
Dépassant de loin les prévisions du gouvernement Bouden établies dans la Loi de finances de l’année 2022, le prix du baril de pétrole a atteint les 90 dollars. Le prix du baril n’avait pas dépassé la barre des 90 dollars depuis septembre 2014.
Selon l’hypothèse présentée par la ministre des Finances, Sihem Nemsia, lors d’une conférence de presse tenue le 28 décembre 2021, le gouvernement tunisien tablerait sur un baril de pétrole à 75 dollars.
Le gouvernement tunisien entame, donc, bien l’année 2022. Il devra combler le déficit budgétaire qui était passé de 7.094 millions de dinars à 9.792 millions de dinars entre la Loi de finances 2021 et la Loi de finances complémentaire de la même année. Ce déficit avait été aggravé par l’impact de la hausse du prix de baril et l’écart entre l’hypothèse établie à 45 dollars et le prix réel ayant atteint 75 dollars. Ceci avait provoqué une hausse significative de l’enveloppe dédiée à la compensation des hydrocarbures passant de 401 millions de dinars à 3.327 millions de dinars.
Il devra, également, trouver une solution au financement des compensations des hydrocarbures. La Tunisie, selon les statistiques de 2020, consomme près de 84.000 barils de pétrole par jour. La Tunisie devra trouver une solution pour combler le manque de quinze dollars par baril soit 1.260.000 dollars par jour, soit 37,8 millions de dollars par mois et 453,6 millions de dollars par an.
A noter que le déficit budgétaire avait été fixé à 8.548 MD selon la LF 2022. Ceci vient accentuer davantage la crise économique actuelle.
S.G
Un simple agriculteur, ou un simple forgeron ou un simple cordonnier produit plus de richesse que vous ne le faites avec votre journal stérile.
D'abord, il y a le rapport offre - demande qui y influe directement.
Ensuite, il y a les facteurs dits imprévisibles :
- Les tensions politiques, comme les désaccord, conflits ou guerres, qui, si ils aviennent dans des zones de production (ce qui est actuellement le cas au Moyen-Orient) genent, voire, mettent en péril certains sites de production, ce qui fait augmenter aussi les prix.
- Ensuite, nous citeronts les aléas de Mere Nature : Séismes, pluies diluviennes, ouragans, tornades typhons, tempetes de neige ou de sable, tsunamis (risques pour les plates-formes offshore) mettent en mal la production, ce qui comme tendance directe, une élévation du prix du baril.
Ensuite, un autre point - et non des moindres :
Connu et exploité depui la haute antiquité, le pétrole - dont l'éthymologie du mot est :
Pétra = Roche et Oleum = huile, soit littérallement "huile de roche", n'est pas innépuisable.
* Composée de milliards d'organismes phytologiques et biologiques morts au fond des planchers océaniques, puis recouverts au fil des millions d'années par d'énormes quantités de sédiments, sous l'effet de la pression, et de la hausse des températures en milieu anaérobie, une "liquéfaction" oléagineuse naturelle de toute cette substance s'opère sur des millions d'années.
Cette huile de roche - que nous appelons donc pétrole brut, s'infiltre alors dans les anfractuosités du sol et - si le milieu le permet - reste piégée.
...
Cela fait donc des siecles que nous exploitons a un rythme éffréné, cette ressource énergétique, qui elle, met des million d'années a se régénérer.
Les réserves mondiales tendent a s'appauvrir grandement.
Le pic pétrolier est prévu entre 2025 et 2035 au-dela de quoi, la production connaitra une baisse progressive et continue, jusqu'à son épuisement.
Ceci aussi, explique l'aléa de la prévision du prix du baril : Nous approchons de la fin de cette ressource, qui - disons-le - est extremement polluante.
...
@ Gouvernement :
Pensons - des maintenant - a la diversification de nos moyens de production énergétique, en favorisant celles dites renouvelables.
Bidon gastrique contre bidon d'essence ! Fallait y
p"a"nser à celle-là.
Hélas, la voiture a horreur du bide. Surtout quand il vient taquiner le volant ou le réservoir.
Bien à vous.
PS. Votre réaction à vous et celles des autres amis sur ce site a fait bouger les choses quant aux méfaits de l'usurpateur de pseudo.
Merci encore et bonne soirée.
Au fond, nous sommes biens des humains, non ?
S'il advenait que nous n'ayons plus d'humanité, envers nos proches, pourrions-nous encore prétendre au titre "d'humains" ?
Un pour tous et tous pour un.
L'entre-aide.
;-)