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Afek Tounes dénonce le traitement des détenus politiques et réclame leur libération
19/02/2025 | 11:37
3 min
Afek Tounes dénonce le traitement des détenus politiques et réclame leur libération

 

Afek Tounes a condamné les atteintes et le traitement dégradant infligés aux détenus politiques, aux activistes et aux prisonniers d’opinion. Le parti a dénoncé la propagation de ce phénomène, en contradiction avec les valeurs de la démocratie et les principes des droits humains.

Dans un communiqué du 19 février 2025, Afek Tounes a exprimé sa solidarité envers la présidente du PDL, Abir Moussi, détenue depuis octobre 2023. Celle-ci a été transférée à la prison de Nabeul après avoir entamé une grève de la faim pour protester contre l’absence de garanties d’un procès équitable et le mauvais traitement qu’elle subit. Le parti a tenu le pouvoir en place pour responsable de l’intégrité physique d’Abir Moussi.

Afek Tounes a également réitéré sa solidarité envers tous les prisonniers d’opinion et toute personne arrêtée en raison de ses engagements et opinions politiques. Le parti a exigé la libération des opposants et l’arrêt de l’exploitation des institutions de l’État dans le but de les persécuter, de porter atteinte à leurs droits et libertés et de monter des accusations infondées contre eux.

Afek Tounes a exprimé son étonnement face à la traduction en justice du journaliste Mohamed Boughalleb, détenu depuis le 22 mars 2024 en vertu du décret 54, pour une publication n’ayant pas fait l’objet d’une constatation juridique conforme aux procédures pénales. Le parti a également critiqué le transfert de la présidente de l’association Mnemty, Saadia Mosbah, à la même prison.

Pour rappel, Abir Moussi est incarcérée depuis octobre 2023. Elle a été arrêtée alors qu’elle se trouvait en compagnie d’un huissier de justice et de plusieurs dirigeants du PDL devant le bureau d’ordre du palais de Carthage. Elle souhaitait déposer une demande de recours administratif, une démarche obligatoire en cas de recours contre une décision d’un organisme public. Depuis, elle fait face à plusieurs poursuites judiciaires, notamment des plaintes déposées par l’Instance supérieure indépendante pour les élections.

Concernant Mohamed Boughalleb, arrêté le 22 mars 2024, il fait l’objet d’une plainte déposée par une fonctionnaire du ministère des Affaires religieuses. Il est accusé d’atteinte à autrui sur les réseaux sociaux et d’attribution d’un fait illégal à un fonctionnaire public. Selon son comité de défense, la publication incriminée serait inexistante. Initialement condamné à six mois de prison avec exécution immédiate, sa peine a été alourdie en appel à huit mois. Par la suite, la Cour de cassation a rejeté son pourvoi. Sa famille a lancé plusieurs appels à l’aide face à la dégradation de son état de santé.

Quant à Saadia Mosbah, elle est détenue depuis le 5 mai 2024 et poursuivie pour des accusations de blanchiment d’argent. Les forces de l’ordre se sont rendues à son domicile, l’ont interpellée, puis ont procédé à une fouille des lieux conformément à une autorisation judiciaire. Elles ont également perquisitionné les locaux de l’association Mnemty, dont elle est la présidente.

Il est également à noter qu’une affaire de complot vise plusieurs personnalités politiques tunisiennes. La liste des accusés, incarcérés à la suite de mandats de dépôt émis le 25 février 2023, comprend Khayam Turki, Ridha Belhadj, Ghazi Chaouachi, Jaouhar Ben Mbarek, Issam Chebbi, Abdelhamid Jelassi et Kamel Letaïef. Lazhar Akremi et Chayma Issa, également arrêtés dans le cadre de cette affaire, ont été libérés le 13 juillet 2023.

La période de détention provisoire aurait dû prendre fin entre le 18 et le 19 avril 2024, mais aucune décision de libération n’a été prise par les autorités tunisiennes. Par ailleurs, des fuites concernant le document d’instruction ont suscité critiques et railleries. Plusieurs détenus ont mené des grèves de la faim pour protester contre leur incarcération, mais sans succès. À ce jour, après plus de 600 jours de détention, ils restent emprisonnés.

 

S.G

19/02/2025 | 11:37
3 min
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Commentaires
LIBERTE SOLIDARITE ET DIGNITE DE TRAITEMENT
aux detenu.e.s politiques comme d opinions
a posté le 19-02-2025 à 13:08
sans auKunes eKSceptions !

NON à l acharnement judiciaire d arbitraire iniK du régime parjurant poutschiK antidémocratique contre révolutionnaire mzawarabe nazionalistopopuliste fallacieux réduit à pitoyable KKKonciergerie militarosécuritaire intérimaire aux frontières pour trois franKS six sourdis et garant des stabilités eKKKstractivistes matérielles comme humaines inéquitables des plus criminelles de l Histoire.

A BAS LE COUP D ETAT DU CAS K. MUCOMOLLAHRDEUX !

A BAS LE REGIME PARJURANT POUTSCHIK !

REDDITION DES COMPTES DU REGIME ET AUTRES GAMELARDEUX DU CHENIL DE GARDE AD HOKS !

RETOUR AUX PRINCIPES FONDAMENTAUX DEMOCRATIQUES REVOLUTIONNAIRES D ESPEIT 2011 ET LETTRE COMMUNE 2014 DE DROITE LIGNEE AUTHENTIQUE DES AUBES SI PROMETTEUSES DU 25 D ANTAN HISTORIQUE.