
L’avocat de la présidente du Parti destourien libre (PDL) Abir Moussi, Me Naoufel Bouden a indiqué, mercredi 29 novembre 2023, dans une déclaration accordée à la radio Diwan Fm, que sa cliente avait refusé son transfert à l'hôpital de La Rabta pour être examinée.
Me Bouden a expliqué que la présidente du PDL avait demandé qu’elle soit examinée par un rhumatologue et non par un orthopédiste, tenant compte des exigences de son état de santé. “Elle a également refusé d’être transférée à La Rabta, parce que son comité de défense n’avait été informé de cette démarche, et parce qu’on ne lui a pas remis le rapport complet de son état de santé depuis son arrestation le 3 octobre 2023, comportant les résultats des scanners et des bilans sanguins. D’autre part, le comité de défense avait demandé à ce qu'elle soit examinée sur place, et c’est au médecin spécialiste de décider de son transfert à l’hôpital. D’ailleurs, son état de santé ne permet son déplacement dans la mesure où elle souffre de douleurs aiguës et de difficultés de mobilité”.
L’avocat a ajouté qu’il avait rendu visite à Abir Moussi et qu’il a pu constater les effets de la grève de la faim sur son état général. “La présidente du PDL n’a plus confiance dans le traitement des agents. En effet, selon le rapport médical que nous avons consulté, les médecins indiquent que les agents avaient reconduit Abir Moussi en prison sans leur approbation, le soir de son arrestation”, a-t-il précisé.
Rappelons que Nafaâ Laribi, membre du comité de défense de la présidente du Parti Destourien Libre (PDL), avait assuré que la présidente du PDL souffrait de grandes douleurs liées à une arthrose cervicale, causée par les multiples agressions qu’elle avait subies lors des manifestations par les forces de sécurité.
L’avocat a ajouté qu’Abir Moussi prenait au départ des antidouleurs de palier 1, sauf que son état a empiré avec les conditions carcérales non adaptées à son état de santé. « Lors de la dernière visite, Abir Moussi ne pouvait pas se tenir assise pendant plus deux ou trois minutes à cause des douleurs. [...] Abir Moussi demande à être examinée par un rhumatologue avant de prendre les médicaments qu’on voulait lui administrer à la prison, à savoir des calmants de palier 2 qui pourraient créer une dépendance ».
S.H

Courage madame la patriote.