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Sihem Badi contre-attaque, Abdelaziz Kotti persiste dans ses accusations

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Répondant à l’intervention de l’élu à l’ANC, Abdelaziz Kotti, qui s’était attaqué le 1er novembre 2012 entre autres, au ministère de la Femme et notamment à la personne du ministre Sihem Badi, le ministère en question a publié un communiqué, aujourd’hui 5 novembre 2012.
Le ministère de la Femme a déclaré vouloir porter des éclaircissements, «suite aux propos diffamatoires et aux données erronées du député Abdelaziz Kotti, qui avait mentionné des faits de corruption au sein du ministère de la Femme, des abus de pouvoir, voire même un silence coupable face à des agressions sexuelles commises dans l’enceinte des institutions de l’enfance».
Le ministère a déclaré avoir eu recours à une suspension préventive à l’encontre de deux fonctionnaires, qui étaient soupçonnés de travailler pour le compte d’une partie tierce en dehors du ministère. Dans ce communiqué, il a été précisé qu’Abdelaziz Kotti aurait sollicité Mme Badi en personne afin d’intervenir en faveur de ces deux fonctionnaires et de leur épargner les poursuites administratives et judiciaires. La ministre a, de ce fait, catégoriquement rejeté la requête de l’élu de l’ANC, selon le même communiqué, tout en dénonçant la volonté de recourir aux vieilles méthodes de l’ancien régime.
Le ministère a également dénoncé «les propos infondés de l’élu» qui portent atteinte aux enfants ainsi qu’aux institutions qui s’occupent de l’enfance, expliquant qu’il s’agirait d’une réaction au refus du ministère de répondre favorablement à sa requête.
Contacté par Business News, Abdelaziz Kotti a dit être surpris du contenu du communiqué ministériel le concernant et a précisé que les deux personnes victimes de sanctions administratives étaient celles qui avaient fourni les documents sur les dépassements au sein du ministère, preuves à l’appui. Il a affirmé : «Jamais je n’ai sollicité de faveur particulière auprès du ministre et mon entretien avec Mme Badi visait à prendre son avis sur les dépassements relevés ».
Il a également soutenu qu’il disposait de dossiers solides sur des abus de pouvoir, outre une plainte déposée en bonne et due forme par une fille ayant été victime de viol dans un centre éducatif. Il a ajouté que Mme Badi avait refusé de l’écouter et qu’elle avait affirmé disposer de toutes les données relatives à ces dossiers, sans vouloir, pour autant, accorder l’importance requise aux dépassements signalés.
Dorra Megdiche
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