
Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, a retiré ce lundi 19 octobre 2020, le projet de loi relatif à l’audiovisuel et soumis par l’ancien gouvernement. Le Bureau de l’ARP a, de son côté, fixé à demain, 20 octobre, la plénière pour l’examen du projet d’amendement du décret 116 proposé par Al Karama.
Le SNJT a condamné la décision du chef du gouvernement, estimant qu’il s’agit d’un geste irresponsable qui nuit au principe de continuité de l'État et contredit les engagements du gouvernement et les obligations de l'État tunisien de soutenir la législation relative à la liberté de la presse et de la communication audiovisuelle.
« Le chef du gouvernement se montre ainsi complice avec les parties qui bénéficient de l’amendement du décret 116 et participe à instaurer l’impunité envers les chaînes illégales qui parlent au nom de la Troïka parlementaire afin d’atteindre des objectifs politiques et clientélistes étroits qui n'ont rien à voir avec l'intérêt du pays et celui de la scène médiatique en Tunisie » a souligné le syndicat. Il a appelé les journalistes à se rendre en masse demain devant l’Assemblée pour s’opposer au projet, précisant qu’il se tient prêt à mener des mouvements de protestation qui peuvent aller jusqu'à la grève générale.
Al Karama a soumis une initiative législative portant sur l’amendement du décret 116 de 2011 qui régule la liberté de la communication audio-visuelle et en particulier sur le renouvellement de la composition de l’instance Haica à travers l’élection de ses neuf membres par le Parlement à la majorité des voix.
L’initiative d’Al Karama prévoit également de supprimer les licences, jusque-là obligatoires, pour la création des chaînes TV et radios pour les remplacer par une simple déclaration.
La proposition de la loi, qui est soutenue par Qalb Tounes et Ennahdha, ne devrait pas passer. Suite à la grosse polémique et à la levée de boucliers de toutes les instances dirigeantes du secteur, aussi bien nationales (SNJT, Syndicat de l’Information, Haica, FTDJ…) qu'internationales (FIJ), les dirigeants d’Ennahdha auraient décidé de ne pas voter la proposition, selon une source informée.
M.B.Z

C'est la seule véritable voie pour résoudre les grands problèmes de ce pays.
Il faut réformer le pays si non l'avenir de nos enfants sera des plus sombres.
C'est le moment où jamais pour essayer de sauver ce pays et donner de l'espoir à nos petits. Tout retard dans une réforme est un crime impardonnable contre eux.
Mechichi est dans une position confortable aujourd'hui, malgré la misère, la division et la pandémie un peu partout, il a déjà son "coussin" (comme il a préféré nommé hier). Ce que vous voyez est un jeu de rôles, du déjà vu, du training.
@ SNJT : Vous faites partie de "I3lem Al3ar", donc le temps est venu de vous détruire et détruire ce volet, comme ils ont fait avec la justice, la douane, la Police, il faudra que vous ayez 4 ou 6 syndicats dans un tableau où 25 ou chaines de TV avec 50 ou 60 Radios, 100 ou 200 journal électroniques, comme ça, il ne restera plus rien, que Wejh Rabbi.
Ils passeront ce qu'ils veulent, falsifieront ce qu'ils veulent, achèteront ce qu'ils, élimineront ce qu'ils veulent. la question est :
Est-ce qu'ils pourront continuer à faire ça encore 4 ans ?
Est-ce que la configuration actuellede l'ARP pourra débattre de la LF2021 ?
Est-ce que cette ARP pourra tenir encore 4 ans, face à ce peuple ?
C'est pourquoi que c'est le dernier quart d'heure avant l'effondrement.
Le 14 janvier 2011, été basé sur :
Travail
Liberté
Dignité nationale
Après presque 10 ans :
Travail : 19,4% de chômage, prévu 22.5 en Décembre
Liberté : La liberté d'insulter, d'inculper et d'éliminer
Dignité nationale : 4 150 000 Tunisiens vivent en dessous du seuil de la pauvreté (INS - Juin 2020)
Idem pour les radios et pour les télévisions. Des centaines de postes seront créés pour des milliers de familles de journalistes. L'Ecole Supérieure de Journalisme ESJ à Tunis, "fabrique" des journalistes à la pelle, qui sont condamnés au chômage avant qu'ils ne finissent leurs études. Pourquoi donc, le syndicat SNJT leur sabote cette lueur de chance, de trouver du travail par la multitude de chaînes TV et de stations radio?
Où est le mal dans la concurrence et dans la création de postes de travail pour les journalistes, sinon l'égoïsme et la protection d'intérêts personnels et de profits restreints de quelques lobbies médiatiques dirigés de l'étranger!!!
Une TV pourrait employer même tout un millier de personnes. Un millier qui pourrait nourrir des familles allant jusqu'à 5000 personnes.
Cessez s'il vous plaît de saboter l'avance de la Tunisie par vos mensonges de «islamistes» et de «terroristes», alors que vous avez vendu la Tunisie à ses anciens colonisateurs, sans le moindre scrupule.
Même si vos sources sont bien informées, je préfère attendre demain pour voir.

