
Le vice-président du mouvement Ennahdha chargé des affaires stratégiques, Ajmi Lourimi, a considéré qu’il n’y avait pas d’intérêts dans la division des manifestants. « Il n’y a pas d’utilité à la confrontation dans la rue », a-t-il ajouté.
Dans une publication Facebook du 5 février 2022, Ajmi lourimi a considéré que le recours aux manifestations dans les rues résultait de l’absence d’institutions représentatives. « La rue n’est pas une alternative à l'institution, mais elle permet son renouvellement. L'institution n'est pas une alternative à la rue, mais elle le représente et exprime ses points de vue. En cas d’échec ou d’impossibilité d’avancer, c’est à la rue de trancher », a-t-il écrit.
Ajmi Lourimi a précisé qu’il parlait de citoyenneté active et non-pas de démagogie. Il a considéré que l’absence d’éveil renvoyait à une vie au sein d’un troupeau et non-pas d’une société. Selon lui, ceci signifierait être plus proche d’une étable d’animaux que d’une civilisation humaine.
« Que représente le 6 février ? En ce jour de l’année 2012, ce fut un choc déconcertant. Il a ouvert une plaie et a arrêté un processus et l’a endommagé. Il a menacé la paix civile, a éparpillé les révolutionnaires et a initié l’expansion des pouvoirs contre-révolutionnaires. A chaque commémoration, ce choc fait une apparition afin de tester la solidité du tissu sociétal et de chercher les failles dans le but d’empêcher le redressement de l’entité, la solidarité nationale », a-t-il ajouté en faisant allusion à l’assassinat de Chokri Belaïd.
Ajmi Lourimi a considéré que le 6 février avait initié une nouvelle histoire portant atteinte au pays et à la lutte libre, ouvrant la porte à un schisme mêlant la déformation de la réalité, la trahison, la fidélité, le patriotisme, mettant en scène un assassin accusant ses victimes de meurtre et faisant du martyre une propriété intellectuelle.
Ajmi Lourimi a considéré que les pouvoirs contre-révolutionnaires continuaient à dissimuler la vérité au sujet du 6 février puisqu’ils n'ont pas encore atteint leur objectif. Il a estimé que l’assassinat suivant de Mohamed Brahmi, avait permis aux pouvoirs contre-révolutionnaires d'atteindre cet objectif.
« La vérité verra le jour, lorsque les recherches se dérouleront au bon endroit et lorsqu’on cessera d’accuser les innocents afin de dissimuler la vérité et de l'enfouir… Que les martyrs reposent en paix. Que Dieu garde le pays », a-t-il conclu.
S.G
Dans l'affaire du moment, "Comment peut on tirer profit du crime?" semble être la question que s'est posé, et se pose encore, la plupart de nos chers politicards.
A ne pas perdre de vue !!!
Siné7om 3alè oujou7i7om !!!!
Pas aux démocrates en tous cas, ni au pays....
Autant de pudeur et de retenue ne peuvent que surprendre dans un être aussi délicat que ce Lourimi...
Fermez vos gieules et attendez le jugement devant les tribunaux especes de tueurs
Ce nahdhaoui sait qu'il ment et pense que le peuple va se laisser rouler dans la farine.
Le peuple Tunisien connaît la vérité et cette nouvelle découverte pure nahdhaoui est encore à jeter à la poubelle de l'histoire sordide des nahdhaouis et leurs acolytes.
En tant que citoyen tunisien normal, je me demande pourquoi un parti au pouvoir (Ennahdha), qui voulait continuer à gouverner, doit-il se livrer à un assassinat politique ?
Remarquez que cette victime d'assassinat en faveur de l'électorat n'a pratiquement aucune chance d'arriver au pouvoir.
A mon avis, les auteurs et les commanditaires de ces meurtres sont très probablement à chercher du côté des contre-révolutionnaires.
Comment expliquer autrement que notre président le tout puissant, même après six mois avec tous les pouvoirs du monde, n'a toujours aucune piste pour élucider ces assassinats politiques ? et pourquoi n'a-t-il pas commenté ces meurtres dépuis le debut de sa présidence ?
Par peur, duplicité ou complaisance, BN n'aime pas que l'on appelle un chat, un chat.
On ne sait jamais comment le vent peut tourner, mieux vaut prévoir!

