Ca c'est peut-être aggravé. Pour moi c'était difficilement supportable psychologiquement.

Aïda Borgi, professeur agrégé au service de Réanimation Pédiatrique à l'hôpital d'enfants de Bab Saâdoun, a condamné, dans un post relayé ce dimanche 23 juin 2019, sur les réseaux sociaux, le harcèlement subi par les médecins du public pour admettre des patients alors que le service est saturé.
« Vous essayez de nous forcer la main pour faire admettre un patient alors qu’on n’a plus de places. Que voulez-vous qu’on fasse, qu’on chasse les enfants malades des autres pour accueillir ce patient ? » a écrit Pr Borgi s'adressant au ministère de la Santé, à l'origine, d'après elle, de cet harcèlement. Aïda Borgi explique, dans son statut, que le ministère - et plus particulièrement la Shoc room (centre stratégique d'opérations sanitaires) nous confiera-t-elle - intervient pour faire admettre un enfant alors qu'elle avait bien signalé que le service était saturé.
Contactée par Business News, Aïda Borgi, a dénoncé un manque de places en pédiatrie précisant qu’il existe un projet pour un nouveau service de réanimation pédiatrique qui est en stand-by depuis un moment. Pr Borgi explique avoir maintes fois alerté sur le manque de places dans le service, sans succès. Elle avait même adressé une correspondance au ministre de la Santé de l'époque, Imed Hammami, sans obtenir de réponse.
Aïda Borgi dénonce, d'ailleurs, des interventions incessantes, à la limite du harcèlement, qui ne facilitent en rien les conditions de travail déjà difficiles des soignants du secteur public.
M.B.Z
Commentaires (7)
CommenterC'était pareil avant
Ca c'est peut-être aggravé. Pour moi c'était difficilement supportable psychologiquement.
La Santé un gouffre que le pays n'a plus les moyens de le combler
En gros la santé souffre d'un côté des compétences sous employés par manque de budget fuient à la fois le secteur public et le pays et de l'autre côté, l'exigence de gros budgets de fonctionnement qui dans les conditions actuelles du pays ( dinar en perte de vitesse et crise) le pays n'est plus en mesure de les assurer, d'où le cercle vicieux de la Santé : formation et fuite des compétences et service public qui va en se dégradant et on ne sait pas quand il va imploser.
manque de Medecins
... AU CUNE ANTICIPATION .... Tourours le meme probleme ...
...
@ Les MINIsteres : Mettez des lunettes ... si vous ne voyez pas plus loin de le bout de votre nez ...
@Limou, la tunisie n'a beaucoup plus de moyens aujourd'hui que dans les années 60 et les années 70
@Forza
Preuve de plus que le système est sous dimensionné

