
L'ancien diplomate, Abdallah Laabidi, a considéré que le limogeage du ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar signifiait une insatisfaction par rapport à sa performance. Il a, aussi, estimé qu'il n'y aura pas de grands changements au niveau de la politique diplomatique tunisienne.
S'exprimant le 27 août 2024 durant "Sbeh El Ward" de Hatem Ben Amara sur Jawhara Fm, Abdallah Laabidi a indiqué que la Tunisie ne s'était pas rapprochée des pays du BRICS, mais qu'il s'agissait d'une manœuvre diplomatique. Il a, également, expliqué que la Tunisie continuera à adopter la même approche et la même politique en matière de relations étrangères.
Abdallah Laabidi a expliqué que le nouveau ministre, Mohamed Ali Nafti continuera à opérer de la même façon que ses prédécesseurs, c'est-à-dire, en optant pour le même système de collecte d'informations et de réaction en fonction de celles-ci. « Nous devons collecter les informations afin de pouvoir adopter une position... Il y a une différence entre la diplomatie et la politique étrangère... La première est la création de connexions avec nos partenaires », a-t-il dit
Pour rappel, le président de la République, Kaïs Saïed a opéré, le 25 août 2024, un remaniement ministériel. Parmi les ministres sortants, figure le nom de Nabil Ammar, en poste depuis le 7 février 2023. Son successeur est Mohamed Ali Nafti.
S.G
Ayant pris conscience des manipulations algériennes et des risques géopolitiques liés à la vassalisation de la Tunisie, Ammar a engagé des approches courageuses sur le plan diplomatique afin de servir les intérêts suprêmes de la Tunisie à savoir un rapprochement avec la France, les Emirats arabes Unis, le Maroc et le gouvernement libyen de lEst qui contrôle plus des 3/4 du territoire national.
Ce rapprochement souverain de la Tunisie a provoqué la colère d'Alger qui a actionné ses lobbys pour menacer la Tunisie.
Malgré cet acharnement, le régime algérien perd du terrain en Tunisie et sa politique de nuisance sera définitivement neutralisée par la jurisprudence "Amira Bouraoui" qui a vu les autorités tunisiennes s'opposer énergiquement et catégoriquement aux menaces d'Alger.
La Tunisie ne sera jamais une Wilaya algérienne.
Comme on dit en Allemagne : "mitgefangen, mitgehangen"
Et comme le disait ma mère : "Il faut aller au bout des choses.".
Si vous êtes impliqué dans quelque chose, vous devez en supporter les conséquences en cas d'échec: C'est-à-dire d'être présent au crime, d'être attrapé avec le coupable, ce qui aboutit finalement à une punition commune .
Je pense que la réalité est bien plus banale de celle que vous imaginez. Simplement prendre des lucioles pour des lanternes.
Comme a bien dit et sans moyens termes la rédaction de "Mondafrique" de cette purge ministérielle dans la panique :
"Le gouvernement tunisien est désormais un navire sans gouvernail.(...) il semble que le président tunisien ne fasse plus confiance à personne de façon durable. Le 8 août, les services du président avaient déjà annoncé sans aucune explication le limogeage du Premier ministre Ahmed Hachani qui n'a pas été remplacé depuis".
La série de "fusibles" a été remplacée. D'ailleurs ce que dit l'ancien diplomate M. Laabidi, la politique étrangère de la Tunisie n'a pas changée et elle ne changera pas, car il a des constantes géopolitiques contraignantes.
Ce qui change est seulement le discours de Kais Saied par rapport à ces constantes. Il est obligé, par des raisons de force majeures, à se contenir par rapport à elles. Quand il refuse de le faire, le résultat est l'hystérie et l'hallucination idéologique, autrement dit une crise gouvernementale majeure.
C'est ce que j'ai mis en exergue dans une récente publication sur le réseau ACADEMIA.edu par rapport à la nécessité d'une nouvelle approche de l'OTAN et à une critique de tout ce qui est passé -en leurre démagogique- sous le code d'action "Arab Spring", un vrai complot international que Kais Saied, pour la seule bonne fois qu'il pouvait le faire avec justification, a raté de dénoncer publiquement.
L'ancien ministre de l'Intérieur Rafik Chelly, une compétence digne de Bourguiba, l'avait pourtant dénoncé et dans les meilleures et claires explications !
N.G.M. - activiste indépendant pour les Droits humains en Afrique
Mouvement de la Jeunesse Panafricaine
Je te defie de me dire 1 seule chose de negatif venant du Maroc et contre la Tunisie
Hassan 2 assistait au réunion de la ligue arabe qui se tenait à huis clos et il enregistrait toute la réunion avec son Dictaphone et relatait tout a l'état hébreux '?'cherche sur YouTube ces affirmations sont sur une chaîne d'information israélienne qui remerciait hassan 2 pour sa traîtrise et sa lâcheté le nouveau Amir El mouminin est pire que son père (bahnass on dit en tunisien ) en tout vous êtes tous les mêmes vous n'inspirez aucune confiance vous êtes tous et toute dans votre ensemble vous êtes des lâches et le mot n'est pas assez fort .
Israël a confirmé que Bouteflika avait promis à Barak, lors de leur chaleureuse accolade en 1999 à Rabat lors des obsèques du roi marocain Hassan 2, de normaliser avec Israël en contrepartie de leur reconnaissance du polisario et de leur république.
Cette normalisation était soutenue par le système algérien dans son ensemble qui voulait doubler le Maroc et le futur roi Mohamed 6 sur ses propres terres.
Voilà l'hypocrisie des hommes politiques algériens qui sont sans foi ni loi et qui utilisent les souffrances des palestiniens par calculs politiciens populistes.