
Recevant le ministre des Affaires étrangères, Othman Jerandi, le président de la République Kaïs Saïed a montré une photo réunissant l’ancien président Habib Bourguiba, l’ancien président égyptien, Gamal Abdel Nasser et l’ancien président algérien Ahmed Ben Bella, indiquant que cette photo historique avait été prise lors de la conférence de Bandung.
Cependant, vérification faite par BN Check, il s’avère que la conférence de Bandung a eu lieu du 18 au 24 avril 1955 à Bandung, en Indonésie, réunissant pour la première fois les représentants de vingt-neuf pays africains et asiatiques. Cette conférence marqua l'entrée sur la scène internationale des pays décolonisés du « tiers monde ». La Tunisie, encore sous le protectorat français, ne faisait pas partie des pays participant à cette conférence, tout comme l’Algérie. En effet la Tunisie était représentée par une délégation non-officielle, du Destour tunisien en présence de Salah Ben Youssef.
D’ailleurs, en approfondissant les recherches, il en ressort que l’ancien président de la République Habib Bourguiba avait un entretien le 21 avril 1955, avec Faure pour conclure les accords sur l'autonomie interne.
Quant à la photo utilisée pour argument par Kaïs Saïed, elle a été prise en 1963, lors de la fête solennelle organisée par Habib Bourguiba, à l’occasion de la célébration de l’évacuation des troupes françaises le 15 décembre 1963, à Bizerte. Pour la circonstance, il avait invité le Raïs égyptien Gamal Abdel Nasser, le président algérien Ahmed Ben Bella et le prince héritier libyen Hassan Al-Ridha.
Ainsi, les vérifications effectuées par BN Check concluent que la photo utilisée par le président de la République ne coïncide pas avec le contexte dans lequel il l’a introduite.
S.H
Nous concernant, on peut se demander dans quelle mesure la Tunisie peut légitimement continuer à s'en réclamer(i) après qu'elle est devenue(ii) un "allié majeur des '?tats-Unis, non membre de l'OTAN"(iii). Et s'il est logique de cumuler ces deux statuts.
Pour rappel, le "Mémorandum d'entente" consacrant le statut d'allié majeur de notre pays a été conclu au cours d'une visite en mai 2015 de feu le Président Béji Caïd Essebsi à Washington. Cette conclusion ne fut précédée ni suivie d'aucune procédure parlementaire.
Le document fut à l'époque signé par M. Mohsen Marzouk (aux côtés du Secr.Et. John Kerry), Ministre-Conseiller, Chargé des affaires politiques à la Présidence de la République, qui, outre qu'il n'avait pas la qualité de ministre des Affaires étrangères(iv), n'y était pas formellement habilité __ce qui avait donné lieu à une polémique.
Certains juristes avaient vu dans cette signature un vice de forme, voire "une bizarrerie puisque les deux chefs d'Etat étaient présents à ce moment-là" et "n'avaient donc pas besoin de prête-nom pour la signature de l'accord en question."(v)
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(i) La Tunisie est à ce jour membre de l'Organisation de ce Mouvement.
(ii) '? sa demande ou à son consentement.
(iii) Organisation dont elle vient de participer à la réunion du 26 avril 2022 dans la ville allemande de Ramstein.
(Cf: Businessnews du même jour. Lien: https://www.businessnews.com.tn/otan-la-tunisie-participe-a-la-reunion-des-ministres-de-la-defense,520,118658,3 )
(iv) Pour des raisons inexpliquées, M.Taïeb Baccouche (ministre des Affaires étrangères du 6 février 2015 au 12 janvier 2016) n'était pas de la délégation.
(v) Cf dans ce sens: "Leaders" du 05.06.2015: "Et la Tunisie devint Allié Majeur'?'!" par Monji Ben Raies.
Cet universitaire, enseignant et chercheur en droit public à la Faculté de droit et des sciences politiques de Tunis considère que "ladite signature est un vice de forme et de procédure qui pourrait rendre caduques non seulement l'acte en question lui-même mais aussi tous les actes qui pourraient être conclus sur cette base." Et que l'Accord de trouvait parsuite "imparfait dans sa conclusion et fragilisé dès sa conclusion et à la merci de l'honnêteté des parties et de la conjoncture pour son application."
Lien:
https://www.leaders.com.tn/article/17187-et-la-tunisie-devint-allie-majeur.
Vous pouvez expliquer à ce peuple que les pommes de terre poussent sur les arbres c'est la même chose.
On peut tout leur faire croire à ce peuple tunisien.
L'article est clair. A Bandung il n'avait pas Bourguiba !
Quand on est con on est con apparemment.
"Le meilleur endroit pour un homme politique est l'affiche électorale. Là, il est portable, silencieux et facile à enlever/chasser !" (proverbe allemand)
Cet incapable joue avec le pays et il finira par être brûlé par son propre feu.
Cette formule lui sied à merveille, notre KaÏsoun. Désormais, maintenant, dès qu'il ouvre la bouche, s'ensuive une bourde, chez-lui c'est naturel. C'est un type hautain et arrogant incapable de reconnaître ses méprises. Pourrait-on imaginer notre !"KaÏsoun" dans le rôle d'un homme des médias
Abir Moussi est celle qui a combattu réellement les khwenjias criminels, pas Saied ; Saied, étant plaçé par un concours de circonstance à la Présidence et ce...grâce...aux "votes" des khwenjias, a saisi la perche de l'agression de Abir Moussi au parlement et donc à son combat.
Depuis, il n'a RIEN fait, nada, plon,geant le pays dans l'inconnu.
Les khwenjias en sortent renforcés et même "victimes".
Il est populiste en veux tu en voilà et de plus, il trompe les gens avec ses "vues" historiques à deux balles, fausses en plus. Il ne sait pas communiquer et nous a mis le monde entier contre nous (sauf le Dictateur Russe).
Ceux qui le soutiennent sont AVEUGLES et ne voient que le bout de leur nez.
Ben Ali était lui aussi un salopard de Dictateur, que je haissait ; mais lui au moins, tout salopard qu'il était et voleur, était un vrai homme d'Etat, et a développé quelque peu le pays en le stabilisant, même si sa famille pillait le pays.
Les "tunisiens" sont aussi cons que Joe mon Chien ; il sort la langue tout le temps avec sa bave et a la tête aussi dure qu'une pierre ; il ne réflechit à rien, sauf au système pavlovien.
Pauvres "peuple" qui soutien Kaies Saied....
B.N : Cher lecteur, merci de prêter autant d'attention à la rigueur historique, nous précisons cependant que notre article ne comporte aucune erreur. Le 15 octobre 1963 est en effet la date historique de l'évacuation des derniers soldats français de la base navale de Bizerte. La cérémonie présidée par Habib Bourguiba pour fêter l'évacuation a, cependant, été organisée le 15 décembre de la même année.
C'est en cette circonstance qu'Abdennasser et que Ben Bella, découvrirent la trahison de Bourguiba, qui ne faisait en vérité que du théâtre d'attrape-nigauds, pour déjouer une opinion publique arabe assoiffée de liberté et d'union, alors qu'il faisait "ami-ami" avec les occupants français derrière les coulisses. Il a ancré la colonisation française en Tunisie, par la présence de l'armée française au Sud tunisien, pour contrôler le triangle Libye-Algérie-Tunisie, jusqu'à aujourd'hui.
Bourguiba n'était en vérité que le Secrétaire générale d'une Union du grand Maghreb arabe, que pour saboter et pour handicaper sa création et sa réussite aux services de ses marionnettistes français. Cette trahison fût dévoilée au monde entier, lorsque Bourguiba se déplaça en Palestine occupée, à l'étonnement de tous les pays arabes et musulmans, pour tenir son funeste et désastreux discours prononcé le 3 mars 1965 à Ariaha «Jéricho». C'est-à-dire une année (exactement 14 mois) seulement après cet évènement de 1963, que les peuples arabes le prenaient pour le début d'une union de fraternité arabe, que Bourguiba est allé trahir Abdennasser, Ben Bella, les Libyens comme les Marocains et les autres pays arabes. Il est allé piéger les Palestiniens chez eux. Il les encouragea à légaliser l'occupation de leur pays la Palestine, par de juifs venus des quatre coins de ce monde. «La politiques des étapes», leur baratinait-il. Cette même «politique des étapes », dont il nous baratinait toute sa vie, qui nous a laissés colonisés par nos sangsues les Français, jusqu'à aujourd'hui. Des éternels colonisateurs qui nous sabotent toute avance de notre Tunisie, afin qu'ils gardent leur mainmise sur notre pays et sur nos richesses.
Bourguiba nous a trahis par son baratin mensonger, d'une politique esclavagiste d'étapes, entre des puissances colonialistes riches et fortement armées et industrialisées, qu'on devrait dépasser par ses lois 72 esclavagistes et par la légalisation du vol de nos terres, qu'il désigne par «propriétés des colonisateurs étrangers». Une légalité dont rêvent les juifs génocidaires de Gaza occupants de la Palestine, jusqu'à aujourd'hui. Ne fût-ce l'intelligence du Combattant Suprême du vingtième siècle, le défunt Yassir Arafat (Allah yèrhamou wè innaâmou), qui comprit la trahison de Bourguiba, dont le but essentiel ne résidait que dans la signature des Palestiniens, d'une quelconque légalité de l'occupation juive de leur pays. Une légalité suicidaire, qui n'aurait plus laissé aucun Palestinien dans son pays. Un piège dont Yassir Arafat, finit à l'âge de retraite, malade à 64 ans, une décennie avant sa mort, par y succomber au charmeur de Monica Lewinsky, Bill Clinton. Il signe les accords de la normalisation avec les occupants juifs de son pays, à Oslo le 13 septembre 1993. Ce qui en reste de terres, d'eau, d'air, de mer et de moyens de survie pour nos frères et soeurs les Palestiniens après ces maudits accords lugubres d'Oslo, nous est explicitement témoigné, même par les dizaines de milliers de Palestiniens tués et emprisonnés par leurs génocidaires juifs. La dernière victime du chronomètre médiatique, la défunte regrettée journaliste Shireen Abu Akleh d'Aljazeera, fait foi.
Dommage que la place ici dans ce merveilleux forum de BN, ne suffit pas pour expliquer live en direct, des vérités qu'ils essaient toujours de cacher à l'opinion publique tunisienne, alors que l'opinion publique allemande et autres, en jouit de nos vérités par un grand intérêt et par de larges débats honnêtes, neutres et sincères, s'élargissant jusqu'aux thèses de doctorat.
Allah yostir Tounes.
e7chmou chwaya ala rwe7kom quand même !!