Le titre choisi par la rédaction du Maghreb à l’article de la journaliste Om Zied, l’a profondément choquée au point de démissionner du média. «Je suis SDF médiatiquement», a-t-elle déclaré mercredi 4 juillet dans un point de presse.
Selon elle, elle n’a jamais traité le ministre tunisien des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, de «chléka» (signifiant savate, en évocation à l’ancien nom de famille du ministre) et elle présente ses excuses pour le titre choisi par la rédaction auprès de M. Abdessalem.
Elle a souligné qu’elle campe toujours sur ses postions : elle est contre le mouvement Ennahdha qui, selon elle, essaie de voler la révolution.

Le titre choisi par la rédaction du Maghreb pour sa Une est une simple inspiration du titre retenu par Om Zied pour son propre article, ce qu’elle a elle-même précisé, du reste. Lequel titre a été mis à l’intérieur du journal d’ailleurs. Les règles de la profession stipulent que le titre d’un article est du ressort de la rédaction et non du journaliste. Pour le cas présent, la rédaction a coupé la poire en deux en choisissant son propre titre pour la Une et celui de sa journaliste à la tête de l’article.
Répondant à son ancienne journaliste, la direction de la rédaction du Maghreb a publié un fac-similé où l’on voit clairement le titre d’Om Zied écrit par sa propre main.
Pourquoi s’est-elle alors rétractée en claquant la porte au Maghreb, pour un titre qu’elle a, elle-même, fortement suggéré ? Pourquoi en fait-elle tout un plat jusqu’à organiser, illico-presto, un point de presse?