
Abdelwaheb Maâtar est intervenu sur les ondes de Jawhara Fm afin de souligner que, malgré le retard constaté au sein de l’Assemblée nationale constituante pour l’adoption de la loi d’immunisation de la révolution, cette loi devait, plus que jamais, être adoptée aujourd’hui « émanant d’une revendication populaire […] face à l’amplification des forces contre-révolutionnaires dans le paysage politique tunisien ».
Le très controversé ministre du commerce et de l’artisanat fait du véritable forcing en faveur de cette loi d’exclusion en affirmant, à l’adresse de ses détracteurs, que le contenu de celle-ci ne différait pas beaucoup de l’article 15 de la loi électorale de la Haute Instance de réalisation des objectifs de la révolution de Yadh Ben Achour.
« Il n’échappera à personne que le CPR a été la première coalition parlementaire à revendiquer l’adoption de cette loi au sein de l’ANC et nous faisons de notre mieux aujourd’hui, en tant que révolutionnaires et militants, pour assurer l’immunisation de la révolution » affirme-t-il, expliquant que cette loi servirait à écarter du jeu politique toute personne ayant occupé un poste de responsabilité ou bénéficié de la période de l’ancien régime. Personnes qui « ne sont plus dignes de confiance », a-t-il déclaré.
S.T.