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Chroniques
Le report de la présidentielle est inéluctable
Par Nizar Bahloul
16/09/2024 | 15:59
6 min
Le report de la présidentielle est inéluctable

 

Superbe manifestation vendredi dernier à Tunis qui a réuni plus de deux mille personnes, de différentes tendances politiques et idéologiques, pour crier « basta » et « dégage » au régime autocratique de Kaïs Saïed. Bravant la peur et la répression, armés de courage, ils avaient brandi leurs slogans de colère contre un pouvoir qui n’a de cesse de piétiner la démocratie, la justice et les droits. Ces deux mille personnes sont ce qui nous reste dans le pays. Les médias publics sont devenus, à l’unanimité, propagandistes ; les médias privés, à quelques exceptions près et qui se comptent sur les doigts d’une seule main, se taisent de peur d’être rattrapés par le décret 54 liberticide, voire par une sordide affaire de blanchiment d’argent ou de complot contre l’État. Sans justice, sans démocratie, sans médias, voir ces deux mille manifestants met du baume au cœur.

Concomitamment, ce vendredi 13 septembre, le tribunal administratif a publié une injonction envoyée à l’Instance supérieure indépendante pour les élections, l’enjoignant de réhabiliter le candidat Mondher Zenaidi à la course à la présidentielle. C’est la deuxième injonction du tribunal administratif après celle relative au candidat Abdellatif El Mekki envoyée le 11 septembre à la même instance électorale. Probablement, le même tribunal administratif enverra une troisième injonction relative au troisième candidat Imed Daïmi, dont la candidature a été, elle aussi, injustement rejetée par le tribunal administratif.

 

Dans les faits, la présidentielle du 6 octobre 2024 s’annonce mal. Sur terrain, les Tunisiens sont en colère et les deux mille sortis vendredi dernier ne sont qu’un tout petit échantillon d’une large colère populaire sous-jacente. Comment savoir, avec précision, si le peuple en a marre ou pas de ce régime ? Le seul et l’unique moyen est d’organiser des élections intègres et transparentes.

Or l’instance électorale a pipé les dés et faussé ces élections en rejetant les dossiers de trois candidats. Ces trois candidats ont été réhabilités par un collège de 27 juges du tribunal administratif, dont les décisions sont légalement, irrévocables. Malgré cette irrévocabilité et la clarté des décisions, l’Isie a refusé catégoriquement la réhabilitation des candidats écartés, piétinant par là l’État de droit et les lois.

Le même tribunal administratif, par la voix de son premier président Abdessalem Mehdi Grissiaa, a enjoint de nouveau l’instance électorale de remettre dans la course MM. Zenaidi et Mekki, mais de nouveau encore, l’instance l’a envoyé balader ainsi que tous les citoyens soutenant ces candidats.

Pour se justifier, l’instance a donné des explications abracadabresques qui ne convainquent quasiment personne. Des explications qui méprisent la volonté des citoyens qui veulent voter pour Zenaidi, Daïmi ou Mekki et les dizaines de milliers de personnes qui les ont parrainés. Dans tous les tribunaux du monde, les explications des textes judiciaires et l’interprétation des lois doit se faire au profit des justiciables. Et quand il y a deux textes contradictoires, on retient systématiquement celui qui sert le mieux les justiciables. L’Isie a balayé d’un revers de la main ce principe de droit universel.

Dans les faits, encore, un autre candidat subit les affres du régime, à savoir Ayachi Zammel en prison depuis des semaines, à cause de dossiers judiciaires montés de toutes pièces. 

Dans les faits, toujours, les observateurs les plus crédibles du pays seront empêchés de faire leur travail le jour du vote, puisque la même instance électorale a décidé, unilatéralement, de priver les deux ONG les plus outillées (Mourakiboun et I Watch) de leurs accréditations. Elle a également décidé de plafonner les dépenses de campagne des candidats à 150.000 dinars, un montant ridicule qui empêche ces candidats de mobiliser suffisamment d’observateurs dans les onze mille bureaux de vote. Autres témoins qui seront absents le jour du vote, les instituts de sondage ainsi que les médias et les journalistes crédibles. D’ores et déjà, et toujours unilatéralement, l’instance a retiré son accréditation à la journaliste Khaoula Boukrim réputée pour son intégrité et son professionnalisme.

Comme si tout cela n’était pas suffisant, le président sortant, lui-même candidat, a publié un manifeste de campagne rempli de langage guerrier et sanguinaire. Un candidat est théoriquement fédérateur, cherche à rassembler le maximum de citoyens autour de lui. Le nôtre ne fait que diviser le peuple en loyaux d’un côté et traîtres de l’autre. 

 

Il ne s’agit ni d’analyses, ni de conclusions et encore moins d’un procès à charge contre l’instance électorale et le régime. Il s’agit de FAITS.

Trois candidats ont été éliminés injustement.

Par deux fois, les décisions du tribunal administratif les réhabilitant ont été jetées à la poubelle, alors que ces décisions sont théoriquement irrévocables.

La rue est en colère et elle l’a fait savoir.

Les ONG crédibles n’ont pas été accréditées.

Les médias privés se taisent et les médias publics jouent la propagande au profit du président sortant.

Tout est fait pour que ce dernier rempile, bien qu’il n’ait que l’injure pour lexique.

Avec tous ces faits, irréfutables, cela devient évident, la présidentielle du 6 octobre s’annonce mal. Elle n’obéit clairement pas aux règles standards et universelles d’une élection démocratique, intègre et transparente.

Avec tous ces faits, irréfutables, les résultats de cette élection seront caducs et contestés. Le plus rigolo est que la contestation, selon la loi, doit être tranchée par le tribunal administratif. Or comment pourrait-on saisir le tribunal administratif pour contester des résultats, alors que les décisions de ce même tribunal ont été précédemment jetées à la poubelle ? Comment le tribunal va-t-il trancher les contestations en sachant que les dés étaient pipés au départ, puisque trois candidats qu’il a réhabilités n’ont pas participé à la course et qu’un autre candidat a passé sa campagne électorale en prison ?

 

Au vu de tout ce qui précède, la présidentielle du 6 octobre risque plus de ressembler à une mascarade qu’à une élection et c’est dommage. Quel que soit le nom du gagnant, il manquera de légitimité et c’est dommage.

Partant, il serait judicieux de temporiser. Il serait sage de reporter cette élection, le temps de réunir les conditions minima à son organisation. Des conditions répondant aux standards internationaux en la matière.

On ne peut pas organiser une présidentielle avec un candidat en prison et trois autres sur le bas-côté. On ne peut pas organiser une présidentielle sans observateurs crédibles.

On ne peut pas organiser une élection avec des médias publics jouant à fond pour le président sortant et des médias privés menacés.

On ne peut pas organiser une élection avec une instance électorale violemment critiquée par les médias, les politiques, les avocats, les magistrats et les publicistes.

On ne peut pas organiser une élection avec un président sortant qui ne respecte pas le b.a.ba du discours politique pluraliste, ses citoyens et ses rivaux.

Il y a trop de points noirs dans cette élection, il y a trop de critiques, il y a trop de litiges, il y a trop de contestations, alors même qu’elle n’a pas encore eu lieu.

Reporter cette élection devient inéluctable. Aller à l’encontre du droit, de la justice et de la volonté du peuple, avec autant d’entêtement, de déni et d’aveuglement est un risque dangereux non pas pour l’instance électorale et le président sortant seulement, mais pour tout le pays.

 

Par Nizar Bahloul
16/09/2024 | 15:59
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Commentaires
Nabi
Trop tard
a posté le 17-09-2024 à 10:38
Ce cri de désespoir vient en retard ainsi que la plupart des médias, politiciens, ..... car le 1er crime électorale qu'a commise l'ISIE c'est en ce 4 juillet 24 lorsqu'elle a annoncé a travers son décret 544 où elle a modifié les conditions de candidature et faussé ces élections, suite à laquelle Abir Moussi, Olfa Hamdi, Ettayar et le rassemblement Soumoud et Cie ont chacun de leur côté intenté un procès au Tribunal Administratif jusqu'à maintenant sans réponse et bien sûr sans parler de ceux croupissent en prison sans jugement ou pour des futilités sont empêcher de candidater. Trop tard car ceux qui ont accepté les 1er crime en croyant que pour eux c'était facile de passer se sont trouver dans le même piege tendu a d'autres avant. Le report des élections a été demandé par Olfa Hamdi et le parti de la 3eme République il y des semaines n'a ni été publié ou amplifier ou repris par nos politiciens trop intelligents pour ça, dommage notre peuple ne mérites pas ça apres une révolution réussite. TROP TARD mais que sait t'on de l'avenir.
Lamjed
Entre le résultat réel et le résultat validé
a posté le 16-09-2024 à 20:53
Si la majorité silencieuse se déplace pour voter, une surprise peut survenir. Mais l'ISIE trouvera des prétextes pour invalider les résultats, genre dépassement du plafond de financement.
Le candidat lésé va faire appel auprès du tribunal administratif que l'ISIE enverra bien sur balader.
Dans ce cas là, le pouvoir se trouvera dans une situation indélicate pour la suite de son parcours.

Par contre, boycotter garantira une victoire au président avec probablement une faible taux de participation qui n'aura aucun impact si ce n'est qu'il sera vexé de connaître sa réelle popularité. Mais dans ce cas, c'est lui qui enverra tout le monde balader.
Nephentes
Le TA n est pas un problème
a posté le 16-09-2024 à 20:50
Soyez sur que la bande a SAED a préparé une parade a l intervention du Tribunal Administratif

Les préparatifs du Ministère de l Intérieur le démontrent, ces préparatifs correspondent a l organisation d une répression massive incluant des milliers d arrestations et la mise en place d un régime d"exception"
Alpha
Volonté du peuple..hhhh
a posté le 16-09-2024 à 20:36
Pour vous 1500 manifestants représentent le peuple?
Le peuple le vrai vous le verrez le 6 octobre la journée et le soir célébrant la réélection du président kaiess said.
Hsann
Back to school
a posté le à 20:44
Cherche la définition du mot "échantillon" dans le dictionnaire. Bhama.
Ce que je pense!
@Mr. Bahloul, il faudrait plutôt faire des raisonnements du général au particulier!
a posté le 16-09-2024 à 20:16
@Mr. Bahloul, il faudrait plutôt faire des raisonnements du général au particulier. En effet, vous êtes trop concentré sur trois cas particuliers de trois candidats et vous négligez le cas général qui est une conséquence de la loi électorale. Puis les trois cas particuliers des trois candidats Mr. Abdellatif El Mekki, Mr. Imed Daïmi et Mr. Mondher Zenaidi intéressent trop peu de Tunisiens. --> Votre article, Mr. Bahloul, devrait toucher la majorité des Tunisiens et ceci n'est possible que par des raisonnements du général au particulier. Puis, le cas général contient les cas particuliers, sinon il ne serait pas général.


Certes, Mr. Abdellatif El Mekki, Mr. Imed Daïmi et Mr. Mondher Zenaidi ont par principe tous les trois le droit de participer à la prochaine élection présidentielle. Pa contre Mr. Abdellatif El Mekki et Mr. Imed Daïmi n'ont pas collecté suffisamment de parrainages --> On revient ainsi à la loi électorale: Vous voyez Mr. Bahloul, pourquoi il faut plutôt faire des raisonnements du général au particulier.

Je revient au cas général: ce qui fait mal est le fait que nos grosses têtes ont refusé de participer à l'élection présidentielle à cause de la récente loi électorale. En effet, une personne intelligente refuserait de poser sa candidature dans le contexte de l'actuelle loi électorale. C'est même absurde de poser sa candidature dans le contexte de l'actuelle loi électorale: on risque de se faire mal, même trop mal et certains l'ont senti ou ils ont abandonné à temps afin de ne pas se faire encore plus de mal.

bonne soirée

PS: même dans ma vie professionnelle, je fais des raisonnements du général au particulier. En effet, une entreprise comme SAP offre une solution générale qu'elle pourrait adapter à des cas particulier.
Un homme honnête
Où as-tu laissé ton minimum d'honnêteté, mon frère ?
a posté le à 10:59
Honnêteté générale ou honnêteté particulière ? C'est le problème de la Tunisie aujourd'hui, du globe et de l'univers tout entier... Hummmmm...

Quelles belles réflexions vous avez plaisir à partager avec nous ! Pensez-vous à tout cela en parcourant à vélo les brumes froides de la Forêt-Noire ? Attention aux ours, alors, cars ils ont faim, eux !
Nahla
+10000
a posté le à 13:11
Un très bon conseil que gardons devrait en tenir compte. Le jeu ne vaut pas la chandelle pendant ces temps troubles.
lambda
ce que moi je pense
a posté le à 07:38
le raisonnement général a été explicité dans l'article, il a parlé de lois et de standards universels puis il a cité les exemples tunisiens.
daimi, zenaidi et mekki ont eu suffisamment de parrainages dès le début, mais l'isie a rejeté leurs dossiers. la preuve qu'ils ont eu suffisamment de parrainages, le tribunal administratif leur a donné raison
CVF123
WTF ?
a posté le à 22:01
Drôle du raisonnement, "du général au particulier" hhhhh mais vous êtes vraiment sérieux mec
Karl
Ce qu'il voulait dire
a posté le à 10:22
Il voulait dire un raisonnement déductif je crois, mais rien de mal, tout le monde n'est pas mathématicien. Nous sommes en démocratie après tout (sarcasme).
le financier
pourquoi faire
a posté le 16-09-2024 à 19:53
Pourquoi se deplacer le gouvernement est deja la ?
Se deplacer c le cautionner donc allez a la plage
Le Fouineur
@NB de BN
a posté le 16-09-2024 à 19:18
Monsieur, la Constitution de 2014 et celle de 2022 se ressemblent par leur médiocrité manifeste et personne ne pourrait nier cette évidence. La preuve par 9, c'est que ces 2 recueils de charabia ne purent ni l'une ni l'autre au bout de plus de 2 ans mettre en place la Cour Constitutionnelle, élément pré requis pour l'Etat de droit et des institutions. Donc se sont 2 Constitutions caducs, bonnes pour la corbeille à papier, comme ce fut le cas pour l'éphémère Constitution fmiste de Belaïd, Mahfoudh et acolytes. On pourrait dire la même chose, des codes électoraux de la décennie ténébreuse et du quinquennat sombre. Sinon comment expliquer que l'ISIE et le TA ne sont pas sur la même longueur d'onde, car dans un Etat de droit et dans une démocratie qui se respecte c'est à la Cour Constitutionnelle de se prononcer sur la recevabilité des candidatures. La Tunisie et les tunisiens ne supportent plus ces imbroglios politiques à répétitions. Aux personnes qui appellent au boycotte, nous leur dirons que votre action est synonyme de renouvellement du bail pour 5 ans à l'actuel locataire de Carthage avec une opportunité d'un squat viager à la fin des 5 ans. A ceux qui appellent au report des élections, nous dirons qu'il faut battre le fer tant qu'il est chaud. D'une part reporter les élections pourrait les fixer aux calendes grecques. D'autre part, si vous croyez à la théorie qu'on voudrait empêcher les candidats de concurrencer le président actuel on pourrait lui dégager la voie et même dissuader d'une façon ou d'une autre les députés du parti de Maghzaoui de le parrainer. Nous ne sommes pas dupes Mr NB, vos 3 larrons trainent des casseroles et avec le temps on leur ficèlerait des affaires et ils seront soit en taule soit en exile. Mr NB avec ce modèle simple de bulletin de vote où l'électeur n'aura qu'à cocher une case sur 3, et avec les photos ça sera difficile sinon impossible de truquer le vote. Donc il faut voter en masse le 6 octobre. Si la majorité souhaite que KS reste, il restera. Si la majorité souhaite qu'il parte, et que cette majorité vote, il partira. Et s'il partira le plus probable çà sera après le second tour. Quant à vos 3 larrons, s'ils pensent qu'il faut quelqu'un d'autre que KS et qu'ils se considèrent comme patriotes, ils n'ont qu'à se retirer et soutenir un candidat, comme ça, ils démentiront le fait que les tunisiens considèrent : les islamistes, les rcedistes et les cpristes comme opportunistes
Quidam
L'antagonisme de deux idiots
a posté le 16-09-2024 à 19:07
Le contraste est flagrant entre le Prince Muchkine du romancier russe Fayodor Dostoevski et le président miskine de Ghanouchevsky, récupéré promptement par les Azlamovitch qui ont pu apprécié la rareté de l'oiseau en temps opportun. Les Azlamovitch ont vu en cet idiot contemporain et bien réel le petit orifice qui leur permettrait de revenir sur scène après avoir été balayés par le peuple tunisien un 14 janvier 2011 et ils ont bien réussi à assassiner la révolution, jusqu'à date.

Le prince de Dostoevski est un idiot, enfin un idiot présumé. C'est un épileptique. Ses crises d'épilepsie étaient des moments d'extrême lucidité. Un accès à une vérité que le commun des mortels ne connaîtrait point.

Un prince millionnaire et idiot de surcroît. Une aubaine pour les jeunes filles en quête d'un mari, d'un bon parti riche et manipulable.

Un prince millionnaire et idiot de surcroît. Une aubaine pour tous les escrocs qui espéraient lui retirer le moindre rouble sans trop se fatiguer.

Mais l'idiot de Dostoevsky était loin d'en être un. Il a su démantelé les complots de tous ces fripons. L'idiot de Dostoevsky n'était pas un idiot des sentiments non plus. Il avait le coeur sur la main, une sensibilité et un raffinement légendaires, aidant les démunis discrètement et sans le crier sur tous les toits.

L'idiot de Ghannouchesky Azlamovitch est un accro à la caféine. Une substance qui provoque en lui des crises de colère qui anéantissent tout bon jugement et lucidité.

L'idiot de Ghannouchevsky Azlamovitch, un président qui a tous les pouvoirs entre les mains et un idiot de surcroît, une aubaine pour tous les contre révolutionnaires corrompus qui espèrent retrouver une gloire perdue. Eh bien, il en est une.

L'idiot de Ghannouchevsky Azlamovitch, un président qui a tous les pouvoirs entre les mains et un idiot de surcroît. Une aubaine pour tous ceux qui aspirent à devenir richissimes illegalement du jour au lendemain. Eh bien, il en est une.

Hélas, l'idiot de Ghannouchevsky Azlamovitch semble en être un sur le plan mental et émotif à la fois. Antipathique, apathique, colérique et incapable de mesurer les conséquences de ses actes abjectes et inhumains sur ses victimes innocentes.

Nous aurions préféré que l'idiot de Dostoevsky soit réel et que celui de Ghanouchevsky Azlamovitch soit fictif, mais bon la vie est injuste.
SAHLI
OUi Mr. Bahloul.
a posté le 16-09-2024 à 17:22
Ne pas reporter l'élection présidentielle serait une catastrophe politique insurmontable et une honte pour le pays.
Citoyen
Il faut également deplorer
a posté le 16-09-2024 à 17:10
Il faut également déplorer le coûts de toutes ces élections. .Alors que cet argent aurait été plus utile pour entretenir et équiper nos écoles, nos hôpitaux et nos moyens de transport.
Sam Laker
Songe d'une nuit d'été
a posté le 16-09-2024 à 16:32
La frustration ne justifie nullement le simplisme, bref, le rêve est toujours permis pour certains.