
Le président de la chambre syndicale nationale des boulangers, Mohamed Bouanen, est intervenu, ce mardi 18 octobre 2022, sur Jawhara FM, pour expliquer les raisons du sit-in qui se tient devant le siège de l’Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica).
« 20% des boulangeries sont à l’arrêt et les 80% qui restent ont donné des chèques sans provisions. Nous n’en pouvons plus, nous n’avons même plus de quoi payer les ouvriers, la farine ou l’électricité ! L’Etat nous a demandé de fabriquer le pain, de payer de notre poche les produits avec la promesse de nous rembourser via la caisse de compensation mais cela n’a pas été fait. Nous payons soixante millimes de notre poche pour chaque pain vendu. Le pain nous coûte 260 millimes et nous le vendons à 190 millimes, nous avons demandé à être remboursés des soixante millimes mais ils n’ont pas voulu nous suivre » a indiqué le syndicaliste.
Mohamed Bouanen a souligné que l’Etat n’a pas honoré ses dus qui s’élèvent à 250 millions de dinars, soit cent mille dinars pour chaque boulanger qui, au final, iront à la CNSS, à la Steg et à la recette des finances. « Certains ont dû vendre leur maison, c’est une vraie catastrophe, si cela continue nous irons tous en prison (…), nous ne sommes pas en grève aujourd’hui, par respect pour le citoyen, mais nous souffrons et cela les gens ne le savent pas » a-t-il conclu.
M.B.Z


Alors comment croire le reste?
On sait que le gouvernement ment, mais il est question de credibilite pas de 10 millimes,