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Pendant que ses ministres se morfondent dans leur sédentarité, Kaïs Saïed mouille la chemise
19/03/2025 | 10:15
4 min
Pendant que ses ministres se morfondent dans leur sédentarité, Kaïs Saïed mouille la chemise
Service IA, Business News (Marwen Shili)

 

Régulièrement, Kaïs Saïed effectue des visites inopinées, entre bains de foule et inspections d’entreprises ou de biens publics. Pendant ce temps, la majorité de ses ministres se complaisent dans une sédentarité quasi absolue, à commencer par leur chef, Kamel Maddouri.

 

C’est le propre des politiciens populistes d’effectuer des visites de terrain, accompagnés de caméras, et de médiatiser au maximum leur proximité avec le peuple. Kaïs Saïed ne déroge pas à la règle, comme en témoigne la fréquence de ses déplacements. Depuis le début de l’année, Business News a décompté au moins six visites de terrain dans des institutions publiques ou lors de bains de foule. Pourtant, à la différence d’autres dirigeants populistes, le président tunisien ne médiatise pas systématiquement ses visites et n’est pas toujours accompagné de caméras officielles.

Ce fut le cas, par exemple, le week-end dernier, lorsqu’il s’est rendu à la Cité Ettadhamen, uniquement escorté par ses gardes du corps. Business News n’a appris l’existence de cette visite que grâce à des photos publiées par des riverains sur les réseaux sociaux. Combien d’autres passages du président ont eu lieu dans un anonymat presque total ? Sans doute un nombre conséquent, puisque des informations émergent régulièrement, a posteriori, révélant qu’il s’est rendu dans telle entreprise publique ou tel ministère.

Notons, par ailleurs, que Kaïs Saïed ne se fait jamais accompagner par des journalistes, qu’ils soient indépendants ou non. Seuls les reporters de la présidence sont informés et autorisés à filmer ces visites, sans commentaire ni analyse. Une manière de contrôler totalement la mise en scène du pouvoir et d’éviter toute lecture critique de ses déplacements.

 

Des ministres fantomatiques

À l’opposé de l’activité soutenue du chef de l’État, on constate la quasi-immobilité de ses ministres, à commencer par leur chef, Kamel Maddouri. Depuis le début de l’année, ce dernier n’a quitté son bureau de la Kasbah que pour se rendre au palais de Carthage, à deux exceptions près : une première fois, le 6 février, pour traverser l’esplanade séparant la primature du ministère des Finances afin d’accompagner le président lors d’une visite surprise (qui s’est soldée par le limogeage de la ministre) ; et une seconde fois, le 8 février, pour assister à la commémoration des événements de Sakiet Sidi Youssef aux côtés de son homologue algérien, Nadhir Arbaoui.

 

Pour le reste, c’est le calme plat. Aucun autre déplacement significatif à signaler.

Quant aux autres ministres, c’est à peine mieux. Certains ne sont tout simplement jamais sortis de leurs bureaux depuis le début de l’année, brillant par leur sédentarité. Cette absence de visibilité frise parfois l’indécence, notamment lorsqu’ils refusent de quitter Tunis alors que la situation exigerait leur présence sur le terrain.

L’exemple le plus frappant reste le drame de l’accident d’Om Larayes, survenu le 18 février dernier, qui a causé six morts et neuf blessés. Aucun ministre ne s’est déplacé pour présenter ses condoléances aux familles endeuillées, provoquant la colère des habitants. Ces derniers, lors des manifestations qui ont suivi, ont dénoncé ce qu’ils perçoivent comme un mépris flagrant des autorités.

 

Le populisme et la mise en scène du pouvoir

L'écart entre l'hyperactivité du président et l'inertie de son gouvernement illustre un mécanisme bien connu des régimes populistes. Un dirigeant populiste cherche avant tout à incarner le pouvoir de manière solitaire, réduisant le rôle de ses ministres à celui de simples exécutants. Il se positionne comme le seul véritable acteur politique, effaçant toute figure intermédiaire susceptible de lui faire de l'ombre.

Pierre Rosanvallon, historien et politologue français, explique que « le populisme repose sur une relation directe et non médiatisée entre un leader et son peuple, sans intermédiaires qui pourraient diluer ou contester son autorité ». Dans ce contexte, les ministres sont réduits à des figures techniques, rarement mises en avant et souvent interchangeables.

Juan Linz, politologue espagnol, distingue le populisme de l'autorité en soulignant que « les leaders populistes tendent à concentrer le pouvoir tout en maintenant une apparence d'interactions directes avec les citoyens, contrairement aux régimes purement dictatoriaux ». Cette mise en scène du pouvoir permet au leader de s'imposer comme l'unique référent politique, marginalisant ainsi toute élite gouvernementale concurrente.

 

Une Tunisie sous l'emprise d'une personnalisation excessive du pouvoir

L'approche actuelle du pouvoir en Tunisie repose sur une centralisation extrême autour de la figure du président. Cette mise en scène, qui oppose un président dynamique à des ministres invisibles, a pour effet de dépolitiser ces derniers et de renforcer l'image d'un leader unique, seul détenteur de l'action politique. Dans un pays qui a longtemps souffert d'un pouvoir hypercentralisé, cette stratégie peut avoir des conséquences profondes sur la gouvernance.

En marginalisant son gouvernement, Kaïs Saïed s'assure que la prise de décision reste sous son contrôle exclusif, mais ce choix limite également la capacité de l'État à réagir efficacement aux crises. Lorsque tout repose sur un seul homme, l'administration devient paralysée dès que celui-ci est accaparé par un dossier. De plus, cette approche expose la Tunisie à un risque accru d'isolement international, car les partenaires étrangers préfèrent traiter avec des institutions plutôt qu'avec une figure solitaire et imprévisible.

Si l'on observe les dérives populistes ailleurs dans le monde, la personnalisation excessive du pouvoir aboutit souvent à une stagnation institutionnelle et à une difficulté à gouverner de manière efficace. La Tunisie, qui traverse déjà une crise économique et sociale majeure, peut-elle se permettre de fonctionner sur un modèle où seul le président agit, pendant que tout le reste de l'État demeure figé ?

 

Raouf Ben Hédi

 

19/03/2025 | 10:15
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Commentaires
bbaya
il nous faudra 2 générations pour se débarrasser du populisme
a posté le 20-03-2025 à 17:46
Bah en 2050 peut être on aura une population plus mature qui ne parle pas (ou très peu) du populisme.
Mais hélas, avec l'AI on aura une population bondé de chaumeurs qui attend la charité d'un robot.
CHKOBBA
Rabbi Yoster Tounis
a posté le 20-03-2025 à 13:33
Si ce n'était pas si triste et absurde, on pourrait rire de bon c'?ur.
Mustapha
Rien de nouveau
a posté le 20-03-2025 à 13:26
Le problème du populisme as vu le jour après 2011 avant les ministres été des hauts fonctionnaires et ben ali cherché la stabilité du pays, avec yousef chahed ont commence à voir le populisme et les caméras qu'ils l'entoure pour cacher une incompétence, sans oublié une mass média qui ont perçu des potes de vin
TRE
Asseyez-vous et profitez
a posté le 20-03-2025 à 13:19
Chers citoyens tunisiens (électeurs!) , soyez désormais heureux et profitez des nos élus.

Si ce n'était pas si triste et absurde, on pourrait rire de bon c'?ur.

Asseyez-vous et profitez
Vieillard de 91 ans
Faisons d'aujourd'hui une très belle journée !
a posté le 20-03-2025 à 10:56
Bon 20 mars à tous les tunisiens et tunisiennes .
Nephentes
Le chaos a venir
a posté le 19-03-2025 à 22:28
Quel bilan positif tirer de cet hyper-presidentialisme

La Tunisie est désormais un camp de rétention géant des migrants subsahariens vers l'Europe sans que des solutions de rapatriement de plusieurs dizaines de milliers d'entre eux soient possibles

Plusieurs centaines de milliards dépensés a l'occasion d'initiatives improbables comme des élections bidons des réformes bidons des sociétés bidons des hôpitaux bidons etc

Un appareil judiciaire humilié défiguré décrédibilise instrumentalisé de manière honteuse

Une économie exsangue un climat d'affaire insupportable

Un taux d'investissement productif en berne soigneusement dissimulé

Un secteur oléicole manufacturier minier totalement laminés

Une série d'immolations insupportable impensable sans aucune réaction des autorités

Une jeunesse nihiliste désemparée promise a la violence et au harcèlement policier

Un taux de chômage en hausse continue depuis 5 ans mais soigneusement dissimulé

Une police liberticide sadique corrompue qui menace directement la cohésion sociale et la paix civile du fait de son impunité et de ses trafics divers et variés

Un flux de fuite des hautes compétences aux conséquences incalculables

Une centaine d'intellectuels et d'activistes de la société civile emprisonnés pour des motifs obscènes

Et une paupérisation incessante insoutenable de la très grande majorité de la population

La cohésion sociale du pays est profondément remise en cause

Sabir
En conclusion
a posté le à 10:04
Heyla libled, il n'y a que l'autre qui ne le sait pas.
Bon 20 mars à tous les tunisiens-ennes patriotes. On finira par libérer la Tunisie de cette personne, inchallah.
Dr Bou Slama
Calcul
a posté le 19-03-2025 à 21:03
Combien coûte chacune de ces visites? A l'époque où le président faisait la navette entre son domicile à El Mnihla avec beaucoup moins d'escorte, un chiffre de quelques milliers de dinars par jour à été avancé. Supposons que chacune de ces visites coûte 10 millions. Il aurait été plus adéquat de donner cette somme aux familles démunies des quartiers visités sous forme de primes ou bien organiser des ruptures de jeune pour les pauvres (mouaed al iftar) au lieu de ses visites sans intérêt pour les habitants. Il peut médiatiser ces oeuvres de charité s'il le veut, ça sera mieux que montrer son 9addou dans ces quartiers et dépenser des millions pour ça. Pourquoi Saied a éliminer maoued al iftar cette année? Il veut aussi avoir le monopole sur la charité, une charité qu'il ne fournit même pas, que du feu et de la morphine pour les pauvres gens. Une situation bien triste pour ces gens.
Hallouma
Populiste
a posté le 19-03-2025 à 20:29
sais n'a que du vent à vendre à cette population misereuses, capitaliser la misère humaine c'est bas.
Nephentes
Un artiste singulier
a posté le 19-03-2025 à 19:20
Au fond Mr Saed est un artiste c'est à dire un créateur

Créateur de quoi au juste ?

Créateur d'illusions collectives d'adhésion collective à une proposition de projet politique

Quel est précisément ce projet collective ?

La volonté du peuple

Mr Saed est un catalyseur et un exorciste qui chasse la malédiction qui aliéne le peuple Tunisien depuis l'indépendance du pays

Il est le catalyseur de la concrétisation de la volonté du peuple en programmes publics qui répondent aux besoins du peuple

Quels sont les besoins du peuple ?

C'est l'expression de sa volonté

Quelle est la volonté du peuple ?
C'est être guidé par un chaman un leader charismatique qui comprend le sens caché des aspirations populaires et
concrétisent ces aspirations grâce à une fusion entre Lui et la destinée de ce Peuple

L'oeuvre de Mr Saed depuis son élection de 2019 est donc une authentique démarche de création artistique

C'est pourquoi il est si mal compris dans ce monde de brutes
A4
Question:
a posté le 19-03-2025 à 18:23
Allez-vous célébrer la fête de l'indépendance alors que pour "chesmou" nous sommes en pleine guerre de libération ?
DHEJ
Un bon rappel...
a posté le à 19:48
Guerre de libération contre les nouveaux envahisseurs.


L'accord de 1881 a fait venir les blancs...

L'accord avec Meloni a fait venir les Sub-Sahariens...


A nos Fellaguas!
Chelbi
Tant de bruit pour rien
a posté le 19-03-2025 à 15:59
Il peut s'installer dans la rue s'il le veut et serrer la main à tout le monde, c'est pas un grand exploit quand meme. Mais a lui demander son bilan pour améliorer la vie des gens à qui il veut serrer la main, la réponse évidente est un grand zéro malgré- n'oublions pas - qu'il détient tout le pouvoir, des syndicats endormis, une opposition en prison, et des médias dociles. Et il se permet d'échouer quand même!

Jusqu'à maintenant il n'a montré du talent que dans la destruction du pays et des vies. Je m'imagine, si j'étais un historien, entrain d'inventer un nouveau vocabulaire pour décrire cette période calamiteuse.
Faysal
Penible litanies
a posté le 19-03-2025 à 15:17
En fin de compte, pour une infime minorite, independamment de ce qu il fait, que ce soit positif ou negatif, Kaeies Saeid a par principe toujours tort, fait toujours mal, n est pas a la auteur, est n est pas le president qu il faut et devrait au plus vite quitter le pouvoir.. et si la majorite des tunisiens pensent le contraire, c est qu ils ont tort, ou naifs, ou incultes ou
iconscients etc etc.. Ces litanies quotidiennes sont penibles et vous donnent sommeil en ce mois de Ramadan
Fares
Infime minorité ?
a posté le à 19:28
Comme 90% de la population qui le soutient plus ou sont contre sa politique? Voire les résultats des élections, taux d'abstention...vous croyez au cinéma que le service Oxford de Londres vous sert?
Carthage Libre
Normal, dans un Etat Dictatorial, plus aucune institution ne fonctionne.
a posté le 19-03-2025 à 14:05
Les institution, d'un pays démocratique, avec des élues, comme dans les municipalités, c'est à eux de bouger, vu qu'ils ont été élus et que ils pensent aux prochaines élections, donc travailleront pour qu'ils soient réélus.

Dans un pays "putchiste", comme la Tunisie, où TOUT organisme élu, où les institutions ont été laminées, massacrées par un seul "homme", où tout contre pouvoir a été réduit au silence, où toutes les compétences sont en prison, ceux qui sont de très très loin plus compétente/compétentes que ce dictateur, n'assument plus donc le travail normal d'un pays, car ils se dient "il y'a un mec qui gère tout, et on ne veut pas prendre de risque".....C'est ça la réalité de la Tunisie actuelle ; tout le monde a peur de cette dictature. PERSONNE ne veut assumer.

Ce cauchemar, cette SALISSURE que vit la Tunisie depuis quelques années doit s'arrêter ; il est encore temps.
Ekerbed
"PERSONNE ne veut assumer"
a posté le à 15:39
Certains peuples sont nés sujets lâches et le restent.
Le dicton de Bertolt Brecht dit : « Imaginez qu'il y ait une guerre et que personne n'y aille, alors la guerre vient à vous. »
le financier
il n y a aucune competence en prison
a posté le à 15:27
il n y a aucune competence en prison , les competent sont soit craintifs pour les tunisiens locaux soit ils sont a l etranger pour les TRE , cela ne demande qu a aider mais sont jalousé par les clous dans le mur
KAMEL
PHOTO IA
a posté le 19-03-2025 à 13:53
Une photo généré par l'IA de très mauvais gout. Vous aurez du faire mieux
VIO
Mais c´est vraiment subjectiv cher @KAMEL
a posté le à 15:49
Cette photo pourrait nous suggérer qu'ils souffrent tous déjà de constipation grave, et cela en plein Ramadan.

Larry
Citation :
a posté le 19-03-2025 à 13:32
... " Quand la bêtise gouverne, l'intelligence est un délit "...
(Henry de Montherlant)

CQFD
Abir
Et les résultats ? !!!!
a posté le 19-03-2025 à 13:04
Rendez nous les comptes des ses sorties pour se prendre l'air ou pour se faire remarquer ?! Les subsahariens sont toujours là la vie de plus chère, les crimes de plus en plus affreux,! je me rappelle que pendant le mois de Ramandan, Ben Ali allah yarhmou , sortait l'heure de eleftar pour couper le jeune avec les pauvres autour des tales installées dans les rue de la ville ! Au moins il sortait pour un geste humain
"Tomber la chemise" mouillée...
et bientôt suées du "burn-ouste !" vis à vis de tout le régime parjurant poutschiK par le pays entier silencié fermantant de ressentiment !
a posté le 19-03-2025 à 12:21
" Tous les enfants du pays et même d'ailleurs
Et tout ce que la colère a historiquement fait de meilleur

N'attendront bientôt plus d allumer un méchant bouKan
Et que surgissent sur la scène du speKtacle poutschiK satrapik des volKans..."

Ils vont se faire tomber, faire tomber la chemise (Tomber laaa) oui le pays va lui faire tomber, tomber la chemise (Tomber laaaa) tommmbéeeee sa cheeeemiiise..."
Cherif
Bah full of air
a posté le 19-03-2025 à 11:45
Le président est obligé de se déplacer sur le terrain où la situation socioéconomique a pourri souvent par la faute de la nonchalance administrative de nos ministères!
L'article intitulé: "Pendant que ses ministres se morfondent dans leur sédentarité, Kaïs Saïed mouille la chemise" extrapole faussement son analyse !
FALLAG
Question
a posté le 19-03-2025 à 11:28
Nos médias sont-ils si mauvais ?
Combien d'interviews, hormis celle accordée à France 24, notre Président a-t-il accordées aux journalistes ?
Les épiciers sont probablement mieux informés que les journalistes du pays, n'est-ce pas ?
Tounsi
Que du vent...
a posté le 19-03-2025 à 11:19
Quels étaient les résultats de ces dizaines de visites: rien que du vent. Ce n'est pas du mouillage de veste... C'est de l'enfumage stérile. Ce n'est pas de cette manière qu'on gouverne un peuple éduqué. Visite à la Rabta, à l'aéroport, au dépot sncft jbel jloud, à celui de bab saadoun, à elfouledh Menzel bourguiba, à Kasserine, à la centrale laitière Soliman, à la Siphat Ben Arous, etc. etc. Partout des visites sans lendemains, sans décisions, sans aucun impact sur les conditions de vie de plus en plus difficiles.
Cette image d'un président qui serait le seul à "mouiller la veste" présage le pire: BN s'apprête-t-elle à retourner la veste...
GER
@Tounsi, vous voulez dire "Que du Bass.." ?
a posté le à 12:37
Ce ne sont que des pets chauds après un repas de viande très copieux avec beaucoup de petits pois.
AMMAR BEZZOUIR
L'INEPTOCRATIE ya Baba!
a posté le 19-03-2025 à 11:15
Jaw Ramdan ne peut durer assez: Chkobba, Slèbia et Mkhari9..
De plus, il n'y a pas assez d'argent à détourner vers la mère France: Le patron ne dort même pas la nuit et frappe par suspicion tout ce qui bouge (Là Chaf9a walè Ra7ma!).

Oh chers membres du Forum BN, à l'époque de Bounkiba et de 3loulou, on "gagnait" beaucoup d'argent et on faisait des affaires avec les Français aussi.. et maintenant ?
DHEJ
Magnifique comme photo...
a posté le 19-03-2025 à 10:34
Du narcissisme au bipolarisme à la schizophrénie au pharaonisme....


A vouloir tout faire il ne fait rien.
Larry
Cela s'appelle...
a posté le 19-03-2025 à 10:31
L'INEPTOCRATIE.....

(accompagné de populisme à notre image)