
La professeure universitaire et membre de l’instance politique du Front de salut national, Chaima Issa, a été laissée en liberté après son audition par le troisième juge d’instruction près le Tribunal militaire permanent de Tunis.
Son avocat, Samir Dilou, a indiqué dans une publication Facebook du 19 janvier 2023, que Chaima Issa faisait l'objet de poursuites en vertu du décret n°54 relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d'information et de communication suite à une déclaration médiatique du 22 décembre 2022.
Mme Issa est accusée d'avoir incité l'armée à désobéir des ordres directs, d'offense contre le chef de l'État et de répondre dans le but de porter atteinte à la sécurité nationale.
Lors de son audition, Chaima Issa a refusé de répondre à l’intégralité des questions posées par le juge d’instruction. Ce dernier avait décidé de lui interdire de voyager avant même de l’avoir auditionné.
Samir Dilou a qualifié l'enquête de procès politique et d'exploitation de la justice militaire afin de porter atteitne aux opposants au coup d'Etat entamé par le chef de l'État, Kaïs Saïed.
S.G
Désormais, bourgeois et leurs suiveurs sont amis de la mouvance.
On pourrait préciser, en fusant que leurs intérêts coïncident en ce qu'ils sont partisans d'un système où leur loi, la loi du plus fort, est la règle. Et, comme nos très chers "frères" musulmans d'apparence comme aurait dit un Sarkosy sont les chantres du capital, preuve qu'ils ont tout fait pour se constituer des fortunes indûment, et quiconque propose du fric ou en organise la collecte, gagne leurs faveurs et celles de dieu.
Puisque l'argent est Tout, peut tout acheter, du moins est-ce leur conviction, ils ont règné par ce moyen et continuent de rassembler autour d'eux de petits serviteurs appoinés.
Si par hypothèse, ce que je convois ici n'est pas exact, il serait normal que l'on me porte la contradiction, preuves et arguments à l'appui, et je suis preneur.
Alors que madame soit l'objet d'une mesure judiciaire ne doit émouvoir que ses supporters ou les partisans de l'islamisme.
Lesquels, et ce n'est pas une nouveauté, n'ont jamais rien respecté, ni la dignité, ni les lois, ni l'honneur et pas même la vie.
Dilou, avocat.
On a les soutiens qu'on mérite.