
Le professeur universitaire en sciences économiques, Ridha Chkoundali, a publié un statut, samedi 18 janvier 2025, pour revenir sur le déficit commercial de la Tunisie en 2024, sous le titre « Pourquoi le déficit commercial est-il devenu incontrôlable en 2024 ? ».
« Jusqu’à septembre 2024, la Tunisie avait réussi à limiter son déficit commercial à 13,5 milliards de dinars, contre 14 milliards à la même période en 2023. Ce résultat semblait confirmer l’efficacité de la politique d’austérité sur les importations, initiée par le gouvernement dès le début de l’année 2023. Cependant, cette réduction éphémère cache une réalité plus complexe et préoccupante », indique l'expert.
Ridha Chkoundali a assuré : « La stratégie d’austérité a ciblé principalement les importations de matières premières et de produits semi-finis, essentiels à l’activité économique. Cette restriction a entraîné un ralentissement de la croissance économique, affectant directement le rythme des exportations. Entre janvier et septembre 2024, la croissance des exportations a chuté à 2,1 %, contre 7,5 % à la même période en 2023. Pire encore, le taux de croissance des exportations pour l’ensemble de l’année 2024 s’est effondré à 0 %, contre 7,9 % en 2023 ».
Dans ce contexte, il a considéré que cette politique, bien qu’apparente comme une solution à court terme pour réduire le déficit commercial, a entraîné des conséquences lourdes sur l’économie nationale. Et d'ajouter : « En 2023, la croissance économique était déjà au point mort, enregistrant un taux de 0 %. La poursuite de cette politique en 2024 a amplifié les difficultés, entraînant une baisse des recettes fiscales de plus de 2 milliards de dinars par rapport aux prévisions inscrites dans la loi de finances pour 2023 ».
Ridha Chkoundali a affirmé, par ailleurs, qu'en 2024, la stagnation économique semble se confirmer. Alors que les importations n’ont progressé que de 2,3 %, les exportations n’ont enregistré aucune croissance. Le gouvernement a dû réviser à la baisse ses prévisions de croissance économique pour l’année, passant de 2,1 % à 1,6 %. « Toutefois, selon mes calculs, même cette estimation révisée semble optimiste, le taux de croissance réel étant plus proche de 1,3 % dans le meilleur des cas ».
L'expert a conclu que « l’insistance sur une austérité focalisée sur les importations de produits stratégiques a montré ses limites. Si elle a permis une réduction temporaire du déficit commercial, elle a surtout engendré un ralentissement économique profond et une fragilisation des finances publiques ». Selon lui, une politique plus équilibrée, favorisant la production locale et stimulant les exportations, est impérative pour éviter une aggravation de la situation en 2025.
S.H
Certains chiffres fournis par l'INS ne sont pas crédibles
Sans être expert comme Mr Chkoundali j'ai de part par profession de fréquents contacts avec les acteurs économiques dont des petits et moyens patrons
La situation est dramatique
Les fermetures d'usines et ateliers se multiplient
Les intentions d'investir sont a un niveau jamais constate depuis plus de 6 ans je pense
Le taux d'insertion professionnelle des jeunes notamment diplômés est peut être le plus bas depuis 2013
Les prix des denrées alimentaires ont été multipliés par deux en l'espace de 8 ans à peine
Alors pourquoi condamner sans confronter meme sommairement les fragments d'informations pouvant être analysés
Vous êtes ridicules les suppôts de Kais le médiocre
Déficit de la balance commerciale énergétique : 9,87 milliards de dinars (+18% par rapport à 2023)
Part du déficit énergétique dans le déficit commercial total : 58,52%
'?lectricité renouvelable : 2% des ressources
Source: article BN.
Donc la clé pour sortir de la stagnation économique en Tunisie est la multiplication des installations de l'énergie renouvelable surtout solaire puisque plus facile et moins chère que l'énergie éolienne ou géothermique. Des pays comme le Pakistan, l'Afrique du Sud ont realise des progrès importants en une année ou deux. Le Pakistan a installe 17 GW de solaire en 2024. A la fin de 2023 la Tunisie a installe seulement 263MW (0,263GW) et le renouvelable ne représente que 2% du total.
Des grands projets commencent a être réalisé par des grands groupes comme la Norvégienne Scatec mais on doit accéléré cet effort et multiplier les appels d'offres et encourager les homme d'affaires tunisiens a investir en offrant des prix d'électricité plus intéressant. L'électricité a partir du Gaz Naturel coûte cher et elle est payée en devises.
Le déficit commercial peut être réduit de plus de 30% en une année.
-->
En effet, ce n'est pas parce qu'une entreprise s'approvisionne en achat à l'extrême, qu'elle pourrait aussi vendre beaucoup plus. --> La direction classique est plutôt celle où le marketing fait des prévisions des ventes, celles-ci induisant les besoins à produire en interne et en externe (achats). --> de ce fait la faiblesse des importations/achats pourrait être la conséquence des faibles prévisions des ventes. --> en effet, ça ne fait aucun sens de faire de grandes achats/importations (d'investir) , si il n'y a pas de possibilités en vue de vente de toute ma production et de faire ainsi des gains...
--> Par contre l'autre direction dont vous parlez "s'approvisionner en achat sans contrats de vente en vue" est moins habituelle, procède du fait que le marketing achats soit à l'origine de nouvelles opportunités --> trop risquer
Fazit:
La Tunisie a des problèmes à exporter sur le marché international, on a même des problèmes à exporter notre l'huile d'olive. Pourquoi? Je préfère ne pas faire des hypothèses.
Très Cordialement
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
PS: Je ne comprends pas grand chose aux sciences économiques, par contre j'essaie d'utiliser ma logique mathématique un peu partout...
C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
de mème, inutile de former des diplomés s'il n'y a pas de débouchés sur le marché de l'emploi
Les échos que l'ont recueille de ci de là dans TOUS les secteurs économiques sauf tourisme et banque - et encore - font ressortir un marasme généralisé
Deux exemples basiques permettent en effet de douter fortement des chiffres officiels
Le taux de croissance des investissements productifs c'est a dire liés directement à la production de biens ou services
Le taux réel de la hausse des produits alimentaires
Ces deux chiffres sont incontestablement manipules et ils sont particulièrement significatifs de l'aggravation d'une situation de STAGFLATION économique
Pas de véritable croissance de la création de richesses produites en termes de bien et services
Une évolution du chômage des jeunes beaucoup plus dramatique qu'annoncée officiellement
Un taux d'accès au crédit au bénéfice des PMEs de plus en plus restreint
Pareil pour l'accès au crédit au bénéfice des ménages
A cela s'ajoute un blocage dramatique des dépenses publiques sauf les sommes faramineuses jetées a la fenêtre de manière quasi criminelle pour des délires malsains embarquant 50 opportunistes et ou paumés dans une aventure sans lendemain
Au frais du contribuable
Donc tout acteur économique est actuellement dans le flou
; ce flou est renforcé par une méfiance radicale envers les faits et gestes du régime
En plus qu il n y a aucune correlation ou etude serieuse le prouvant , je crois que De memoire les entreprise 100% exportatrices ne sont pas ou peu soumis aux restrictions d d'importation
BRAVO B.N pour cette nouvelle politique journalistique : ECONOMISTE XXX, et 'POLITICIEN' XX, surtout que nous sommes en PLEINE AFFAIRE DE COMPLOT avec des TEMOINS XX, et XXX!!!!