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La Tunisie face au défi de la gestion des ressources hydrauliques

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Le défi majeur à relever de par le monde est la rationalisation de la consommation de l’eau. L’ensemble des communautés se doivent de relever eu égard à son importance géopolitique. La Tunisie a saisi depuis longtemps l’importance capitale de cette denrée précieuse. Elle vient d’en cueillir les fruits sous forme d’une distinction décernée par la Banque mondiale, corroborée par une étude d’Eurostar, relevant des Communautés européennes. Deux études reconnaissent à la Tunisie le mérite d’une gestion conséquente de ses ressources hydrauliques. Le taux d’approvisionnement en eau potable en Tunisie est de l’ordre de 100% en milieu urbain. Il s’élève à 90% en milieu rural.
Le témoignage est on ne peut plus édifiant de la volonté de la Tunisie de souscrire aux impératifs du développement durable. Il émane d’une autorité internationale, en l’occurrence la Banque mondiale. Une étude réalisée récemment sur "l’eau dans le monde arabe : perspectives de gestion et innovations" note que la Tunisie se confirme comme un exemple et modèle à suivre, au double plan régional et international dans le domaine de la gestion efficace des ressources hydrauliques. Cette nouvelle distinction vient couronner la démarche avant-gardiste adoptée par la Tunisie.
« Seule la Tunisie, grâce aux caractéristiques de son économie largement basée sur le tourisme et à une gestion de l’eau très centralisée qui a développé des statistiques incluant la consommation d’eau du secteur touristique », indique par ailleurs une étude effectuée par Eurostat, office statistique des Communautés européennes.
L’étude précise également que « la Tunisie a développé depuis la création de la SONEDE en 1968 une tarification par usage de consommation. Le système tarifaire actuel de l’eau potable reste progressif selon l’usage et la tranche de consommation d’eau. Ainsi, la différenciation par usage distingue trois catégories : domestique, public, commerce, et industrie; tourisme (hôtellerie); et bornes fontaines. Il existe ainsi cinq tranches de consommation correspondant à chacune un tarif. Le secteur du tourisme ayant la tarification la plus élevée. Cette tarification différenciée pour les hôtels facilite aujourd’hui l’observation de la consommation d’eau du secteur touristique. La Tunisie a depuis longtemps une réelle volonté de concilier le développement économique du secteur touristique avec la gestion d’une ressource rare ».
L’eau et le tourisme sont, faut-il le rappeler, des priorités fortes pour la Tunisie. Un plan de modernisation des hôtels a été défini en 2002 et se concentre notamment sur les systèmes de gestion de l’eau et de l’énergie. Des audits réguliers sont désormais obligatoires pour les hôtels avec un diagnostic technique des installations.
La Tunisie, consciente du rôle vital de l’eau en tant que facteur à même de déterminer l’essor des peuples, a accordé une attention particulière à la préservation des ressources hydrauliques et naturelles, en vue de réaliser le développement durable. Il s’agit pour l’essentiel de garantir une eau potable pour tous et d’améliorer les services d’assainissement en général.
Cette même étude montre que la Tunisie, compte tenu de ses ressources hydrauliques limitées, a placé la question de la préservation de l’eau au centre de ses priorités, en vue de garantir le droit des futures générations à l’eau et de faire face aux changements climatiques et autres.
Le rapport fait ressortir également les principales composantes de la stratégie adoptée par la Tunisie dans le domaine de la gestion des ressources hydrauliques, plus particulièrement en matière de mobilisation des eaux. Il en ressort que la Tunisie est parvenue à mobiliser jusqu’à ce jour environ 88% des ressources hydrauliques, contre 60% en 1990.
A rappeler qu’actuellement, le volume des ressources en eau en Tunisie ne dépasse pas les 4,8 milliards de mètres cubes par an, dont 610 millions m3 peu renouvelables, 1,5 million m3 renouvelables chaque année à partir des nappes souterraines et 2,1 milliard m3 qui ruissellent chaque année au niveau des oueds.
La répartition géographique des différentes sources d’eau en Tunisie indique que 81% de ces eaux sont disponibles au Nord, 11% au centre et 8% au sud du pays. Ces résultats sont le fruit de l’ensemble des chantiers mis en route par le pays en la matière. Il s’agit pour l’essentiel des stratégies décennales de mobilisation des ressources hydrauliques dont la première, qui couvre la période (1990-200) a permis la mise en place d’un réseau cohérent d’ouvrages hydrauliques.
Cette stratégie a été renforcée par une deuxième couvrant la période (2001-2011) et qui concerne la création de 29 grands barrages, 223 barrages collinaires, 825 lacs collinaires, outre la réalisation d’un ensemble d’ouvrages pour l’épandage des eaux, l’alimentation des nappes souterraines et le forage de puits d’exploration.
Il s’agit également de raccorder les barrages entre eux en vue d’assurer un meilleur transfert des eaux, de répondre aux besoins des régions qui accusent un déficit hydraulique et d’améliorer la qualité des eaux. Cette infrastructure de base a permis à la Tunisie de répondre à la demande en eau des grandes zones urbaines du pays notamment au cours des périodes de sécheresse et de poursuivre la réalisation du programme national de dessalement des eaux ainsi que la stratégie nationale d’économie des eaux d’irrigation.
La Tunisie est donc parvenue, à la faveur des politiques, programmes et plans adoptés au cours des deux dernières décennies à réaliser un équilibre entre l’offre et la demande, moyennant la mobilisation des eaux tant profondes que de surface, et a pu approvisionner régulièrement en eau potable toutes les zones urbaines, les agglomérations rurales et les quartiers populaires, notamment au cours des périodes de sécheresse.
Le témoignage est on ne peut plus édifiant de la volonté de la Tunisie de souscrire aux impératifs du développement durable. Il émane d’une autorité internationale, en l’occurrence la Banque mondiale. Une étude réalisée récemment sur "l’eau dans le monde arabe : perspectives de gestion et innovations" note que la Tunisie se confirme comme un exemple et modèle à suivre, au double plan régional et international dans le domaine de la gestion efficace des ressources hydrauliques. Cette nouvelle distinction vient couronner la démarche avant-gardiste adoptée par la Tunisie.
« Seule la Tunisie, grâce aux caractéristiques de son économie largement basée sur le tourisme et à une gestion de l’eau très centralisée qui a développé des statistiques incluant la consommation d’eau du secteur touristique », indique par ailleurs une étude effectuée par Eurostat, office statistique des Communautés européennes.
L’étude précise également que « la Tunisie a développé depuis la création de la SONEDE en 1968 une tarification par usage de consommation. Le système tarifaire actuel de l’eau potable reste progressif selon l’usage et la tranche de consommation d’eau. Ainsi, la différenciation par usage distingue trois catégories : domestique, public, commerce, et industrie; tourisme (hôtellerie); et bornes fontaines. Il existe ainsi cinq tranches de consommation correspondant à chacune un tarif. Le secteur du tourisme ayant la tarification la plus élevée. Cette tarification différenciée pour les hôtels facilite aujourd’hui l’observation de la consommation d’eau du secteur touristique. La Tunisie a depuis longtemps une réelle volonté de concilier le développement économique du secteur touristique avec la gestion d’une ressource rare ».
L’eau et le tourisme sont, faut-il le rappeler, des priorités fortes pour la Tunisie. Un plan de modernisation des hôtels a été défini en 2002 et se concentre notamment sur les systèmes de gestion de l’eau et de l’énergie. Des audits réguliers sont désormais obligatoires pour les hôtels avec un diagnostic technique des installations.
La Tunisie, consciente du rôle vital de l’eau en tant que facteur à même de déterminer l’essor des peuples, a accordé une attention particulière à la préservation des ressources hydrauliques et naturelles, en vue de réaliser le développement durable. Il s’agit pour l’essentiel de garantir une eau potable pour tous et d’améliorer les services d’assainissement en général.
Cette même étude montre que la Tunisie, compte tenu de ses ressources hydrauliques limitées, a placé la question de la préservation de l’eau au centre de ses priorités, en vue de garantir le droit des futures générations à l’eau et de faire face aux changements climatiques et autres.
Le rapport fait ressortir également les principales composantes de la stratégie adoptée par la Tunisie dans le domaine de la gestion des ressources hydrauliques, plus particulièrement en matière de mobilisation des eaux. Il en ressort que la Tunisie est parvenue à mobiliser jusqu’à ce jour environ 88% des ressources hydrauliques, contre 60% en 1990.
A rappeler qu’actuellement, le volume des ressources en eau en Tunisie ne dépasse pas les 4,8 milliards de mètres cubes par an, dont 610 millions m3 peu renouvelables, 1,5 million m3 renouvelables chaque année à partir des nappes souterraines et 2,1 milliard m3 qui ruissellent chaque année au niveau des oueds.
La répartition géographique des différentes sources d’eau en Tunisie indique que 81% de ces eaux sont disponibles au Nord, 11% au centre et 8% au sud du pays. Ces résultats sont le fruit de l’ensemble des chantiers mis en route par le pays en la matière. Il s’agit pour l’essentiel des stratégies décennales de mobilisation des ressources hydrauliques dont la première, qui couvre la période (1990-200) a permis la mise en place d’un réseau cohérent d’ouvrages hydrauliques.
Cette stratégie a été renforcée par une deuxième couvrant la période (2001-2011) et qui concerne la création de 29 grands barrages, 223 barrages collinaires, 825 lacs collinaires, outre la réalisation d’un ensemble d’ouvrages pour l’épandage des eaux, l’alimentation des nappes souterraines et le forage de puits d’exploration.
Il s’agit également de raccorder les barrages entre eux en vue d’assurer un meilleur transfert des eaux, de répondre aux besoins des régions qui accusent un déficit hydraulique et d’améliorer la qualité des eaux. Cette infrastructure de base a permis à la Tunisie de répondre à la demande en eau des grandes zones urbaines du pays notamment au cours des périodes de sécheresse et de poursuivre la réalisation du programme national de dessalement des eaux ainsi que la stratégie nationale d’économie des eaux d’irrigation.
La Tunisie est donc parvenue, à la faveur des politiques, programmes et plans adoptés au cours des deux dernières décennies à réaliser un équilibre entre l’offre et la demande, moyennant la mobilisation des eaux tant profondes que de surface, et a pu approvisionner régulièrement en eau potable toutes les zones urbaines, les agglomérations rurales et les quartiers populaires, notamment au cours des périodes de sécheresse.
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