
L’avocat et membre du comité de défense de l’ancien candidat à la présidentielle, Ayachi Zammel, Me Abdessatar Messaoudi, a annoncé, jeudi 19 décembre 2024, lors d’une déclaration à Express FM, que la cour d’appel de Siliana a prononcé un non-lieu en faveur de son client dans cinq affaires liées à la falsification de parrainages dans le cadre de l’élection présidentielle.
Plus tôt dans la journée, Me Abdessatar Messaoudi avait également déclaré que la cour d’appel de Kairouan avait rejeté le jugement rendu par le tribunal de première instance, fusionnant ainsi les trois peines prononcées le 21 octobre 2024. En conséquence, Ayachi Zammel a été condamné en appel à six mois de prison.
Pour rappel, Ayachi Zammel, candidat à la présidentielle emprisonné depuis le 5 septembre 2024, avait initialement été condamné, le 21 octobre 2024, à cinq ans de prison, après avoir écopé de vingt mois de prison dans trois affaires distinctes. Avant cela, il avait fait l’objet de jugements dans plusieurs autres affaires : celle du 5 septembre 2024 (cinq ans et huit mois de prison), celle du 3 octobre 2024 (où la cour d’appel de Jendouba a confirmé une peine de vingt mois de prison), et celle du 1er octobre 2024 (où plusieurs peines cumulées atteignaient douze ans de prison).
S.H
Réponse:
- Malheureusement, Mr. Kais Saied n'est pas conscient de l'impossibilité de collecter 10000 parrainages lorsqu'on n'est pas Président de la République dans une Tunisie où les Tunisiens par leur culture refusent de signer quoi que ce soit, s'ils ne sont pas dans l'obligation de le faire: ceci par mesure de prudence... --> En effet, nos députés, et les soi-disant présidents élus de collectivités locales, et les soi-disant représentants du Conseil national des régions et des districts et les Tunisiens en général se mettent à l'abri de tout risque de faute judiciaire en refusant majoritairement de signer les parrainages, avec quelques exceptions.
--> les Tunisiens par leur culture et éducation refusent de signer à la légère à quelqu'un qui frappe à leur porte pour quoi que ce soit.
--> Les 10000 parrainages sont une mission impossible qu'aucun candidat n'a pu passer sain et sauf à l'exception de Mr. Kais Said par sa position du Président de la République.
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-- l'actuelle loi électorale aurait dû partir du contexte et de la mentalité du Tunisien. Franchement, moi-même je refuse de signer un formulaire de parrainage. En effet, je suis extrêmement avare avec ma signature (c'est mon éducation).
- Certes Mr. Kais Saied a pu facilement collecter le double des parrainages exigés, il aurait pu avoir des millions de parrainages par sa position de Président de la République. En effet, qui oserait ne pas signer un parrainage à l'homme le plus puissant de la Tunisie qui dispose encore d'un pourvoir absolu?
b) Se remettre en question:
Le Problème de Mr. Kais Said (KS) est évident, Il s'attaque aux corrompus et aux non corrompus. Ils emprisonne les corrompus et les non corrompus. Il refuse de voir les points faibles de sa constitution et de sa loi électorale écrite en solo pour la Tunisie et par lui-même. Il est tellement convaincu de la perfection de sa loi électorale qu'il envoie Monsieur Zammel pour 35 ans en prison et Madame Siwar Bargaoui pour 12 ans en prison. Alors que la faute est plutôt à la loi électorale de KS. Pourquoi? voir la réponse au point b) ci-dessous.
Mr. Kais Saied refuse de se remettre en question et de se faire ainsi une réévaluation cognitive qui consiste à se poser des questions, de réfléchir sur sa manière de penser, d'agir, de ressentir et se questionner soi-même sur l'intérêt d'optimiser sa façon de voir les choses
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- En remettant en question ses propres comportements, attitudes et réactions, on peut être plus conscients de l'impact que nous avons sur les autres. Cela peut conduire à une communication plus authentique, à une meilleure compréhension mutuelle et à des relations plus saines avec les autres.
- remettre en question ses schémas de pensée et comportements habituels favorise le développement d'une plus grande flexibilité mentale. Cela rend plus ouvert au changement, plus capable de s'adapter aux nouvelles situations et plus prédisposé à apprendre de nouvelles choses.
- La remise en question permet de prendre ses responsabilités. Examiner ses actes et ses choix, permet de prendre conscience de notre pouvoir personnel et de notre capacité à influencer positivement notre vie et notre environnement socio-culturel.
Fazit: Mr. Zammel et Madame Siwar Bargaoui sont plutôt victimes de la loi électorale écrite par Mr. Kais Saied (KS) et qu'il prend par erreur pour quelque chose de sacrée, et de parfait. Il est temps que KS mette sa loi électorale et sa constitution en question afin que nous puissions les optimiser pour une Tunisie meilleure.
c) La liberté d'expression est inconfortable Pour Mr. Kais Saied
Laisser autrui exprimer clairement son opinion, c'est laisser la possibilité de se voir contredit. Accepter la contradiction, c'est accepter de voir ses représentations du monde bouleversées. C'est accepter un moment de doute profond, de dissonance cognitive --> un moment où on doute, entre ses convictions enracinées et les justifications/opinions adverses.
La liberté d'expression est la condition première afin de s'ouvrir à de nouveaux horizons et penser ainsi de temps en temps contre soi-même. Si celle-ci est restreinte, la Tunisie socio-économique, -politique et -culturelle n'aurait d'autre choix que de sombrer dans le néant et l'injustice. Il ne pourrait y avoir de progrès dans les domaines de la science, du droit ou de la politique sans une libre discussion des opinions.
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Fazit: Liberté Pour Madame Sonia Dahmani et pour tous les victimes de la limitation de la liberté d'expression --> Toute personne a droit à la liberté d'expression qui comprend celle d'opinion et celle de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques.
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Je m'explique:
A) Si j'étais à la place de Mr. Kais Saied, je n'aurais pas opté pour un régime Présidentiel, j'aurais gardé un régime parlementaire tout en améliorant notre loi électorale d'avant le 25 juillet 2021 (d'avant le putsch). En effet, il ne manquait à notre loi électorale d'avant le 25 juillet 2021 que quelques retouches, que je résume comme suit:
-a1) redonner aux partis-politiques le poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022:
' a1.1) tout en gardant les emprisonnements sévères pour les partis-politiques qui achètent les voix des électeurs
' a1.2) tout en interdisant le passage des députés d'un parti-politique à un autre (non au tourisme parlementaire). Exemple: certains députés de Nidaa Tounes que l'on a votés à l'élection législative de 2014 et 2019 sont passés à la concurrence Ennahdha afin de lui garantir la majorité absolue'?'
' a1.3) pas besoin de parrainages à l'élection législative, il faut redonner aux partis-politiques le poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022
- a2) les parti-politiques qui ont des sièges à notre parlement devraient avoir le droit de proposer un candidat à l'élection présidentielle qui devrait être membre de leur parti politique sans cette histoire de parrainage.
- a3) Le Président de la République sortant ne devrait pas collecter des parrainages à l'élection présidentielle puisqu'il pourrait en avoir des millions par sa position à la tête de l'Etat tunisien.
- a4) Les parrainages à l'élection présidentielle sont réservés aux indépendants sans appartenance à un parti-politique et aux partis-politiques sans sièges au parlement. --> le filtre des candidats possibles à l'élection présidentielle se fait déjà lors de l'élection législative.
-a5) Le vote des Tunisiens résidents à l'étranger, à l'exemple de l'élection législative de 2019:
' a5.1 ) sur un million de Tunisiens résidents en France seulement 50000 ont voté et bien sûr les partis politiques Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 95% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes. --> en tout 10 sièges étaient réservés pour la France
' a5.2) En Italie seulement 5800 votants et bien sûr Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 97% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes. --> en tout 3 sièges étaient réservés pour l'Italie --
' a5.3) Dans les pays arabes le nombre des votants étaient de 6800, et bien sûr Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 98% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes.
' a5.4) Au continent d'Amérique du nord le nombre des votants étaient de 4000 et bien sûr Ennahdha et Atttyar avaient des candidats alors que 99% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes.
' a5.5) En Allemagne le nombre des votants étaient de 4000 sur 100000 Tunisiens et bien sûr Ennahdha et Atttyar avaient des candidats alors que 96% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes.
Fazit des points a5.1 à a5.5:
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- Ennahdha a gagné autour de 17 sièges et Ettayar autour de 12 sièges grâce aux Tunisiens résidents à l'étranger avec un taux de participation inférieur en moyenne à 5% . Pourquoi? Réponse: parce que les partis politiques Ennahdha et Ettayar étaient les seuls à avoir les moyens et les privilèges (sans entrer dans les détails) afin d'avoir des candidats partout sur notre planète terre là où l'on trouve des Tunisiens.
- La même analyse est aussi valide pour l'élection législative de 2014. --> En 2014 le député représentant des Tunisiens résidents en Allemagne a gagné son siège avec 207 voix:)), alors que le nombre de Tunisiens résidents en Allemagne est de 100000.
- Nos élections législatives de 2019 et 2014 n'étaient pas fairs (justes) envers les Tunisiens, envers la Tunisie mais aussi envers 97% des partis politiques qui avaient très peu de financement et pas de privilèges comme ceux d'Ennahdha et Ettayar (sans entrer dans les détails) afin de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions électorales en Tunisie et à l'étranger. Puis le taux de participation des Tunisiens résidents à l'étranger était trop faible et non représentatif.
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Je propose d'avoir au maximum 3 ou 4 représentants pour tous les Tunisiens résidents à l'étranger'?'
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger



