
L’animateur radio et chroniqueur, Mourad Zeghidi, a indiqué que la maison du journaliste, Zied El Heni, avait été prise d’assaut par une dizaine de policiers. Il a expliqué que ce genre de pratique était devenu courant récemment, notamment lors de l’arrestation d’opposants politiques.
« Il n’a pas été arrêté pour un meurtre ou pour avoir porté atteinte au bien d’autrui… On a pris d’assaut sa maison… Zied ne peut pas être classé en tant qu’opposant politique… La chose a eu lieu comme si on allait interpeller un dangereux criminel… Zied, malheureusement, ne peut pas faire un sprint de plus de trente mètres », a-t-il déploré lors de son passage du 21 juin 2023 durant « Emission impossible » de Borhen Bssais sur IFM, Mourad Zeghidi.
Mourad Zeghidi a assuré que l’état de santé de son collègue était préoccupant et qu’il avait auparavant eu une attaque et qu’on a dû appeler la protection civile. Il a indiqué que Zied El Heni avait l’habitude de s’exprimer en temps de dictature. Il le faisait lorsque tout le monde évitait de critiquer la situation et de parler de la situation politique du pays. Il a assuré que son collègue connaissait ses limites. Il a estimé que Zied El Heni n’avait pas à être emprisonné et qu’on devait se limiter à des amendes.
Mourad Zeghidi a rappelé que des opposants, des activistes, et même des comédiens avaient critiqué les anciens présidents de la Républiques. Il a indiqué que Lotfi Abdelli avait parlé de couches lors d’un spectacle comique tenu sur la scène de Carthage. La cérémonie avait eu lieu en présence du fils du président Béji Caïd Essebsi. La chose n’a pas fait l’objet de poursuites ou de réactions de la part de la présidence. Il a considéré que la Tunisie s’était habituée à certaines normes relatives à la démocratie et à la liberté d’expression et que les présidents devaient se montrer tolérants.
Mourad Zeghidi a indiqué qu’il voulait vivre dans un État de droit et d’institutions. Il souhaite comprendre les raisons derrière l’arrestation de Zied El Heni. Il a critiqué le recours à la force et la poursuite de ce dernier en l’espace de six heures. Il a pointé du doigt l’impuissance de l’État et l’incapacité de lutter contre les contrebandiers.
« L’État se montre fort face aux faibles et faible face aux forts… Cet État est incapable d’arrêter un contrebandier derrière un réseau de vente illégale de carburant sur la voie publique et près des casernes… Ils n’ont jamais été arrêtés… Pourquoi ne voit-on rien sur les frontières ? On procède à une démonstration de force face à Zied El Heni qui a été victime d’une attaque et qui souffre d’un cancer… Qu’on procède à cette démonstration de force sur les frontières au sud de la Tunisie et à Kasserine… Le pays est puissant face aux faibles… Zied n’a qu’une seule arme : sa parole », a-t-il dit.
Mourad Zeghidi a critiqué la privation de Zied El Heni de sa liberté. Il a assuré qu’il n’était pas coupable d’outrage au président de la République. Le journaliste avait seulement expliqué la notion.
S.G
Certains on pris l'habitude de vivre avec le militantisme primaire du temps de la dictature et les pseudo opposants d'aujourd'hui étaient les vassaux de ZABA mais par peur. Alors cessez de " casser" le pouvoir en place et " réveillez-vous".
Donc, laissons galoper ceux qui montent à présent la rosse de l'autoproclamé Bey de Tunisie. La démocratie et la liberté d'expression l'emporteront toujours. Je ne veux vraiment pas être dans la peau de ceux qui commettent à présent toutes ces injustices contre les meilleures des femmes et les meilleurs des hommes de la Tunisie. Un aveuglement qui ne pourra bien finir pour eux.
Allah yostir Tounes.
El Heni serait malade, aurait un cancer, ne pourrait pas faire un 30 mètres, et tout le reste à l'avenant.
Un homme, au moins, mourut en prison, sans soins, mais c'était le temps des "frères", et alors on tenait sa langue et le courage n'était pas là marque de nos édiles démocrates.
La cohérence commande que l'on applique à soi-même ce qu'on attend chez autrui.
La réciprocité, l'équité, et le respect sont non-négociables.
Nous assistons à des postures, des attitudes systématiques où tout ce qui émane de l'autre est vilipendé de la manière parfois la plus vile.
Sans argumentation, on affirme ses "vérités" en des vocables comme liberté, démocratie, lorsqu'on les dénie, interdit aux autres par des attaques ad hominem.
Il faut justifier ce qu'on affirme pour que cela ne reste pas des "paroles verbales" selon la formule du Canard....
Enfin, quand on se réclame de la démocratie, il est nécessaire de l'accepter surtout pour celui qui ne partage vos vues.
Celui qui ne partage pas le tropisme dominant, est décrit en servile, suppôt du pouvoir.
Il s'agit d'une connerie qui se mesure à la bêtise de celui qui tient ces propos définissant l'autre plutôt que d'argumenter.
Il faut d'autres qualités pour être opposant. Pas uniquement en parole.
Et particulièrement donner le change par un projet alternatif.
Or, en face, c'est la vacuité.
C'est consternant.
Cordialement assil iRRiF luid ETTABOUNA ahlou erroujoula ahlou ELWATTANiA ahlou elkaram
Voici l'article publié par B.N le 29/07/2021 | 17:33 et ecrit par M.B.Z (TEXTO):
'Zied El Héni dépose une plainte pour faire annuler des décisions de Kaïs Saïed'
'Le journaliste Zied El Héni, a annoncé, dans un post, publié jeudi 29 juillet 2021, sur les réseaux sociaux, avoir déposé deux plaintes auprès du Tribunal administratif pour faire annuler deux décrets présidentiels qu'il juge illégaux.
Zied El Héni évoque les décrets 69 du 26 juillet 2021 sur le limogeage du chef du gouvernement, Hichem Mechichi de Brahim Bartegi, le ministre de la Défense nationale et de Hasna Ben Slimane, la ministre de la Justice, ainsi que les décrets relatifs à la série de limogeages opérés à la Kasbah.
Le journaliste estime que ces décisions sont une violation flagrante de la constitution.'
IL PRETEND COMPRENDRE LA CONSTITUTION!!!!