
Le comité de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, a publié, mercredi 6 mars 2024, un communiqué annonçant avoir appelé le Tribunal à rendre publiques les audiences et garantir l’accès libre aux journalistes et à la société civile.
Le comité a estimé qu’en fermant les portes des salles d’audience, le Tribunal viole un des fondements d’un procès équitable. Il a enfin affirmé qu’il compte boycotter la prochaine et dernière audience, prévue le 8 mars, avant le lancement des plaidoiries si les journalistes sont toujours empêchés de couvrir le procès.
On rappellera que le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis a décidé de la nécessité, pour les journalistes, d’obtenir une autorisation pour couvrir les audiences du procès de l’affaire Chokri Belaïd.
Cette mesure a été prise, selon le procureur, pour des considérations d’organisation et de logistique.
M.B.Z
On peut se demander quelles causes ou motifs à la source de ce dilettantisme alors que l'on sait par ailleurs que Akremi et sans doute d'autres magistrats auront tout fait pour diluer le phénomène jusqu'à faire oublier qu'il s'est agi de meurtres d'opposants.
La chose interroge d'autant que des gens bien intentionnés nous informent très régulièrement des démarches, réactions et soupirs des "prisonniers politiques".
Cette généralité incluant aussi bien des félons que des suppôts nous renseigne sur l'état d'esprit de certains protestataires à la faculté d'indignation sélective qui en dit long sur les limites de leur entreprise.
Belaid, comme Brahmi n'étaient pas des factieux, ni des tueurs pour mériter l'oubli ou le rejet.
Ce furent des militants, gens de conviction et de fidélité capables de sacrifice pour honorer aussi bien leur engagement que l'idéal qui les guidait.
Ils symbolisent un des effets de l'hubris qui habite les gens de pouvoir.
Leur mort ne sera assurément pas symbolique. puisqu'ils ne sont pas oubliés.
Par ailleurs, leur combat demeure vivant...et d'autres reprennent le flambeau afin que nul n'oublie.
Un islamiste qui détruit son pays d'origine est un prisonnier politique selon les américains
Un musulman qui défend la Palestine est un islamiste
C'est à vous de juger ?


