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1er anniversaire de Business News et interrogations sur la presse électronique tunisienne

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Il y a un an, jour pour jour, naquit Business News. Un premier bilan s’impose. Non pas uniquement sur les grands pas réalisés en si peu de temps par notre journal, mais à propos de la presse électronique tunisienne. Une presse encore naissante, alors que sous d’autres cieux, elle a déjà dépassé la presse traditionnelle et acquis plusieurs lectorats.
Sur le plan politique, et grâce à une volonté manifeste au plus haut sommet de l’Etat, la presse électronique tunisienne est enfin reconnue et s’apprête, normalement, à le devenir dans les tout prochains jours sur le plan administratif. Auprès du lectorat, et en dépit des dizaines de milliers de lecteurs fidèles de la presse électronique tunisienne, beaucoup reste à faire et nombreux sont nos compatriotes qui demeurent encore sceptiques face au web. Le gros du travail reste cependant à effectuer au niveau des entreprises dont l’écrasante majorité continue encore à jouer à la politique de l’autruche. La part de la publicité sur le web demeure encore infinitésimale par rapport aux différentes insertions dans les médias en Tunisie, alors que cette part, en Europe ou aux Etats-Unis, a depuis un bon bout de temps dépassé les médias traditionnels.
Le 15 janvier 2008 naquit un nouveau journal électronique en Tunisie. Encore un se sont écriés certains ! Quelle valeur ajoutera-t-il au paysage actuel, se sont interrogés d’autres ? Partant d’une conviction profonde et inébranlable que la Tunisie ne ratera en aucun cas le train de la modernité et des technologies, les fondateurs du journal ont misé et continuent à miser (pour leur majorité) sur ce nouveau titre et son apport à l’information en Tunisie. Taïeb Zahar, Karim Skik, Imed Mouaffak, Nizar Bahloul, mais aussi Taoufik Habaïeb (bien qu’il ait préféré ensuite mettre quelques uns de ses œufs dans d’autres paniers), n’avaient pas tort et les chiffres le prouvent.
Nos 5.000 visiteurs quotidiens en moyenne, notre classement qui n’a cessé de croître sur Alexa, et nos annonceurs fort prestigieux nous confortent dans nos positions de devoir fournir, au quotidien, une information fiable, crédible et respectant la déontologie. La recette semble facile, mais sa réalisation est ardue et n’est pas donnée. Beaucoup, pour trouver une place, sont tombés dans le fayotage, le lèche-bottes et le copier-coller, poussés en cela par une conviction intéressée, un esprit de paresse et un manque de sérieux et de professionnalisme. Nous ne mangerons jamais de ce pain-là.
Sans prétendre avoir réussi à atteindre les objectifs tracés, Business News a fait du chemin en un an. Il a gagné en crédibilité et a engrangé un capital-confiance fortement encourageant pour continuer sur le même chemin. Il a trouvé de larges échos tant auprès des instances gouvernementales, des nombreux lecteurs qui visitent le site, qu’auprès des promoteurs économiques et des chefs d’entreprise. C’est un journal écouté et respecté grâce à l’information avérée qu’il véhicule. Ce résultat, un an plus tôt, n’était pas si évident que cela.
Pour ce qui est du lectorat : aujourd’hui, et en moins d’un an, Business News est le deuxième journal électronique économique lu en Tunisie, selon Alexa. Le 1er étant Webmanagercenter, classé 168ème site visité par les Tunisiens (les sites généralistes et étrangers sont naturellement toujours mieux classés puisqu’ils s’adressent au grand public), suivi par Business News classé 175ème puis African Manager classé 186ème.
Si on compare le classement des journaux économiques électroniques tunisiens dans le monde, le trio de tête demeure le même, toujours selon Alexa. Le premier étant WMC, classé 101.000ème, le deuxième African Manager classé 117.000ème et le troisième Business News classé 136.000ème.
Avec cette reconnaissance des chiffres (auxquels, il est vrai, on pourrait faire dire ce qu’on veut), il y a cependant la très difficile reconnaissance politique.
Les grandes lignes ont été fixées par le Président Zine El Abidine Ben Ali qui a, plus d’une fois, manifesté sa volonté d’avoir une presse crédible et respectant la déontologie. Deux personnes ont eu la délicate mission de vérifier celui qui mérite le titre de journal électronique parmi la déferlante de sites web qu’il y en a : Rafâa Dekhil, ministre de la Communication et des Relations avec la Chambre des Députés et la Chambre des Conseillers et Salaheddine Dridi, directeur général de l’Information. A ce duo s’ajoute Oussama Romdhani, directeur de l’Agence Tunisienne de Communication extérieure et son appui financier en accordant de la publicité publique à des journaux électroniques respectant cette même déontologie. Business News figure parmi les présents et ce n’est nullement un hasard
Si la question de la reconnaissance administrative de tous ces journaux, très soigneusement sélectionnés, tarde encore (mais plus pour longtemps, d’après nos informations), il n’en demeure pas moins que de très grands pas ont été franchis en 2008, grâce à cette volonté politique.
Les difficultés et surtout les problèmes posés par l’injection dans la toile de pseudo titres dont le principal souci est loin de servir la profession n’ont pas freiné l’enthousiasme de l’équipe. Ils ont eu pour effet de la mobiliser davantage dans le sens d’un contenu riche et le plus objectif possible. L’image de la Tunisie est présentée sans fard ni exagération. Le pays consolide sa place parmi les pays émergents et fournit des efforts louables pour relever les défis du développement.
La patience, la persévérance et l’abnégation ont été payées de retour. L’octroi par les pouvoirs publics de la carte professionnelle ne sera pas usurpé.
L’ensemble de ces éléments montrent qu’une presse électronique tunisienne a désormais droit de cité. Elle côtoie les autres supports médiatiques. Elle n’a rien à leur envier.
Elle peut et doit avoir sa place dans le paysage médiatique dès lors que les règles de la profession sont respectées. La Tunisie ne pouvant demeurer encore à l’écart des pays développés et en voie de développement en la matière.
Encore faut-il cependant que les annonceurs suivent, puisque le business model de la presse électronique est basé exclusivement sur la publicité. Or, la majorité de nos entreprises n’ont toujours pas franchi le pas de l’Internet. Un directeur dans une société d’assurances qui n’a toujours pas d’ordinateur sur son bureau ou un responsable de la communication d’une banque qui ne sait toujours pas ce qui s’écrit sur son entreprise sur le web, il y en a hélas à la pelle. Non seulement, ces personnes (qui sont des cadres) traînent, mais, en plus, ils font traîner leur entreprise et tout le pays.
Peut-on leur en vouloir quand leur public cible est lui-même sceptique face au web et va chercher l’info dans le café ou sur Al Jazeera ?
La presse électronique a trouvé sa place dans le monde occidental et a réussi, dans certains pays, à dépasser la presse traditionnelle. Ce n’est pas encore le cas en Tunisie, mais nous y viendrons tôt ou tard. Grâce à la volonté politique et grâce aux enfants de la Tunisie qui feront tout pour hisser le pays au meilleur niveau avec une information crédible et désintéressée, véhiculée sans exagération. Ni dans un sens, ni dans l’autre.
Partant, et pour son premier anniversaire, Business News a commencé à balayer devant sa porte en paraissant dès aujourd’hui avec de nouveaux habits, obéissant en cela aux exigences des innovations technologiques. Vous remarquerez notamment la présence du nouvel onglet permettant de partager vos articles préférés sur Facebook. On nous a souvent reproché l’absence de la rubrique "commentaires", mais nous préférons l’absence d’une telle rubrique à un éventuel recours à la censure des réactions de nos lecteurs, d’autant plus que nous nous positionnons en tant que journal et non pas en tant que forum de discussions.
Sur le plan politique, et grâce à une volonté manifeste au plus haut sommet de l’Etat, la presse électronique tunisienne est enfin reconnue et s’apprête, normalement, à le devenir dans les tout prochains jours sur le plan administratif. Auprès du lectorat, et en dépit des dizaines de milliers de lecteurs fidèles de la presse électronique tunisienne, beaucoup reste à faire et nombreux sont nos compatriotes qui demeurent encore sceptiques face au web. Le gros du travail reste cependant à effectuer au niveau des entreprises dont l’écrasante majorité continue encore à jouer à la politique de l’autruche. La part de la publicité sur le web demeure encore infinitésimale par rapport aux différentes insertions dans les médias en Tunisie, alors que cette part, en Europe ou aux Etats-Unis, a depuis un bon bout de temps dépassé les médias traditionnels.
Le 15 janvier 2008 naquit un nouveau journal électronique en Tunisie. Encore un se sont écriés certains ! Quelle valeur ajoutera-t-il au paysage actuel, se sont interrogés d’autres ? Partant d’une conviction profonde et inébranlable que la Tunisie ne ratera en aucun cas le train de la modernité et des technologies, les fondateurs du journal ont misé et continuent à miser (pour leur majorité) sur ce nouveau titre et son apport à l’information en Tunisie. Taïeb Zahar, Karim Skik, Imed Mouaffak, Nizar Bahloul, mais aussi Taoufik Habaïeb (bien qu’il ait préféré ensuite mettre quelques uns de ses œufs dans d’autres paniers), n’avaient pas tort et les chiffres le prouvent.
Nos 5.000 visiteurs quotidiens en moyenne, notre classement qui n’a cessé de croître sur Alexa, et nos annonceurs fort prestigieux nous confortent dans nos positions de devoir fournir, au quotidien, une information fiable, crédible et respectant la déontologie. La recette semble facile, mais sa réalisation est ardue et n’est pas donnée. Beaucoup, pour trouver une place, sont tombés dans le fayotage, le lèche-bottes et le copier-coller, poussés en cela par une conviction intéressée, un esprit de paresse et un manque de sérieux et de professionnalisme. Nous ne mangerons jamais de ce pain-là.
Sans prétendre avoir réussi à atteindre les objectifs tracés, Business News a fait du chemin en un an. Il a gagné en crédibilité et a engrangé un capital-confiance fortement encourageant pour continuer sur le même chemin. Il a trouvé de larges échos tant auprès des instances gouvernementales, des nombreux lecteurs qui visitent le site, qu’auprès des promoteurs économiques et des chefs d’entreprise. C’est un journal écouté et respecté grâce à l’information avérée qu’il véhicule. Ce résultat, un an plus tôt, n’était pas si évident que cela.
Pour ce qui est du lectorat : aujourd’hui, et en moins d’un an, Business News est le deuxième journal électronique économique lu en Tunisie, selon Alexa. Le 1er étant Webmanagercenter, classé 168ème site visité par les Tunisiens (les sites généralistes et étrangers sont naturellement toujours mieux classés puisqu’ils s’adressent au grand public), suivi par Business News classé 175ème puis African Manager classé 186ème.
Si on compare le classement des journaux économiques électroniques tunisiens dans le monde, le trio de tête demeure le même, toujours selon Alexa. Le premier étant WMC, classé 101.000ème, le deuxième African Manager classé 117.000ème et le troisième Business News classé 136.000ème.
Avec cette reconnaissance des chiffres (auxquels, il est vrai, on pourrait faire dire ce qu’on veut), il y a cependant la très difficile reconnaissance politique.
Les grandes lignes ont été fixées par le Président Zine El Abidine Ben Ali qui a, plus d’une fois, manifesté sa volonté d’avoir une presse crédible et respectant la déontologie. Deux personnes ont eu la délicate mission de vérifier celui qui mérite le titre de journal électronique parmi la déferlante de sites web qu’il y en a : Rafâa Dekhil, ministre de la Communication et des Relations avec la Chambre des Députés et la Chambre des Conseillers et Salaheddine Dridi, directeur général de l’Information. A ce duo s’ajoute Oussama Romdhani, directeur de l’Agence Tunisienne de Communication extérieure et son appui financier en accordant de la publicité publique à des journaux électroniques respectant cette même déontologie. Business News figure parmi les présents et ce n’est nullement un hasard
Si la question de la reconnaissance administrative de tous ces journaux, très soigneusement sélectionnés, tarde encore (mais plus pour longtemps, d’après nos informations), il n’en demeure pas moins que de très grands pas ont été franchis en 2008, grâce à cette volonté politique.
Les difficultés et surtout les problèmes posés par l’injection dans la toile de pseudo titres dont le principal souci est loin de servir la profession n’ont pas freiné l’enthousiasme de l’équipe. Ils ont eu pour effet de la mobiliser davantage dans le sens d’un contenu riche et le plus objectif possible. L’image de la Tunisie est présentée sans fard ni exagération. Le pays consolide sa place parmi les pays émergents et fournit des efforts louables pour relever les défis du développement.
La patience, la persévérance et l’abnégation ont été payées de retour. L’octroi par les pouvoirs publics de la carte professionnelle ne sera pas usurpé.
L’ensemble de ces éléments montrent qu’une presse électronique tunisienne a désormais droit de cité. Elle côtoie les autres supports médiatiques. Elle n’a rien à leur envier.
Elle peut et doit avoir sa place dans le paysage médiatique dès lors que les règles de la profession sont respectées. La Tunisie ne pouvant demeurer encore à l’écart des pays développés et en voie de développement en la matière.
Encore faut-il cependant que les annonceurs suivent, puisque le business model de la presse électronique est basé exclusivement sur la publicité. Or, la majorité de nos entreprises n’ont toujours pas franchi le pas de l’Internet. Un directeur dans une société d’assurances qui n’a toujours pas d’ordinateur sur son bureau ou un responsable de la communication d’une banque qui ne sait toujours pas ce qui s’écrit sur son entreprise sur le web, il y en a hélas à la pelle. Non seulement, ces personnes (qui sont des cadres) traînent, mais, en plus, ils font traîner leur entreprise et tout le pays.
Peut-on leur en vouloir quand leur public cible est lui-même sceptique face au web et va chercher l’info dans le café ou sur Al Jazeera ?
La presse électronique a trouvé sa place dans le monde occidental et a réussi, dans certains pays, à dépasser la presse traditionnelle. Ce n’est pas encore le cas en Tunisie, mais nous y viendrons tôt ou tard. Grâce à la volonté politique et grâce aux enfants de la Tunisie qui feront tout pour hisser le pays au meilleur niveau avec une information crédible et désintéressée, véhiculée sans exagération. Ni dans un sens, ni dans l’autre.
Partant, et pour son premier anniversaire, Business News a commencé à balayer devant sa porte en paraissant dès aujourd’hui avec de nouveaux habits, obéissant en cela aux exigences des innovations technologiques. Vous remarquerez notamment la présence du nouvel onglet permettant de partager vos articles préférés sur Facebook. On nous a souvent reproché l’absence de la rubrique "commentaires", mais nous préférons l’absence d’une telle rubrique à un éventuel recours à la censure des réactions de nos lecteurs, d’autant plus que nous nous positionnons en tant que journal et non pas en tant que forum de discussions.
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