L’ancien colonel et expert en sécurité, Ali Zeramdini a déclaré qu’il n’y avait pas lieu d’évoquer la fin du terrorisme. Il a expliqué qu’il s’agissait d’une pensée se propageant de façon continue. Il a cité l’exemple de Daech dont l’organisation centrale se trouve en Irak et en Syrie et qui compte des branches à l’étranger agissant en cohésion. Il a estimé que le Sommet tripartite qui se tiendra le lundi 22 avril 2024 en Tunisie abordera la question sécuritaire.
S’exprimant le 22 avril 2024 durant « Sbeh El Ward » de Hatem Ben Amara sur Jawhara Fm, Ali Zeramdini a indiqué que plusieurs attentats avaient été signalés récemment. Les groupes de Daech les plus actifs, durant cette période, sont ceux d’Afrique et de l’Afrique de l’ouest et de la région du Sahel.
« Les opérations en Syrie donnent un boost aux groupes présents à l’étranger… Nous savons que d’autres groupes se trouvent au niveau des montagnes de l’ouest de la Tunisie, mais il y a aussi des cellules dormantes en quête de failles… Nous devons garder les yeux ouverts… Ces cellules dormantes sont présentes dans les villes et dans les villages soutenant les cellules des montagnes », a-t-il dit.
Ali Zeramdini a affirmé que les groupes terroristes étaient organisés sous des États-majors communiquant avec eux à travers des communiqués ou des messages codés. Il a expliqué que l’Afrique et l’Asie représentaient la région sur laquelle Daech se focalise. De grands mouvements étaient signalés au Sahel de l’Afrique et en Libye.
Ali Zeramdini a confirmé l’existence de lien entre le crime organisé, à savoir la contrebande et la traite d’humains et le terrorisme. Il a appelé à la vigilance et a assuré que les appareils sécuritaires de l’État étaient conscients de la sensibilité de la situation actuelle. Il a estimé que le sommet tripartite qui se tiendra le lundi 22 avril 2024 en présence du président de la République Kaïs Saïed et de ses homologues algérien, Abdelmajid Tebboune et libyen, Mohamed El Mnefi portera sûrement sur la question sécuritaire. Il a mis en garde contre une guerre civile en Libye, notamment à l’ouest du pays, soit la zone se trouvant à la frontière de la Tunisie.
S.G