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Hammadi Samoud remporte la 33ème édition du Prix Aboulkacem Chebbi
05/01/2018 | 21:15
2 min
Hammadi Samoud remporte la 33ème édition du Prix Aboulkacem Chebbi

 

Une cérémonie s’est tenue, ce vendredi 5 janvier 2018 à l’hôtel Africa, pour célébrer la remise du Prix Aboulkacem Chebbi de la Banque de Tunisie, en présence du ministre des Affaires culturelles, Mohamed Zine El Abine, du directeur général de la Banque de Tunisie, Mohamed Habib Ben Saad et du président du jury Ezzedine Madani.

 

Cette édition 2017, consacrée à la catégorie autobiographie, a été remportée par l’universitaire Hammadi Samoud pour son roman en langue arabe "Tariki Ila Al Horria" (Ma voie pour la liberté) publié dans les éditions "Dar Mohamed Ali". Il reçoit un prix d’une valeur de 25 mille dinars.

Il était en lice avec deux autres auteurs Mahmoud Abdechakour pour son livre "Kontou Sabiyan fi Essabînat" (J'étais un enfant dans les années 70) et Mohamed Hédi Khadhraoui pour son livre "Sanaouat Al Akassia" (Les années Acacia).

 

Le jury a voté avec la majorité des voix pour Hammadi Samoud. Il est composé de Mabrouk Manaii, Hédi Thabet, Raja Ben Slama, Fouzia Saffar Ezzaouak, Samiha Kheriss (Jordanie), Hassan Rachid (Qatar) et Majed Essamarai (Irak).

 

Dans une déclaration à Business News, le jour même, Mohamed Habib Ben Saad a souligné que plus qu’une participation, le Prix Aboulkacem Chebbi a été créé par la Banque de Tunisie en 1984 à l’occasion de son centenaire. «La Banque de Tunisie estime que le secteur bancaire et financier a un rôle à jouer dans la promotion de la culture. Depuis sa création, elle avait confié sa gestion aux gens de la profession sous l’égide du ministère de la Culture, pour que ce concours soit un label de qualité et de haut niveau, pour le rayonnement de la Tunisie à l’internationale. Aujourd’hui, nous venons de réussir cette 33ème édition comme celles qui ont précédé. Nous sommes comblés que le lauréat de cette année soit un Tunisien, l’écrivain connu Hammadi Samoud. J’espère que nous allons continuer à promouvoir la culture pendant de longues années, à travers ce prix ou d’autres actions que le ministère voudrait promouvoir. Nous pensons, aussi, que les banques et les sociétés doivent jouer un rôle sociétal et citoyen. La Banque de Tunisie continue à participer à la construction des écoles, en toute discrétion, depuis des années et même avant la révolution, et nous allons développer davantage cette activité», a-t-il affirmé.

 

Hammadi Sammoud avait remporté, en novembre dernier, le prix Al-Owais dans le domaine des études et de la critique dans le cadre de la 15ème édition de ce prix décerné annuellement par la Fondation culturelle Sultan Bin Ali Al-Owais aux Emirats Arabes Unis.

 

Imen Nouira

05/01/2018 | 21:15
2 min
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Commentaires (4)

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Dr. Jamel Tazarki
| 06-01-2018 22:06
Dans l'article ci-dessus on peut lire:

"Cette édition 2017, consacrée à la catégorie autobiographie"

===>

De cette façon on exclut les écrivains jeunes de ce 33ème concours littéraire du Prix Aboulkacem Chebbi, puisqu'ils sont trop jeunes afin que leur autobiographie serait suffisante pour remplir un livre de 300 pages .

Je crains que le thème du 33ème concours littéraire du Prix Aboulkacem Chebbi a été choisi pour faire gagner Mr. Hammadi Samoud!

Jamais dans l'histoire de la littérature, on a vu un pareil thème absurde pour un concours littéraire!

oui, nous avons déshonoré Aboulkacem Chebbi avec ce 33ème concours littéraire!


Pan
| 06-01-2018 17:43
Il est si talentueux ce ridha qu'il a talonné...

ridha
| 06-01-2018 15:49
la Tunisie donnera naissance à de nouveaux talons aiguilles ?

Pan
| 06-01-2018 10:30
Toujours les mêmes, la culture en Tunisie n'est rien qu'un fond de commerce, tous des vieux!!! Les mêmes depuis les années 60, comme si la Tunisie ne pourra jamais donner naissance à de nouveaux talons, pourtant elle grouille de talons, mais tout devient médiocre dans ce pays,ce que je vois sur la photo des écrivains qui vont entamer la huitième décennie, ils sont nés alors que la radio n'était qu'un luxe, ils ont connu le cinéma muet, à vingt temps, pour exprimer leur amour, ils écrivent des lettres, c'est l'âge du manuscrit, à 40 ans ils découvre la télé, à 50 ans la télé en couleurs, à 70 ans ils voyaient le GSM comme un moyen de communication démoniaque et le net une aliénation...Une question pour qui ils écrivent alors! la réponse : ils écrivent parce qu'il y a un prix et un prix à payer. Bled de merde et banque de merde...