
L'avocat et vice-président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), Bassem Trifi a critiqué la non-publication du mouvement des magistrats. Il a rappelé que le 15 septembre marquait la date de la fin des vacances judiciaires, ainsi que celle de la rentrée scolaire. Trifi a expliqué que plusieurs magistrats n'avaient pas encore procédé à l'inscription de leurs enfants au sein d'un établissement scolaire en raison d'une possible mutation.
Dans une publication Facebook du 13 septembre 2022, Bassem Trifi a affirmé que le système judiciaire était complètement paralysé. Il a cité les rumeurs évoquant une possible dissolution du conseil provisoire de la magistrature formé par Kaïs Saïed en février 2022. Le vice-président de la LTDH a expliqué que la principale cause de non-publication du mouvement des magistrats était la question des juges révoqués par décret du président de la République. Il a expliqué que Kaïs Saïed refusait de les inclure dans ce mouvement. Pour rappel, 47 d'entre eux avaient obtenu gain de cause auprès du tribunal administratif. La ministre de la Justice avait refusé d'appliquer la décision de la cour et avait même annoncé l'ouverture d'enquêtes judiciaires visant ces derniers.
« La confusion, l'hésitation et le bras de fer dans lesquels nous vivons ne servent personne, mais perturbent plutôt la situation générale et celle de la justice. Vous pourriez laisser tout cela de côté et traiter la question de manière un peu humaine », a-t-il écrit.
S.G
Toutefois, il y manque une condition que notre homme semble négliger, la loi.
Que l'on souscrive ou non aux décisions de Kais Saied, on doit lorsqu'on invoque l'intérêt général en appeler a6 faire prévaloir la loi.
Les magistrats ont entrepris une fronde et semblent persévérer dans leur combat contre les décisions du Président de la République. Ils incluent dans leur répertoire des magistrats que le sus-nommé a déclarés interdits d'exercice.
Et, ils s'étonnent qu'il ne contresigne pas.
Il faut arrêter le théâtre.
Ces juges n'ont pas respecté la loi, ils ne sont pas dignes de la "dire", ni l'appliquer.
Et, leurs collègues inconscients ou obtus l'ignorent aussi.
Et que l'on cesse de toutes parts de nous jouer le numéro de l'outragé quand on sait que furent peu nombreux, en tout cas pas des rangs de ceux qui associent leur voix aux frondeurs, à s'opposer au nettoyage opéré par Bhiri qui reposait non point sur des fautes ou délits, mais sur les présupposées affiliations au RCD.

