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Abdelmajid Ezzar : nous sommes seulement à 15% de la récolte des olives !
25/12/2019 | 09:24
2 min
Abdelmajid Ezzar : nous sommes seulement à 15% de la récolte des olives !

Le président de l'Union Tunisienne de l'Agriculture et de la Pêche (Utap), Abdelmajid Ezzar est revenu, ce mercredi 25 décembre 2019, sur les ondes d'Express FM, sur la crise que vit le secteur oléicole concernant la saison actuelle de la récolte des olives.

Invité de Wassim Ben Larbi, M. Ezzar a relevé un blocage au niveau de la cueillette des olives qui est à 15% aujourd'hui et qui aurait dû atteindre 40% à ce stade.

20% de la récolte a été, également, détruit, de causes naturelles. Ainsi, la saison des olives sera reportée et la qualité de la récolte détériorée, selon M. Ezzar

Dans son intervention téléphonique, Abdelmajid Ezzar a appelé à appuyer la consommation nationale de l'huile d'olive estimée à 40 mille tonnes contre une récolte de 350 mille tonnes.

Il a, par ailleurs, exhorté les autorités à subventionner l'huile d'olive, tout comme l'huile végétale, afin que le prix d'achat pour le consommateur soit accessible et que l'oléiculteur dégage un bénéfice. Toutefois, il n'existe aucune volonté dans ce sens, selon M. Ezzar.

« L'Office national de l'huile doit être habilité pour jouer un rôle de régulation et fixer un prix référentiel de l'huile garantissant un prix abordable pour le consommateur et couvrant les coûts de production des oléiculteurs. L'ONH doit aussi être capable de stocker l'huile pour la prochaine saison ce qui nous permettra de préserver nos marchés d'exportation et leur continuité», précise le président de l'Utap.

Rappelons que les oléiculteurs observent aujourd'hui une marche de protestation en signe de contestation du mutisme des autorités face à leurs revendications. L'endettement, la destruction de la récolte des olives ainsi que le taux d'intérêt élevé des crédits de l'ONH sont les points essentiels dénoncés par les oléiculteurs.


B.L

25/12/2019 | 09:24
2 min
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Commentaires (5)

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Akoubi Ammar.
| 25-12-2019 19:45
De prime abord il faut rappeler que l organisation de mr Ezzar l UTAP, l ONH, le ministère de l agriculture, l UTICA et le ministère de commerce ont contribué chacun à son niveau de responsabilité au désastre que subit actuellement la filière oléicole par la mauvaise gestion et le management inadéquat et bien sur l absence de bonne gouvernance. Le flou régnait dans la gestion de la filière depuis la la suppression du monopole à l office national de l huile en 1994 dans reprendre les textes qui régissaient la commercialisation des huiles, les intervenants ne savent plus qui fait quoi à part l institut de l olivier dont les attributions et le rôle sont purement scientifiques. Tous les tunisiens se rappellent des pertes subies à l exportation de l huile d olive tunisienne résultant des fantasmes de certains responsables des dits intervenants dont certains sont encore présents dans la filière. Il est inadmissible qu un organisme comme l office national de l huile qui assumait son rôle de véritable coopérative de services de part les textes régissant le secteur depuis 1962 et qui satisfait tous les opérateurs et surtout les petits agriculteurs soit passé d un établissement réalisant de grands bénéfices pour le bien de l oléiculture malgré des méthodes archaïques de gestion à un établissement déficitaire et traînant les difficultés financières . Sachant qu il a fait l objet d un assainissement social, financier et immobilier incompréhensible voire même inutile compte tenu des données de l époque. D ailleurs il n a donné aucun résultat positif si ce n est le début du désastre du secteur. Les agriculteurs ont raison mais leur organisation faisait partie de la planification du résultat où on est actuellement . l ONH sert depuis un certain temps pour satisfaire des centres de pouvoirs devenant le point de chute, le réservoir de placement des proches et des amis et parfois l occasion d amélioration des situations professionnelles des chouchous. Le prix proposé soit 5600 millimes est provisoire et acceptable en temps de surproduction mais les prix pratiqués durant ces dernières années sont en dehors du pouvoir d achat des tunisiens. Les agriculteurs doivent militer autrement et d autres contextes en demandant en premier lieu de mettre fin à l intervention de l ONH dans la gestion des huiles végétales subventionnées par la caisse générale de compensation et la transférer à l office de commerce à l instar des autres denrées subventionnées et de le restructurer de façon à revenir à son rôle d antan sans perdre de vue de l astreindre à la bonne gouvernance. Tous ceux qui ont contribué au désastre de la filière doivent céder leur place. Samir Ettaieb n est qu un nouveau élément du puzzle des responsables calamiteuse.

salah redeyef
| 25-12-2019 12:47
faites des comptes sur amazon, ebay, rakuten, cdiscount, alibaba et ciblez le marche international au lieu de faire la manche en France

TMT
| 25-12-2019 11:44
Ce monsieur joue à la victime ...
Il sait que la décision d' un prix spécial de l' huile extra vierge ne dépasse pas 5,5dt
Que la suspension des pénalités de retard pour les industriels agricoles est signé
Reste que la perte de 20% des récoltes pour causes naturelles, il faudrait se plaindre au bon dieu
NB: on sait bien que la récolte de l' année suivante serais moindre,et que celle de cette année durera jusqu'à mars/avril
Cessez de démoraliser les pauvres agriculteurs!

St Just!
| 25-12-2019 11:15
En Europe les étudiants... sont fiers de participez aux vendanges et aux récoltes de divers fruits. Nous étions contents d'avoir cet argents de poche pour pouvoir payer nos études et aider nos parents.
Pourquoi est il impossible de mobiliser notre jeunesse et protéger la richesse du pays qui est dans le besoin.
Il faut construire un discours incitatif et mobilisateur. les médias ont un grand rôle à jouer de même que les hommes politiques.

DHEJ
| 25-12-2019 11:06
Olfa HAMDI saura tout vendre

On ne baisse plus les pantalons !