet en général!Si donnes à manger à un chien ou à un chat,tu donnes directement à Dieu parce que tu n attends pas de lui une contrepartie!Allah ihdina!
TRE
On a besoin de plus de services psychiatriques immédiatement !
a posté le 01-10-2023 à 19:44
Des hommes-chiens à Berlin exigent leur existence comme minorité, oui c'est ca à Berlin !
Les hommes-chiens à Berlin font sensation au niveau international avec une action bizarre
A Berlin, un étrange rassemblement a fait sensation. Plus de 400 personnes se sont rassemblées sur la Potsdamer Platz, déguisées en chiens.

Pour se faire remarquer dans une ville aussi cosmopolite que Berlin, il faut vraiment beaucoup de choses. Mais 400 personnes ont tout de même réussi à faire parler d'elles au niveau international. Ils se sont rassemblés à la gare de Potsdamer Platz et ont rivalisé d'aboiements et de hurlements.

Comme le rapporte le "New York Post", cette action inhabituelle a suscité moqueries et railleries en ligne. Certains utilisateurs ont ironiquement appelé à prévenir la protection des animaux pour mettre fin à la situation.

Chercher sur google: Hunde-Menschen

TAHAR
Bienvenue dans le nouveau monde M. Abel Chater !
a posté le à 20:29
Je ne suis pas obligé de tout approuver. chacun ses goûts... très déconcertant tout cela.... surtout les miaulements... cringe

Ce n'est pas un monde dans lequel je veux vivre...
VIO
Qu'est-ce qu'il n'y a pas ?
a posté le à 20:22
Est-ce qu'ils paient aussi l'impôt sur les chiens ?
C'est la fin de la décadence ?
Abidi
Victimes
a posté le 30-09-2023 à 23:18
Allez dire aux familles des 4 victimes mortes mordues par des chiens errants enragés qu'ils ne faut pas abattre ces chiens même s'ils contaminent toute la population et la decime ,ce n'est pas grave,la priorité c'est aux immigrés clandestins et aux chiens errants et au diable les tunisiens,
ourwa
@ Abidi
a posté le à 16:35
" Allez dire aux familles des 4 victimes mortes mordues par des chiens errants enragés qu'ils ne faut pas abattre ces chiens même s'ils contaminent toute la population et la decime ,..." ; Les cas de rage atteignant des humains en Tunisie, cas en progression, ne sont un secret pour personne, c'est comme le covid...que ce peuple irresponsable croit être disparu, alors que le ministère de la santé affiche parfois des décès hebdomadaires, entre 1 et 7... alors que dans d'autres pays, qui avaient éradiqué la rage depuis des décennies, l'on annonce sur tous les médias, dans les hôpitaux, les mairies etc... une nouvelle et gigantesque campagne de vaccination anti-covid. La Tunisie se contente de convoquer par sms à une énième dose de vaccin les personnes dites à risque, vieilles et vieux. Les moins jeunes ? qu'ils crèvent...surtout qu'elles ont toujours boudé, à l'instar de l'ensemble de la population, le port du masque et le respect de l'éloignement physique dans les espaces publics...
A la suite de votre texte, cité plus haut, vous poursuivez : " ,ce n'est pas grave,la priorité c'est aux immigrés clandestins et aux chiens errants et au diable les tunisiens," (sic). Nous admirons comme il se doit, nous immigrés dits " clandestins" et énormément de Tunisiens votre génie en comparant ces immigrés et nos chiens, enragés ou pas... Que souhaiteriez alors, sur la base du début de votre texte, abattre en masse ces chiens ( pourquoi pas !), mais aussi dans la foulée tous les immigrés dits clandestins africains ? Votre président, quand il a fait sa fameuse déclaration en février dernier à propos de ces immigrés qui "menaceraient de changer la configuration démographique de la Tunisie", à l'instar des mises en garde des français le Pen et Zammour, avec leur théorie fasciste et raciste du "grand remplacement" en France, votre président, donc, savait à quel peuple il s'adressait, le sien propre, celui qu'il avait dénommé bien avant '"aschâab yourid"... Ce peuple là, malheureusement, semble avoir adopté aveuglément ces hautes considérations philosophiques de son président, adopté et appliqué...notamment à Sfax et ses environs et même dans le désert aux frontières avec l'Algérie et de la Libye. "On achève bien les chevaux", exprime la citation...alors pourquoi pas les immigrés, en même temps que les chiens ? diriez-vous ?!... Raciste et fasciste un jour, islamo-fasciste toujours !
ourwa
@ BN
a posté le à 18:25
Cette réaction à Abidi, je l'ai postée le 01/10/2023 et vous l'avez publiée...en omettant la date précise, mais en précisant l'heure... Ce n'est pas la 1ère fois que vous agissez ainsi, escamoter la date; est-ce ainsi que vous prétendez être " un média clair et honnête, honnête envers votre ligne éditoriale et honnête envers un vrai journalisme...sans tâches ? ". Je pense que vous êtes un média-caméléon, souvent affublé des oripeaux d'un journalisme-girouette qui aurait sa propre rose des vents... A défaut d'avoir des arguments convaincants pour réagir à ce post, en dehors de votre tarte aux blettes nommée votre " charte éditoriale" et ses scories comme édictées par les obligations soumises, pour "appréciations", à vos " modérateurs"...pour censurer les commentaires de vos lecteurs, les oblitérer...ou omettre la date de leur envoi et leur édition. Que vous éditiez ma réaction ou non, il me suffit de savoir d'avance que votre modératrice du moment l'ait lue, ou lue l'ait communiquée au gourou de votre boite...
Hamza Nouira
Et bien....
a posté le 30-09-2023 à 20:13
Avez vous vu un cas de rage chez les humains. C'est la mort qui attends. Allez sur youtube et vous verrez que les gens atteint de la rage ne peuvent pas boire d'eau. Ils deviennent hydrophobe. Mon Dieu. Je vous assure que ce n'est pas agréable.

De plus les chats mordus et atteint sont ensuite souvent au contact des enfants.

Alors il y a un choix difficile à faire.

Il faut abattre les chiens errants!

La vaccination n'est plus possible puisque même les Tunisiens ont difficilement accès aux médicaments en général actuellement. Si on plus on doit vacciner les chiens errants cela devient du n'importe quoi.

Il y a 1 choix à faire. Un choix douloureux. Mais c'est la vie des enfants et de nos familles qui sont en danger.

Il est temps que l'état actuel puisse agir et vite pour l'abattage rapide des chiens.

Ensuite il faudra réguler l'adoption des chiens et identifier les possesseurs d'animaux afin de punir l'abandon de ces animaux. Créer ou améliorer les refuges et bien sûr vacciner ceux qui sont dans ces refuges.

C'est une course contre la montre.

********
Les chiens errants
a posté le 30-09-2023 à 17:01
Posez-vous la question '?
pourquoi ils se sont multipliés ces dernières années ?
Tant que vous ne traitez pas vos ordures, il y aurait des chiens, des chats, même les sangliers.
Remédier à vos ordures et ca ira mieux
La Tunisie est une décharge à ciel ouvert.
Les poubelles puent et débordent dans toutes rues, les odeurs nauséabondes.

Traitez ce problème et ca ira mieux
ourwa
Quel monde contaminé par tant de virus!
a posté le 30-09-2023 à 16:18
" L'approche TNR (pour Trap Neuter Release/attraper, stériliser ou castrer, relâcher)", semble une très bonne méthode, mais elle serait appliquée par une poignée de commune. Même si les résultats escomptés, la réduction du nombre des chiens errants, seront évidemment dérisoires, il faut la généraliser sur l'ensemble du territoire et c'est de la responsabilité de l'Etat de doter les communes pauvres des moyens financiers pour faire face à ce danger. Oui, Danger, car depuis quelque temps, souvenons-nous, les cas d'atteinte de la rage est en progression ( cf les médias et les articles de BN). Or, pour que l'Etat, passé et actuel se décarcasse pour préserver la santé publique, celle des adultes et surtout des enfants, il faudrait attendre les années 3000...et encore. Je serais tenté de soutenir les aboiements des " défenseurs de la cause animale" et autres " écologistes de pacotille" qui hurlent à la mort en protestation contre l'abattage épisodique des chiens errants- et les chats errants alors?- il faudrait choisir...ou englober chiens et chats errants dans la même éradication par balles...
Chiens errants éventuellement porteurs de la rage, ni sérieusement soumis à la solution TNR sur l'ensemble du territoire, ni abattus en masse, éradiqués...me font penser à la politique et aux stratégies de KS dans le but d'éradiquer les idéologies islamo-fascistes enragées du pays, à la va-comme-je-te pousse; un pas en avant et deux pas en arrière ( cf la déclaration de KS rapportée par BN et affirmant son attachement au koran et à la chariâa). La rage, voici le danger qui menace le pays, pas seulement en ce moment et dans l'avenir, mais depuis au moins 60 ans, rage biologique et virale, rages idéologiques prédatrices, totalitaires, absolues et liberticides... Dans ce sens, faudrait-il que l'Etat sauve le soldat ghannouchi, gravement atteint par le virus islamo-fasciste et qui menacerait de "se suicider" par la faim? Bien sûr, c'est son devoir "d'humaniste" et de "défenseur des droits humains". Le ghannouchi n'est pas un chien atteint de la rage. Il est pire.
naceur fah
Tous les moyens sont bons
a posté le 30-09-2023 à 14:21
Tous les moyens sont bons pour éradiquer ces bêtes qui ont pris l'intelligente et mauvaise habitude de ne s'attaquer qu'aux enfants et aux vieillards. Il faut voir les statistiques rien qu'à l'institut Pasteur de Tunis.
Gg
Il faudrait aussi abattre...
a posté le 30-09-2023 à 11:44
...les humains errants agressifs ou malades.
Non?
Hamza Nouira
@Gg
a posté le à 20:15
Ils ont été mordu par ces chiens errants.... C'est pour ca.
Mohammed
Reprendre l'abattage seule solution
a posté le 30-09-2023 à 11:29
Un article biaisé qui reprend l'argumentaire des associations de défense des animaux. Vous auriez pu déjà préciser que Brigitte Bardot n'est pas une simple star de cinéma et une gentille défenseuse des animaux, c'est une femme d'extrême droite islamophobe et une soutien de Marine Le Pen. Allez voir les horreurs qu'elle dit sur les musulmans à chaque Aid. Que des tunisiens prennent au sérieux les propos de cette personne en dit long sur l'état de déliquescence intellectuelle qui touche le pays.
Pour info le protocole TNR est à l'origine conçu pour les chats et non pour les chiens, relâcher ces derniers dans la nature est criminel et irresponsable. Ce protocole est loin de faire l'unanimité même auprès des défenseurs des animaux et son efficacité n'est pas démontrée, une simple recherche sur internet d'articles académiques vous renseignera sur le sujet.

Les chiens errants se sont multipliés non pas à cause de l'abattage mais à cause de son arrêt depuis quelques années. C'est dans les municipalités où on a cédé à la pression de ces pseudos associations que c'est devenu un enfer. Même les chiens vaccinés portant des étiquettes sont dangereux, ils n'hésitent pas à s'attaquer notamment aux chiens domestiques qui se promènent avec leur maitre. J'ai déjà assisté plusieurs fois à des scènes où une meute s'en prend à un chien et son propriétaire car ils pénètrent sur leur "territoire". On a donc grâce à ces associations d'animaux une situation aberrante où c'est le propriétaire qui s'occupe avec soin et responsabilité de son animal qui est puni, alors que celui qui abandonne son animal dans la rue s'en tire et laisse la collectivité payer son irresponsabilité.

Les coups de feu des abattages ne sont pas agréables à entendre. Les aboiements incessants la nuit, les affrontements entre meutes aussi. Vous pensez que ca ne provoque pas des traumatismes psychologiques chez des gamins? Je n'ai rien contre le fait d'arrêter l'abattage si la solution est de mettre ces bêtes dans des refuges, avec la mise en place d'un vrai mécanisme de suivi des animaux adoptés qui permette de retrouver et de punir un propriétaire qui abandonne son animal dans la nature. Vu que le pays n'est même pas capable de payer de la farine pour le pain, on en est loin et nous n'avons clairement pas ces moyens, il faut donc reprendre l'abattage.

Et j'anticipe les réactions des pseudos moralistes qui vont me dire que je veux tuer des êtres vivants. Le poulet, le boeuf et le poisson que vous mangez quotidiennement sont des êtres vivants aussi. Les rats et les cafards aussi. Je doute que vous cohabitiez avec ces derniers dans vos maisons.
Goliadkine
Excellent article
a posté le 30-09-2023 à 11:14
Très bon article, bravo à la journaliste.
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