
La mort d'un jeune âgé de 23 ans au centre-ville de Tunis par balle à la date du 7 septembre 2022 a relancé le débat sur les décès liés à des agents de police et aux forces sécuritaires. L'avocat et vice-président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), Bassem Trifi a publié une liste de noms affirmant qu'ils avaient été tués par des policiers.
« Une des causes fréquentes de décès dans mon pays la Tunisie est la mort par la police », a-t-il annoté.
Il s'agit de :
- Walid Denguize
- Ayoub Ben Fradj
- Anas Dalhoumi
- Ahlem Dalhoumi
- Khamis Yeferni
- Abdelrazzak Khachnaoui
- Anouer Sakrafi
- Aymen Othmani
- Ahmed Ben Amara,
- Haykel Rachdi
- Abdessalem Zayen
- Omar Laabidi
- Karim Sayari
- Mohsen Zayeni
Bassem Trifi a affirmé que dans l'ensemble de ces affaires les auteurs du crime n'avaient pas été sanctionnés malgré le dépôt de dossier auprès des tribunaux tunisiens.
S.G


On ne peut voler plus bas !!!!!
La faim justifie les moyens.
Vive nos nouvelles forces de sécurité, patriotes et républicaines.
C'est un criminel.
Monsieur le défenseur des droits de l'homme, s'est pris la peine au moins une fois pour comprendre les circonstances ?
C'est assez juste et c'est même la réputation qui nous est faite.
Si la réputation n'est usurpée, on doit poser les bonnes questions afin d'identifier les causes de cette mutation.
En effet, nous observons une montée de violence au sein des interactions sociales comme si l'installation du terrorisme qui a ensanglanté le pays, et continue de le faire, la naturalisa dans le paysage.
Des faits divers tragiques comme celui de cette jeune femme agressée et laissée morte au bord de la route du Marsa. Ou encore, les tirs à balles réelles, à la chevrotine, contre des manifestants à Siliana viennent confirmer que la Tunisie a changé d'époque.
Sans doute, les forces de sécurité ont une tradition peu respectueuse des droits du citoyen, qu'elles ont à leur passif des morts nombreux, aussi bien du temps de Bourguiba que de Ben Ali.
La comparaison s'arrête aussitôt que l'on regarde les circonstances, les faits et leur importance tant quantitative que qualitative. Parce que l'on attentat aux droits et à la vie sous des motifs politiques.
Maintenant, les motifs sont pluriels, parfois même difficiles à repérer, et le phénomène traverse toute la société.
Il y aurait une part liée aux conditions d'existence de gens agglomérés dans les "cités" de Tunis et d'autres villes, des familles venues des campagnes où elles ne trouvaient plus leur subsistance dans l'espoir de trouver place dans un monde urbanisé où chacun peut bricoler un semblant d'activité pourvoyeuse de revenu.
Mais l'ambiance a changé.
Le pays qui renversa Ben Ali aurait cru s'être libéré de ses chaînes, et un vent de liberté souffla qui fit croire que l'Etat, ses institutions sont provisoires.
On aurait cru que désormais chacun pouvait s'inventer en '?tat, devenait la mesure des choses, et qu'il ne devait rien ni à personne, pas plus à l'Etat qu'à ses appareils affaiblis.
Ces appareils furent captés par les plus réactifs, et mis à leur service, ce qui acheva de convaincre qu'au fond c'était pire qu'avant.
Il est vrai que cela l'est devenu.
La corruption prenait des dimensions incontrôlées, et les campagnes avec des affiches trônant dans les administrations n'ont rien modifié, l'usager allait demeurer captif comme auparavant.
Les politiciens aiuront joué le rôle le plus symptomatique dans la monstration de la violence exposée parfois en direct, et bien loin de nourrir l'esprit de citoyenneté, ont instillé leur dose mortifère jusqu'à dégoûter l'électeur et par ricochet justifié en son esprit qu'il n'y a rien à en attendre sinon le pire.
Violences sous diverses formes, violence politique et terrorisme, violence sociale et économique née du désarroi après une haute esoerance, voilà le cocktail explosif que certains cherchent à faire encore plus détonant.
La police tue.
Bien malin qui viendra dire que cela est spécifique à ce pays.
Singulière demeure l'éclosion de ces violences, et l'importance qu'elles prennent démentant toute une renommée qui fut réelle dabs sa vérité.
Les policiers ne sont pas des bandits, ils assurent la sécurité des citoyens, et l'usage de l'arme est strictement encadré.
Je ne sais pas comment cela se passe en Tunisie, mais en France un policier qui vient de tuer une personne est tout de suite mis en garde à vue, le temps pour l'Inspection Générale de la Police Nationale de vérifier si le policier a utilisé son arme dans le cadre légal.
Si oui, le policier est immédiatement rendu au service. Cela prend 24 à 48h.
Ayons une pensée pour ces femmes et ces hommes qui doivent décider et agir à chaud et dans un temps très bref. Souvent moins d'une seconde!
Bref, cet avocat se trompe de cible en attaquant ceux qui le protègent!
2011 ne fut, absolument pas, le printemps arabe, la révolution des jasmins ni Amar Bouzwire.
2011 fut une sorte de revanche des nullards, des ploucs, des moins que rien, des taulards et ex-taulards, des bouseux et des "rebuts" de notre société.
Il n'y a qu'à voir le bilan de ces onze dernières années pour voir l'ampleur des dégâts générés par ces pingouins, fruits du chaos pour se faire une idée de leurs capacités de destruction de bipèdes absolument stériles, dans tous les sens du terme!!!!
La génération de ces g3are 2.0 s'est regroupée sous l'égide du semblant de parti qui s'attribua, fictivement, le nom de front de salut, qui n'est en réalité, que le front des détritus !!!!
Kalek, oni bri bour la dimoukrassie.
Bagla t8izkom ou lè t'roud'kom !!!!
Accuser de la sorte les policiers n'est pas logique. Je ne pense pas que les policiers voulaient vraiment tuer. En principe on utilise son arme lorsqu'on on est soi même menacé de mort.
Et Dieu seul sait ce qu'il en est.