L'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) a indiqué que le nombre de victimes d'accidents de la route était resté stable durant les cinq premiers mois de 2025 par rapport à la même période de l'année dernière.
Dans son bulletin, l'ONISR a annoncé que 2.043 accidents routiers ont été enregistrés depuis le début de l'année au 4 juin 2025 faisant 449 morts. Pour ce qui est du nombre de blessés, l'observatoire a évoqué une baisse de 20,78% passant de 3.374 cas durant les cinq premiers mois de 2024 à 2.673 cas durant la même période de 2025.
La même source indique que l'inattention était la première cause des accidents avec une part de 40,43%, causant, ainsi, 31,18% des décès et 35,24% des blessés. La vitesse occupe la seconde place des causes des accidents routiers avec 14,64%, plus de 2% des décès et 16,5 des blessés. Le non-respect de la priorité se trouve en troisième place du classement.
Le gouvernorat de Tunis est la région avec le plus grand nombre d'accidents avec 243 cas (276 blessés). Le plus grand nombre de décès résultant d'accidents routiers a été enregistré dans le gouvernorat de Sfax avec 53 cas.
S.G
Un pays qui affiche un taux de mortalité causé par les accidents de la route parmi les plus élevés de la planète, de l'ordre de 25 décès par 100k d'habitants et classé ainsi 183ème sur deux cent et quelques pays en terme de sécurité routière. Même la Libye connue jadis par le comportement téméraire et hasardeux de ses ressortissants au volant et source des moqueries des tunisiens fait mieux que nous dans ce classement révélateur de la décadence de tout un peuple ou presque.
Incivisme, non respect du code de la route, m'en-foutisme et agressivité est le quotidien dans le pays d'abandonneur de chats et de chiens, parfois dans des sacs poubelles avec leurs progénitures de nourrissons, et qu'ils n'hésitent pas, après les avoir prédestinés à une vie d'errance et de misère, d'écraser sur ces routes tunisiennes de le mort, jonchées par les cadavres de ces petites pauvres bêtes.
Face à ce fléau et ces habitudes de barbares et d'égoïstes déguisés en humains, ce qu'il faut, c'est bien une révolution. Dans les mentalités d'abord. Les écoles et tout établissement d'éducation.
Puis, une lutte acharnée. Et pas avec des mots creux et vides.
Pourquoi pas l'installation d'un module de tracking dans chaque véhicule motorisé et autorisé à la circulation. En soumettant les données liées à la vitesse de la voiture, on pourrait identifier chaque dépassement de vitesse ou autre infraction. Le tout se fait automatiquement et les conducteurs coupables auront chacun un journal et une note salée à payer, sans même l'intervention d'un gendarme.
Et dès lors que le Tunisien est un éternel cupide, adepte des jeux, pourquoi pas l'élaboration d'un système à points et un classement des meilleurs conducteurs avec une récompense conséquente, une belle voiture par exemple. ça motivera nos "j7oucha" à mieux conduire dans l'avenir, à être plus responsable et à respecter la vie humaine ou la vie tout court.
I have a dream
Quelques minutes plus tard, alors que la circulation était fluide, j'assiste à un deuxième accident tout aussi spectaculaire car l'un des automobilistes, brûlant un feu rouge, entrait violemment dans une autre voiture, là aussi heureusement pas de victimes mais des ardoises salées en vue chez le tôlier et le mécanicien pour le fautif, non assuré.
Deux fautes "basiques" me diriez vous, deux protagonistes qui s'invectivent à qui mieux mieux, en viennent aux mains, etc. etc.
Et bien sûr pas la moindre ombre de police de la circulation...
Vu qu'il n'y a pas assez d'effectifs, on nous dira, alors à quoi servent les caméras qui fleurissent de plus en plus à chaque croisement, à compter les points où à contempler le défilé des bagnoles pour passer le temps ?
Il y a trop d'inconscients sur les routes, alors, pour parer au plus urgent, au lieu de calculer des vitesses sur des lignes droites sans encombres, plaçons des représentants de la sécurité routière, aux feu rouges, aux signes de stop, le long des lignes continues, rien que pour commencer, comme au vin vieux temps....
