
La campagne virulente menée ces dernières semaines par Salim Ben Hamidane contre Sihem Ben Sedrine s’est arrêtée d’un coup. Du jour au lendemain, l’ancien ministre des Domaines de l’Etat ne parle plus du rapport de l’IVD, n’attaque plus Sihem Ben Sedrine et ne lance plus ses cris d’orfraie. Que s’est-il passé ?
M. Ben Hamidane contestait dans ses différents posts Facebook les passages dans le rapport relatifs au scandale de la BFT et de son implication dans cette affaire. Il parlait, alors du projet de rapport et demandait (voire suppliait) à ce que le rapport ne soit pas publié en l’état.
Le rapport a été publié dans le JORT mercredi 24 juin 2020 et en le parcourant, on remarque à la page 52 qu’un passage a été tronqué. Non seulement, le nom de Salim Ben Hamidane n’y figurait pas, contrairement à ce qu’il disait lui-même, mais en plus on a mal effacé ce passage de telle sorte qu’on a laissé la preuve qu’il y a eu une censure (fac-similé ci-dessous).
Heureusement, cette partie du rapport n’est pas l’unique qui parle de l’affaire de la BFT. L’équipe de Sihem Ben Sedrine a mis en téléchargement des annexes sur plusieurs dossiers et où l’on trouve plusieurs fac-similés de preuves. Parmi ces fac-similés, il y a le rapport complet de la BFT en langue française et où l’on trouve tous les passages relatifs à Salim Ben Hamidane et son implication dans ce scandale, l’un des plus gros des cinquante dernières années. Un document qui corrobore l’instruction des juges dans cette même affaire et qui a conclu à la mise en examen de l’ancien ministre des Domaines de l’Etat et ancien membre du premier cercle de Moncef Marzouki.
Business News présente à ses lecteurs le lien direct vers le rapport de l’IVD relatif à l’affaire de la BFT, tout en prenant soin de garder une copie dans ses archives, au cas où l’IVD déciderait de le supprimer lui-aussi…
Cliquer ici pour lire le rapport de synthèse de l’affaire BFT
R.B.H.
si j'ai bien compris l'affaire BFT est encore en cours..
Aucune autorité n'explique clairement à quel niveau en est la procédure actuellement..
Dans l'hypothèse qu'elle soit encore en cours, comment se fait il que l'instance diffuse ce genre de chronologie sur l'affaire BFT (avec l'emblème de l'état tunisien ) qui semble constituer un aveu de toutes les malversations engageant - semble t il - la responsabilité de l'état. Alors que le bon sens voudrait que l'on évite la présentation sous cette forme de tous ces événements jusqu'à ce que soit définitivement tranchée et et exécutées, ou sait on jamais, annulées, les sentences sur la question. En rappelant que dans l'affaire Tapie en France l'état français a réussi à reprendre le dessus malgré la prononciation d'une sentence arbitrale et son exécution en faveur de Tapie, en s'appuyant sur une procédure pénale qui a permis l'annulation de la sentence..
En Tunisie on a jamais les informations complètes, mais ce qui est sûr c'est on maîtrise bien l'art de se tirer une balle dans le pied, sachant que je suis sûr que si on avait placé de bons juristes pour défendre l'état il n'aurait pas eu cette catastrophe, allez vérifier quels sont les juristes qui ont défendu le dossier,surtout après la "révolution" je ne suis pas sûr que ce soient des gens du niveau, peut être des copains à celui ci et celui là..
Elle est impliquée dans plusieurs magouilles avec Ennahdha et l'ex-CPR
Quelle est la valeur de ce rapport quand le pays est dans une crise qui dure depuis des années !! Les frèrots veulent encore d'indemnisations et des compensations pour leurs méfaits.Elle a profité de son poste pour détourner les fonds et s'enrichir:Les ripoux sont toujours les mêmes en ignorant les vrais problèmes de la société.
Je propose que, lorsqu'il en aura fini de poursuivre Fakhfekh de sa hargne, le vaillant Yassine Ayari s'attelle à cette tâche qui pourrait le confirmer au firmament des chasseurs de scandales, avec beaucoup plus d'efficience cette fois-ci : découvrir qui mine les efforts de cette SBS vouée à un oubli précoce ! Mais qu'il fasse bien attention : la bête n'est pas tout-à-fait morte, gare à ses mortels coups de queue...


