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Tunisie âEUR" Grippe A H1N1 : la menace sâEUR(TM)accroît, le coût aussi

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La grippe due au virus A H1N1, plus communément connue sous l’appellation de grippe porcine occupe le devant de l’actualité internationale, de par son impact direct sur le vécu quotidien des gens partout dans le monde.
La Tunisie n’échappe pas au phénomène avec toutes les répercussions que ce la engendre à plusieurs niveaux. Outre le volet sanitaire, bien évidemment, d’autres secteurs sont touchés. On citera celui de l’éducation et de l’enseignement avec des fermetures épisodiques d’un certain nombre d’établissements scolaires et universitaires ainsi le secteur économique avec les congés forcés pris par les agents atteints et les incidences sur les personnes employées du voisinage.
Or, tout cela a un coût pour les entreprises ou les administrations touchées, un coût qui n’est pas encore bien défini, mais qu’on saura, sûrement, une fois le phénomène éradiqué avec la mise à jour des bilans chiffrés sur les différents plans. En attendant, nous nous limiterons, pour l’instant, aux aspects touchant à la santé, plus particulièrement pour les personnes à risques dont les femmes enceintes.
L’Etat tunisien a importé 800.000 doses de vaccin contre le virus A H1N1. Pour faire face à l’éventuelle propagation de cette grippe, les autorités n’ont pas voulu prendre de risques, la santé du Tunisien étant une priorité. En effet, les personnes à risque et le corps médical sont prioritaires, plus particulièrement les femmes enceintes.
La grossesse constitue, effectivement, un terrain propice aux complications pour la grippe A H1N1. Elle présente un risque 5 fois plus élevé selon les dernières données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le risque maternel est plus élevé à partir du 2ème trimestre de la grossesse. Dans le monde, 13% des personnes admises aux services de réanimation sont des femmes enceintes atteintes par le virus A H1N1.
En Tunisie, on dénombre, déjà, deux cas de décès, de femmes enceintes, de moins de 30 ans, qui ont succombé au virulent virus H1N1. Ce constat est malheureux, alors que l’Etat a importé pas moins de cent mille doses de vaccin non adjuvanté et que des stocks d’antibiotiques, notamment le Tamiflu, ont été mis en place pour faire face à toutes les éventualités et traiter les personnes qui en sont atteintes.
Les femmes enceintes présentent un risque de complications accru en cas d’infection par le virus A H1N1. En plus les jeunes femmes en âge d’enfanter font partie de la catégorie, actuellement, la plus fortement touchée par le virus.
Pr. Héla Chelli, gynécologue et chef service du Centre de maternité de la Rabta, a mis l’accent sur l’importance de la vaccination pour la femme enceinte. A partir du 4ème mois, cette catégorie doit se faire vacciner en prévention des risques majeurs qu’elle encourt. Et si elle présente d’autres facteurs de risque, la vaccination peut être recommandée dès le 1er trimestre de sa grossesse. Le vaccin, qui est gratuit, n’est déconseillé qu’aux personnes présentant des allergies aux œufs de poules.
Le Groupe consultatif des experts de l’OMS, dans sa dernière communication du 4 décembre 2009, confirme que le risque d’admission en unité de soins intensifs est 10 fois plus élevé chez la femme enceinte.
Il est à noter, à ce propos que 7 à 10% de tous les cas hospitalisés sont des femmes au deuxième ou au troisième trimestre de leur grossesse.
Le ministère de la Santé publique va entreprendre une campagne informative visant les femmes enceintes pour les mettre en garde contre les risques qu’elles courent en cas de non vaccination. La femme, lors de sa grossesse, subit des changements physiologiques : ses fonctions respiratoires sont gênées à cause de son état. Son immunité diminue, car le.virus s’attaque directement à ses lymphocytes (cellules immunitaires), ce qui diminue la capacité du corps à se défendre contre les infections.
Des spécialistes indiquent que l’incidence et la gravité de la grippe augmentent avec le terme de la grossesse aussi bien pour la future mère (problèmes respiratoires par diminution de la capacité respiratoire, surinfection accrue par diminution des défenses immunitaires) que pour le fœtus. Le risque d’accouchement prématuré est multiplié par 4. De par le monde, quelques décès par pneumonie virale ont été déjà été constatés chez des femmes enceintes.
Ainsi, selon les dernières statistiques, sur 10 femmes atteintes par le virus A H1N1, une contractera la forme virulente de cette grippe et sera admise en réanimation à cause de la gravité de son cas.
En se vaccinant, la femme se protège et protège son fœtus : ce dernier est immunisé automatiquement.
Si la mère n’a pas pu se vacciner avant l’accouchement, elle doit impérativement le faire juste après car l’enfant, jusqu'à 6 mois, ne peut pas être vacciné. Seul son lait pourrait l’immuniser pendant cette période. Il est évident qu’un enfant de cet âge est exposé à contracter la forme la plus virulente de grippe. Il est recommandé, par ailleurs, de vacciner les nourrissons de 6 à 23 mois.
Pour les femmes qui ont contracté la maladie ou dont un proche en a été atteint, il n’y a pas lieu de paniquer, car elles pourront être traitées avec le Tamiflu qui est sans incidence sur elles ou sur leurs fœtus.
Plusieurs femmes ont peur des effets secondaires du vaccin, sur elles ou sur leur enfant. Pourtant, plusieurs spécialistes ainsi que l’OMS, encouragent vivement les femmes à se vacciner car le risque qu’elles encourent sans vaccination est supérieur à celui qu’elles prennent en se vaccinant.
Les femmes enceintes, qui se sentent mal, essoufflées ou étourdies, présentant une hypotension ou ayant une forte fièvre depuis trois jours, doivent consulter, rapidement, un médecin afin de ne pas mettre leur vie et celle de leurs bébés en danger. C’est pour cette raison que le suivi est primordial pour cette catégorie fragile qui requiert une attention particulière et des soins appropriés.
La Tunisie n’échappe pas au phénomène avec toutes les répercussions que ce la engendre à plusieurs niveaux. Outre le volet sanitaire, bien évidemment, d’autres secteurs sont touchés. On citera celui de l’éducation et de l’enseignement avec des fermetures épisodiques d’un certain nombre d’établissements scolaires et universitaires ainsi le secteur économique avec les congés forcés pris par les agents atteints et les incidences sur les personnes employées du voisinage.
Or, tout cela a un coût pour les entreprises ou les administrations touchées, un coût qui n’est pas encore bien défini, mais qu’on saura, sûrement, une fois le phénomène éradiqué avec la mise à jour des bilans chiffrés sur les différents plans. En attendant, nous nous limiterons, pour l’instant, aux aspects touchant à la santé, plus particulièrement pour les personnes à risques dont les femmes enceintes.
L’Etat tunisien a importé 800.000 doses de vaccin contre le virus A H1N1. Pour faire face à l’éventuelle propagation de cette grippe, les autorités n’ont pas voulu prendre de risques, la santé du Tunisien étant une priorité. En effet, les personnes à risque et le corps médical sont prioritaires, plus particulièrement les femmes enceintes.
La grossesse constitue, effectivement, un terrain propice aux complications pour la grippe A H1N1. Elle présente un risque 5 fois plus élevé selon les dernières données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le risque maternel est plus élevé à partir du 2ème trimestre de la grossesse. Dans le monde, 13% des personnes admises aux services de réanimation sont des femmes enceintes atteintes par le virus A H1N1.
En Tunisie, on dénombre, déjà, deux cas de décès, de femmes enceintes, de moins de 30 ans, qui ont succombé au virulent virus H1N1. Ce constat est malheureux, alors que l’Etat a importé pas moins de cent mille doses de vaccin non adjuvanté et que des stocks d’antibiotiques, notamment le Tamiflu, ont été mis en place pour faire face à toutes les éventualités et traiter les personnes qui en sont atteintes.
Les femmes enceintes présentent un risque de complications accru en cas d’infection par le virus A H1N1. En plus les jeunes femmes en âge d’enfanter font partie de la catégorie, actuellement, la plus fortement touchée par le virus.
Pr. Héla Chelli, gynécologue et chef service du Centre de maternité de la Rabta, a mis l’accent sur l’importance de la vaccination pour la femme enceinte. A partir du 4ème mois, cette catégorie doit se faire vacciner en prévention des risques majeurs qu’elle encourt. Et si elle présente d’autres facteurs de risque, la vaccination peut être recommandée dès le 1er trimestre de sa grossesse. Le vaccin, qui est gratuit, n’est déconseillé qu’aux personnes présentant des allergies aux œufs de poules.
Le Groupe consultatif des experts de l’OMS, dans sa dernière communication du 4 décembre 2009, confirme que le risque d’admission en unité de soins intensifs est 10 fois plus élevé chez la femme enceinte.
Il est à noter, à ce propos que 7 à 10% de tous les cas hospitalisés sont des femmes au deuxième ou au troisième trimestre de leur grossesse.
Le ministère de la Santé publique va entreprendre une campagne informative visant les femmes enceintes pour les mettre en garde contre les risques qu’elles courent en cas de non vaccination. La femme, lors de sa grossesse, subit des changements physiologiques : ses fonctions respiratoires sont gênées à cause de son état. Son immunité diminue, car le.virus s’attaque directement à ses lymphocytes (cellules immunitaires), ce qui diminue la capacité du corps à se défendre contre les infections.
Des spécialistes indiquent que l’incidence et la gravité de la grippe augmentent avec le terme de la grossesse aussi bien pour la future mère (problèmes respiratoires par diminution de la capacité respiratoire, surinfection accrue par diminution des défenses immunitaires) que pour le fœtus. Le risque d’accouchement prématuré est multiplié par 4. De par le monde, quelques décès par pneumonie virale ont été déjà été constatés chez des femmes enceintes.
Ainsi, selon les dernières statistiques, sur 10 femmes atteintes par le virus A H1N1, une contractera la forme virulente de cette grippe et sera admise en réanimation à cause de la gravité de son cas.
En se vaccinant, la femme se protège et protège son fœtus : ce dernier est immunisé automatiquement.
Si la mère n’a pas pu se vacciner avant l’accouchement, elle doit impérativement le faire juste après car l’enfant, jusqu'à 6 mois, ne peut pas être vacciné. Seul son lait pourrait l’immuniser pendant cette période. Il est évident qu’un enfant de cet âge est exposé à contracter la forme la plus virulente de grippe. Il est recommandé, par ailleurs, de vacciner les nourrissons de 6 à 23 mois.
Pour les femmes qui ont contracté la maladie ou dont un proche en a été atteint, il n’y a pas lieu de paniquer, car elles pourront être traitées avec le Tamiflu qui est sans incidence sur elles ou sur leurs fœtus.
Plusieurs femmes ont peur des effets secondaires du vaccin, sur elles ou sur leur enfant. Pourtant, plusieurs spécialistes ainsi que l’OMS, encouragent vivement les femmes à se vacciner car le risque qu’elles encourent sans vaccination est supérieur à celui qu’elles prennent en se vaccinant.
Les femmes enceintes, qui se sentent mal, essoufflées ou étourdies, présentant une hypotension ou ayant une forte fièvre depuis trois jours, doivent consulter, rapidement, un médecin afin de ne pas mettre leur vie et celle de leurs bébés en danger. C’est pour cette raison que le suivi est primordial pour cette catégorie fragile qui requiert une attention particulière et des soins appropriés.
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