
La présidente du PDL, Abir Moussi a indiqué, ce mercredi 8 avril 2020, lors de son passage avec Myriam Belkadhi que le gouvernement a annoncé des mesures sans qu’il ne soit encore prêt pour les appliquer.
« La lutte contre la spéculation ou la contrebande ne doit pas être conjoncturelle ou uniquement liée au coronavirus. Mais le fait que cela soit actuellement envisagé par le gouvernement c’est très bien. Cependant, il faut se rendre à l’évidence, le gouvernement n’est pas prêt pour l’application des mesures qu’il a annoncées, notamment, les mesures sociales. Il y a un échec au niveau de l’exécution », indique Abir Moussi. Elle a, ajouté, « d’ailleurs, je tiens à signaler ma déception de la prestation du ministre des Affaires sociales lors de la séance d’audition organisée, aujourd’hui, par le parlement. Il n’a répondu à aucune des remarques des députés et n’a fait que tergiverser ».
Abir Moussi a, également, indiqué que le ministre de la Santé n’a pas répondu à certaines questions pertinentes, dont celles en rapport avec l’application de la loi contre les personnes qui refusent l’hospitalisation, surtout, qu’il dispose des textes de lois lui permettant d’agir. « Si la situation dégénère, il aura à assumer la responsabilité politique de ces manquements aujourd’hui, ainsi que la responsabilité pénale par la suite ».
Par ailleurs, elle a assuré que son parti appelle à une véritable transparence au niveau de la gestion du fonds 1818 dédié à la lutte contre le Covid-19. « Nous avons accordé au chef du gouvernement la possibilité de gouverner par ordonnance. Cependant, nous appelons à la mise en place des mécanismes nous permettant de superviser la gestion des fonds ainsi que la stratégie mise en place, et pourquoi pas contribuer à travers les suggestions et les recommandations en tant qu’opposition ».
Notons que la Tunisie a enregistré, jusqu'à la date du 8 avril, 628 cas d’infections confirmées au Covid-19.
Le pays est en confinement total depuis le 22 mars.
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S.H
Coriolan Ardouin
Dans la nuit qui m'environne,
Dans les ténèbres qui m'enserrent,
Je loue les Dieux qui me donnent
Une âme, à la fois noble et fière.
Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout bien que blessé.
En ce lieu d'opprobres et de pleurs,
Je ne vois qu'horreur et ombres
Les années s'annoncent sombres
Mais je ne connaîtrai pas la peur.
Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme.
Sauf par la suite, et après trois décennies de décolonisation pleines de réussites et de réalisations, La Tunisie replonge dans une autre forme de colonisation, et commence ainsi les affres subies par cette nouvelle colonisation; et ce comme si les colonisateurs regrettent la décolonisation et s'appuient par voie de conséquence sur une secte de traitres affamés, indignes et sans scrupules qui laisse à douter que ce sont de vrais tunisiens ; les tunisiens sont connus pendant des siècles par leur éducation, leur culture et surtout leur patriotisme.
Mais avouons-le, l'espoir et le bien demeurent possibles en Tunisie, puisque le nationalisme et l'amour de la patrie, inculqués, sont omniprésents jusqu'à ce jour.
Ecrit par A4 - Tunis, le 08 Avril 2020
Ils ont pris le pouvoir
Comme on prend un gâteau
Avec un seul espoir:
S'empiffrer au plus tôt
Ils ont pris le pouvoir
Comme de vrais affamés
Qui n'ont rien dans la poire
Qu'une cervelle cramée
Ils ont pris le pouvoir
Rigolé et gloussé
Fiers et contents de voir
Leurs gros ventres pousser
Ils ont pris le pouvoir
Avec sourire benoît
Vidant tous les tiroirs
Volant les dons chinois
Ils ont pris le pouvoir
Comme on prend un butin
Mais le choc du devoir
Les transforme en pantins
Ils ont pris le pouvoir
Les voilà égarés
De déboires en déboires
Ils se mettent à pleurer ...

