
Le président du parti Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi a critiqué les fuites de documents et de données relatifs à l'affaire des 25 personnalités accusées d'associations de malfaiteurs dans le but de porter atteinte à la sécurité de l'Etat. Il a expliqué que des internautes et des chroniqueurs étaient au courant d'éléments dont lui-même n'avait pas connaissance. Il a expliqué s'être retrouvé au cœur de cette enquête pour avoir répondu par deux pouces et un merci à des messages qu'il aurait reçu sur WhatsApp.
Invité le 23 décembre 2022 dans l'émission "Fi 90 dkika" animée par Khouloud Mabrouki et diffusée sur les ondes de la radio IFM, Fadhel Abdelkefi a rappelé que plusieurs partis de l'opposition avaient présenté des alternatives à la situation actuelle. Il a expliqué que son parti, Afek Tounes, proposait la suspension du processus politique en cours, la création d'un gouvernement d'urgence économique et la tenue d'une élection présidentielle anticipée. Il a considéré que le chef de l'Etat, Kaïs Saïed, avait monopolisé la prise de décision depuis septembre 2021 et nous avait menés vers la situation actuelle.
Fadhel Abdelkefi a estimé que la situation actuelle aurait pu être évitée depuis le 25 juillet 2022. Il a rappelé que son parti était le seul à avoir participé à la campagne référendaire afin d'inciter les citoyens à voter contre le projet de la nouvelle constitution de Kaïs Saïed. Il a indiqué que le nouveau parlement ne disposait pas de véritables prérogatives. Une victoire du "non" lors du référendum du 25 juillet 2022 aurait pu stopper le processus politique entamé par le président. Le faible taux de participation aux législatives traduisant, selon lui, un rejet des Tunisiens de la chose. Il a estimé que le chef d'Etat devait annuler le deuxième tour des élections législatives.
« Le président doit former un gouvernement indépendant de lui... J'espère qu'il arrivera à trouver un chef de gouvernement... Nous devons organiser, au bout de quelques mois, une élection présidentielle... Le passage d'une République à une autre doit inclure un élection présidentielle... Le seul critère de nomination des ministres doit être celui de la compétence... Le gouvernement négocie avec le Fonds monétaire international alors que le président refuse de traiter avec cette organisation... Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie échange avec les agences de notation alors que le président les qualifie de Ommek Sanafa... Nous n'avons aucune information portant sur le prêt algérien récemment obtenu... Nous ne connaissons pas la loi de Finances 2023 qui a été ratifiée et sera publiée au Jort... Les débats autour des lois de finances, dans les démocraties, démarrent en octobre et ne sont pas élaborés et ratifiés de façon unilatérale », a-t-il déclaré.
Fadhel Abdelkefi a souligné l'importance de recourir à des emprunts afin de financer le budget de l'Etat. Il a expliqué que la consultation de la loi de Finances permettra d'avoir une certaine visibilité sur la situation du pays et les étapes à venir. Il s'est interrogé sur la levée des compensations, sur le gel de la masse salariale et la privatisation des entreprises publiques. Il a considéré que personne n'était capable de savoir si la loi de Finances comportait des réformes ou non.
Le président de Afek Tounes a déploré la dégradation de la situation. Le président devait opter pour le dialogue et l'entente. Il a considéré que l'UGTT pouvait jouer un rôle central dans la phase à venir. Il a estimé que la centrale syndicale pouvait décider d'entamer un dialogue sans l'inclusion du président de la République. Il a considéré que la Tunisie ne pouvait être gouvernée que par un régime présidentiel et non présidentialiste. Il a insisté sur l'importance des prérogatives du contrôle de l'activité gouvernementale par le parlement.
Fadhel Abdelkefi a considéré que la majorité des citoyens ayant voté en faveur de la nouvelle constitution avaient été induits en erreur par Ibrahim Bouderbela. « Ce dernier a induit le peuple en erreur en leur affirmant que le "non" lors du référendum signifiait un retour du mouvement Ennahdha. Il a affirmé que le prochain parlement n'aura pas de prérogatives ».
Concernant la pénurie touchant plusieurs produits, Fadhel Abdelkefi a évoqué l'exemple des pommes de terre. Il a affirmé que la récolte était plus que bonne, mais que les agriculteurs ont refusé de la stocker de peur d'être accusés de spéculation. Le même phénomène, selon lui, peut être observé au niveau de la production de lait ou de viande blanche. Il a estimé que la crise économique actuelle et l'absence de solutions pousseront les Tunisiens à normaliser le manque de produits.
Fadhel Abdelkefi a, par la suite, affirmé que les 13,5 milliards de dinars mentionnés par le président lors de ses discours et allocution portant sur la conciliation pénale ne figuraient dans aucun rapport officiel. Il a expliqué que le rapport sur les biens spoliés mentionne des noms de personnes en fruits et d'autres décédées. Il s'est interrogé sur le déroulement de ce processus. Il a considéré que la conciliation ne résoudra pas le problème.
S.G
La lâcheté de ceux qui lui dénigrent un tel discours, bien construit en amont avec la réalité du dilemme tunisien, ne montre que le niveau de leurs cerveaux d'oiseaux, par lequel ils ne font que lyncher bêtement.
Allah yèhlik Ass-hab el-charr.
Il n'a toujours pas compris qu'il est définitivement viré de la politique tunisienne car tout le pays connaissait ces magouilles et ses escroqueries quand il était sinistre harkis pour l'étranger.....va chercher du.boulot honnêtement avant ton passage devant le pôle financier puis devant la cour martiale.
Y'a Kais Saied : il es temps de dégage ,
Y a Kais Saied : dégage toi et tous ce qui te concerner
Dégage toi et toute tes initiatives
On veut plus de toi : tu as cassé le pays ;
1 Kg de poulet plus de 20 dt
Dégage y a Kais Saied : jamais ma tunisie ne s est porté aussi mal que depuis ton arrivée
Part part part : on veux Juste que tu parte