La ministre des Finances, Sihem Nemsia Boughdiri, est revenue, mardi 26 novembre 2024 lors de la plénière consacrée à l’examen du projet de la Loi de finances 2025, sur le cadre budgétaire à moyen terme (MT) pour la période 2024-2027 et a admis que le gouvernement table sur des objectifs ambitieux.
La ministre a affirmé que le gouvernement œuvrera à moyen terme à baisser le taux d’endettement, à maîtriser le coût de la dette, à réaliser un taux de croissance prévisionnel de 3,2%, à maintenir la valeur du dinar face aux monnaies étrangères (sachant qu’une hausse de 1% des monnaies étrangère face au dinar se répercute par une hausse de l’endettement de 640 MD, ndlr), à baisser le déficit budgétaire et à compter sur l’endettement intérieur.
Mme Nemsia Boughdiri indiqué que le gouvernement s’attend à une réduction du déficit primaire de 2,5% du PIB en 2024 à 2% du PIB en 2025 alors qu’il était à 6,3% en 2020 et puis a baissé 3,6% en 2023. Elle a précisé qu’il ambitionne de réduire le taux d’endettement pour qu’il passe de 82,3% du PIB en 2024, à 80,46% en 2025, à 78,74% en 2026, puis à 76,39% en 2027.
Ainsi, la ministre a indiqué que les besoins en financement évolueront de 17,1% du PIB en 2024 à 15,4% en 2025, à 12% en 2026 puis à 10% en 2027. Elle a assuré que le déficit budgétaire passera de 6,3% du PIB en 2024 à 5,5% du PIB en 2025, à 4,7% en 2026, puis à 3,6% en 2027.
Rappelons que les hypothèses retenues pour l’élaboration du budget de 2024 par le ministère des Finances sont : une croissance économique de 2,1%, l’adoption de la moyenne des derniers mois de 2023 pour le taux de change du dollar pour l'ensemble de l'année 2024 et l’adoption d’un prix moyen du baril de pétrole de Brent à 81 dollars, selon un rapport sur "l'Exécution du budget de l'État jusqu'à la fin du premier semestre 2024 et les principales hypothèses et orientations du projet du budget de l'État pour 2025".
Soulignons dans ce cadre qu’on est loin des 2,1% de croissance prévus. À la fin des neuf premiers mois de 2024, et selon les chiffres de l’Institut national de la statistique (INS), l'économie tunisienne aurait enregistré une croissance globale de 1% sur les neuf premiers mois de l'année. Donc, il sera difficile de parvenir à une croissance de 2,1% fin 2024, alors que l’ancien chef du gouvernement, Ahmed Hachani, tablait carrément sur 3%.
Notons aussi qu’on se référant à Sihem Nemsia Boughdiri, le ministère des Finances s’attend à une baisse du déficit budgétaire de 6,6% prévu dans les prévisions de 2024 à 6,3% attendu.
Rappelons aussi qu’au 26 novembre 2024, le dernier rapport d’exécution du budget de l'État publié est celui de juin 2024 et qui faisait état d’un excédent budgétaire. Donc, nous n’avons aucune idée sur l’avancé de l’exécution du budget pour les mois qui ont suivi et l’actuel déficit.
I.N.
elle dit : " le gouvernement s'attend à une réduction du déficit primaire de 2,5% du PIB en 2024 à 2%"
la realit2 c que le deficit primaire aurait du etre excedentaire de plusieurs millions voir milliard si au lieu de 750 000 fonctionnaires nous avions 300 000 ( 250 000 au temps de ben ali)
Le taux d endettement , le deficit global ou structurelle decoule de cela et je ne parle pas des investissement et de la croissance future , car les investissement d aujourd hui sont la croissance de demain et comme il n y a pas de politique d investissement parceque deficit primaine il y aura pas de taux de croissance important .
Mais ce qui est bien c est qu elle ou ces assistant nous lise et vont dans le bon sens et attendent la retraite et la mort des fonctionnaires annee par annee pour ne pas renouveler tous les emplois de fonctionnaires , je suis curieux de connaitre si c est 1 remplacement sur 2 ou sur 10?