
Ridha Chiheb Mekki – alias Ridha Lénine –, l'une des têtes pensantes du projet politique du président de la République, Kaïs Saïed, s’est indirectement déclaré en faveur de la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Dans une publication sur sa page Facebook, jeudi 6 janvier 2022, il a laissé entendre que le Parlement n’était pas le seul danger pesant sur le peuple tunisien notant que « certains conseils ont oublié qu’ils opéraient au sein de l’Etat tunisien et non en dehors ». « Je crois que les solutions césariennes sont devenues une nécessité pour faire face à ce problème », a-t-il ajouté.
La déclaration de Ridha Chiheb Mekki intervient au lendemain des réunions qu’a eues le président de la République avec le bâtonnier des avocats tunisiens, Ibrahim Bouderbala, et la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, la ministre de la Justice Leila Jaffel, le ministre de la Défense nationale, Imed Memiche, et le ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine.
Durant sa rencontre avec Me Bouderbala, il a évoqué le texte de loi relatif au conseil supérieur de la magistrature, affirmant qu’il y a lieu de s’interroger sur « ce qui a fait qu’un ensemble de textes de lois ait été adopté alors qu’il serait une partie bien déterminée ». Il a ajouté que des membres du CSM n’avaient pas été élus suivant des critères objectifs, mais en privilégiant les considérations personnelles, les intérêts financiers et les rapprochements politiques.
Lors de sa rencontre avec la cheffe du gouvernement et ses ministres, Kaïs Saïed, a attaqué, encore une fois, le CSM assurant que « la loi relative au conseil supérieur de la magistrature, qui pourrait même faire l’objet d’une thèse de doctorat, a été mise en place sur-mesure. Ils (les membres du CSM, ndlr) interviennent dans certains jugements et s’ingèrent dans le mouvement du corps de la magistrature. Ils interviennent même dans des affaires en cours devant la justice et forcent leur report afin qu’elles traînent durant des années ».
N.J.
Keep out of it
You are destroying the image of the President
Encore, de l'ordre à mettre dans les partis politiques régis par le décret-loi n° 2011-87 du 24 septembre 2011, portant organisation des partis politiques.
Suivant l'article 1 du chapitre V dudit décret-loi, il est dit:
1- La mise en demeure : le Premier ministre établit l'infraction commise et met en demeure le parti sur la nécessité d'y remédier dans un délai ne dépassant pas trente (30) jours à compter de la date de notification de la mise en demeure.

