
Kaïs Saïed, candidat indépendant à la présidentielle, est né le 22 février 1958 à Tunis. Originaire de Béni Khiar dans le gouvernorat de Nabeul, il est marié à Ichraf Chebil, conseillère auprès de la Cour d’appel et vice-président du Tribunal de première instance de Tunis originaire de Monastir. Ensemble ils ont 3 enfants, deux filles et un garçon.
Kaïs Saïed est diplômé de la faculté de droit et des sciences politiques de Tunis. En 1985, il a obtenu un DEA en droit international public. Une année après, il a obtenu le diplôme de l’Académie internationale de droit constitutionnel. En 2001, il a été accordé un diplôme de l’Institut international de droit humanitaire à San Remo en Italie.
En ce qui concerne son expérience professionnelle, Kaïs Saïed a été de 1986 à 1999 enseignant à la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse. Entre 1989 et 1990, il a occupé le poste de rapporteur des commissions spéciales au sein du secrétariat général de la Ligue arabe. Lors de cette période, il était chargé de concevoir le projet d’amendement de la charte de la Ligue ainsi que celui du règlement de base de la Cour arabe de justice.
De 1990 à 1995, il était secrétaire général puis vice-président de l’Association tunisienne de droit constitutionnel. Il était également expert à l’Institut arabe des droits de l’Homme pendant 2 ans de 1993 à 1995.
En 1997, il est devenu membre du conseil scientifique et du conseil d’administration de l’Académie internationale de droit constitutionnel ainsi que président du centre de Tunis du Droit constitutionnel pour la démocratie.
De 1994 jusqu’à 1999, il était chef de département de droit public à la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse. En 1999, il enseignait à la faculté des sciences juridiques et politiques de Tunis.
Kaïs Saïed est l’auteur de plusieurs ouvrages en langue arabe dans la période 1985-2018. Il a écrit « Les relations entre la République tunisienne et le Groupe de la Banque mondiale » (1985), « Textes et documents politiques tunisiens » en collaboration avec le doyen Abdelfattah Amor (1987), « Les aspects juridiques dans le conflit irako-iranien » (1987), « Le procureur général de la République » (1987), « La Constitution tunisienne et les organisations internationales » (1987).
En 1989, il a rédigé « Le serment dans le droit constitutionnel tunisien » ainsi que « La liberté de la pratique des rituels religieux en Tunisie ». En 1993, « L’Islam et le suffrage universel » aussi bien que « Le contrôle de la constitutionnalité des lois en Tunisie ».
Il est, par ailleurs, l’auteur de « L’émergence de l’idée de la souveraineté dans la pensée arabo-musulmane » en 1994. Un an après, il a écrit « L’idée de la République en Tunisie » et en 1996, « Le droit dans la pensée arabo-musulmane ».
En 1997, il a écrit « Le sceau dans le droit constitutionnel tunisien » alors qu’en 1999, il a écrit « L’idée du Parlement en Tunisie ». 2 ans après, il a rédigé « L’indépendance constitutionnelle » et en 2002, « la Constitution et le statut personnel ».
« La chambre des conseillers ou le droit des deux palais » en 2004 ainsi que « Le pouvoir constituant sous la colonisation : l’Iraq et l’Afghanistan » en 2007. Ces 2 ouvrages ont été suivis par « Pages de la Révolution et pages de la Constitution » (2011), « L’islam est sa religion » (2018), « Cours sur la théorie générale de droit constitutionnel » et finalement « Cours des droits de l’Homme ».
Kaïs Saïed avait, de surcroît, pris part à de nombreux congrès et rencontres internationales durant sa carrière à l’instar des travaux du 2ème congrès international de l’Association internationale de droit constitutionnel en 1987 en France, des travaux du 3ème congrès international de l’Association organisé à Varsovie en Pologne en 1991.
A Toulouse (France) de 1993 à 2001, il a participé aux travaux des journées tuniso-françaises de droit constitutionnel et en 1996 au Maroc, à une rencontre sur le droit dans les pays du Maghreb arabe.
En 1997 à Nouakchott en Mauritanie, il a pris part aux travaux du Forum sur le contrôle de la constitutionnalité des lois. A Rabat au Maroc, il a participé aux travaux du Forum sur le pouvoir législatif dans les pays du Maghreb arabe en 1998.
A Beirut (Liban), il a participé aux travaux de la Conférence arabe sur le mouvement constitutionnel dans le monde arabe en 2002. Dans la même année à Amman en Jordanie, il a participé aux travaux de la Conférence internationale sur l’habilitation de la femme dans les pays arabes.
A Beirut en 2003, aux travaux de la Conférence arabe sur la bonne gouvernance dans les pays arabes et au Caire (Egypte), il a pris part à la discussion du rapport du développement humain dans le cadre de la Ligue arabe.
B.L
Commentaires (20)
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Félicitation au nouveau président
élections
Mr Le Président il va vous en falloir pour remonter ce pays
Comment gérer
Et sans aucune connaissance dans le domaine de la gestion va pouvoir chatter à tout azimut pour venir au bout de sa tâche...
Bonne chance.
Les jeux sont faits!
M: Kais Sayed élu président.
Laissons le président travailler et on verra avec le temps s'il est président de touts les Tunisiens ou président d'une partie de tunisiens.
Bonne chance M. le président.
Correction de mon post
En ce qui concerne son expérience professionnelle, Kaïs Saïed a été de
1986 enseignant à la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse
1987 enseignant à la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse
1988 enseignant à la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse
1989 Rapporteur + Vice Président + enseignant à la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse.
1990 Rapporteur + Vice Président + enseignant à la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse.
1991 Rapporteur + Vice Président + enseignant à la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse.
1992 Rapporteur + Vice Président + enseignant à la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse.
1993 Rapporteur + Vice Président + Expert + enseignant à la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse.
1994 Rapporteur + Vice Président + Expert + Chef droit public + enseignant à la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse.
1995 Rapporteur + Vice Président + Expert + Chef droit public + enseignant à la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse.
1996 Chef droit public + enseignant à la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse.
1997 Chef droit public + enseignant à la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse.
1998 Chef droit public + enseignant à la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse.
1999 Chef droit public + Enseignant à la Faculté des sciences + enseignant à la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse.
J'ai des doutes sur le mélange des genres....
J'ai constaté qu'il exerçait 2 job en moyenne durant son cursus professionnel!!
Et sur 2 années : il est devenu champion du monde en exerçant 4 job durant 2ans!!!
Vous allez penser que je suis 1 emmerdeur oui c vrai je suis 1 emmerdeur j'ai joué dans le film l'emmerdeur avec Brel-Lino Ventura-le grand blond avec 1 chaussure riouge!!!!!
Je m'adresse humblement à M BL de vérifier ses dates tout simplement et en toute courtoisie pour éclairer ma mémoire défaillante!!
Amicalement à TOUS
En ce qui concerne son expérience professionnelle, Kaïs Saïed a été
de 1986 à 1999 enseignant à la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse.
1986
1987
1988
1989 Rapporteur + Vice Président
1990 Rapporteur + Vice Président
1991 Rapporteur + Vice Président
1992 Rapporteur + Vice Président
1993 Rapporteur + Vice Président + Expert
1994 Rapporteur + Vice Président + Expert + Chef droit public
1995 Rapporteur + Vice Président + Expert + Chef droit public
1996 Chef droit public
1997 Chef droit public
1998 Chef droit public
1999 Chef droit public + Enseignant à la Faculté des sciences
Bravo kais saied
@Leon: Kais Saied ne decide rien
Ahmed Souab un expert sur le droit constitutionnel a indique que Kais Saied n'arrivera jamais a réaliser ses promesses sur les changements constitutionnels promis a ses électeurs. Changer la constitution est un processus long, complexe et impossible a exécuter sans l'accord de 2/3 députés qui n'ont aucun intérêt a changer la constitution.
Léon
Léon, il ya longtemps que vous auriez dû comprendre que les John Wayne se sont des révolutionnaires !!des révolutionnaires mécontents que les islamistes leurs volent leur merdolutions .
Ils vous ont vendus du Benalisme pour mieux vous berner !!
Ha là là. Jai l'impression de vivre parmi des zombies !!

