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Belhadj : si les PME recevaient la moitié de l'attention accordée aux sociétés communautaires, la croissance dépasserait les 5% !
27/11/2024 | 16:34
1 min
Belhadj : si les PME recevaient la moitié de l'attention accordée aux sociétés communautaires, la croissance dépasserait les 5% !

 

Aram Belhadj, docteur en sciences économiques, enseignant-chercheur à l’Université de Carthage et expert consultant, a souligné que si les petites et moyennes entreprises (PME) bénéficiaient d'autant d'attention que les sociétés communautaires, la croissance économique du pays pourrait dépasser les 5 %.

« Si la moitié de l’attention accordée aux sociétés communautaires avait été dirigée vers les PME, en particulier celles qui sont innovantes, le taux de croissance aurait largement dépassé les 5 % », a-t-il affirmé dans une publication sur Facebook datée du mardi 26 novembre 2024.

 

 

 

 

Rappelons que plusieurs avantages sont accordés aux sociétés communautaires. Les promoteurs des sociétés communautaires ont droit à une prime mensuelle de 800 dinars. En outre, les sociétés communautaires locales et régionales sont exemptées des conditions de fournir une étude sur l’impact environnemental de leurs activités et un cahier des charges pour obtenir un certificat de déclaration d’investissement de la part de l'Agence de promotion de l'industrie et de l'innovation (APII), pour les projets nécessitant ces deux documents, et cela selon les lois et procédures en vigueur.

Deux avantages qui avaient fait couler beaucoup d’encre à leur annonce.

 

I.N.

27/11/2024 | 16:34
1 min
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Commentaires
Nephentes
Un choix économique irrationnel
a posté le 27-11-2024 à 19:39
Ce fiasco annoncé de la créature improbable du régime qu'est l'entreprise communautaire

Résume l'incompétence le manque de vision stratégique et l'irresponsabilité qui prévalent

Il faut encore une fois comprendre que si ce type d'organisation a but lucratif peut être efficace

L'entreprise communautaire a une utilité avérée dans des contextes très précis avec des objectifs également très précis

Elle se déploie essentiellement pour implémenter un projet social de subsistance ou de préservation de l'environnement sur un territoire donné

Ceci veut dire que son cycle de vie est profondément différent de celui de l'entreprise classique, avec notamment un seuil de rentabilité et un ROI très décalés par rapport aux schémas classiques de profitabilité

C'est pour cette raison que l'impact créé par ces entreprises en termes de retombées économiques sur le territoire de limite généralement a des communautés sociales spécifiques ( Indiens d'Amazonie, forestiers du Laos ...)

Ce n'est en aucun cas -les études menées le prouvent- un levier de développement territorial susceptible de création de tissu économique durable

L'impact des TPEs PMRs est par contre autrement plus marqué en terme de développement d'un tissu économique pérenne sur le territoire

Il y a donc a la base une erreur de choix stratégique

La seule filière créé dans le sillage de ces sociétés communautaires est celle de l'irresponsabilité du dogmatisme aveugle et du manque de courage des responsables en charge de ce projet clownesque
Citoyen Frustré
Bravo!
a posté le 27-11-2024 à 17:22
C'est la meilleure citation du mois'?' et peut-être même de l'année. Elle nous rappelle, à qui veut bien l'entendre, où l'accent doit impérativement être mis!
Agatacriztiz
C'est là où le bât blesse...
a posté le 27-11-2024 à 16:57
Détrompez vous, Mr. BELHADJ,
Nous n'avons pas en Tunisie un problème d'offre, mais un problème de demande.
Il faut donc relancer la demande, en augmentant les salaires et le pouvoir d'achat.
Parce qu'aujourd'hui, beaucoup de gens n'arrivent pas à vivre avec les salaires ridicules qui sont versés aux tunisiens qui doivent faire des pieds et des mains pour joindre les deux bouts et qui doivent trop souvent faire appel au crédit, faisant ainsi le bonheur des banques et de leurs associés (et souvent actionnaires) du domaine industriel ou commercial, dont les PME que vous évoquez.
Il faut également faire des investissements publics massifs, parce que plein de secteurs ont besoin d'investissements publics : l'éducation, les hôpitaux, les dispensaires, les garderies, les crèches, les maisons de retraite, les transports publics, les logements sociaux, etc. mais aussi la rénovation des bâtiments publics, l'accessibilité à l'achat de voitures électriques à des prix abordables, l'innovation, etc.
Priorité doit être donnée à une économie qui renforce l'utilité et l'efficacité des services publics.
Car les services publics, c'est le patrimoine du pauvre. L'éducation, la petite enfance, l'hôpital, cela touchent beaucoup de monde, notamment avec une population qui vieillit (eh oui, en Tunisie aussi) : 80 % de nos dépenses de santé se font après cinquante ans et nous sommes en train de faire encore des économies sur l'hôpital.
Il nous faut une économie dans laquelle le modèle social est préservé et les services publics relancés, n'en déplaise à quelques uns, car c'est la seule façon de booster la relance de la consommation sur une base sociale solide.