
Le président du Syndicat tunisien des médecins libéraux, Samir Chtourou a annoncé que les participants au congrès de l'organisation ont demandé une couverture sociale pour tous les Tunisiens et l'inclusion des porteurs de cartes de soin rouges et blanches dans le système de la Cnam. Samir Chtourou a, aussi, mis l'accent sur la question des départs des médecins à l'étranger.
Dans une déclaration accordée le 28 janvier 2023 à l’agence Tunis Afrique presse, Samir Chtourou a indiqué que les congressistes ont demandé l'élargissement du champ d'application de la Cnam afin de permettre à tous de bénéficier du droit à la santé.
Samir Chtourou a appelé à la création d'un partenariat effectif entre les secteurs public et privé dans le cadre de la solidarité entre eux. Il a affirmé que la Tunisie devait se doter d'une loi relative à la responsabilité médicale afin de protéger le médecin et le patient et d’éviter les agressions subies par le personnel médical. Il a exigé la révision de la législation en vigueur tout en rappelant que les textes de lois en question dataient de plus de quarante ans.
Samir Chtourou a expliqué que les problématiques rencontrées par les médecins au sujet de la Cnam résultaient principalement des engagements pécuniaires de la caisse. Il a évoqué une faiblesse des ressources mobilisées par la Cnam, une difficulté au niveau des liquidités et les médicaments et maladies non pris en charge.
Samir Chtourou a, aussi, mis en garde contre le départ des médecins à l'étranger. Il a assuré que 900 médecins quittaient le pays chaque année. Il a précisé que mille médecins obtenaient leurs diplômes chaque année et que le secteur de la santé comptait seize mille médecins.
Il a fait remarquer que l'âge moyen des médecins en Tunisie était aux alentours de soixante ans. Il a estimé que le secteur de la santé n’était plus attractif en raison des problèmes financiers. Il a souligné la nécessité de débloquer la situation au niveau de la Cnam.
S.G
Je rappelle que le niveau de l'enseignement général dans le pays ne cesse de se dégrader et ce, depuis des décennies.
Les jeunes médecins qui s'aventurent à quitter le pays (pour d'installer sous d'autres cieux !) ne sont pas considérés comme tels.
Ces sous-médecins sont affectés généralement à assurer des permanences de nuit, de weekend...
Ils vivent d'un salaire de misère.
Attention, ce n'est pas le père Noël !
Ils n'ont pas non plus un pouvoir décisionnel car leurs diplômes n'ont pas la valeur requise.
Par conséquent, nombreux qui se resouent à se reformer durant deux voire trois ans.
Nombreux aussi sont affectés dans l'arrière pays, les zones rurales désignés " désert médical " que les jeunes médecins européens, par exemple, refusent de s'y installer.
Sans oublier la nécessaire période d'adaptation et la maîtrise parfaite de la langue locale.
Je précise qu'à travers mon commentaire, je ne cherche pas à dénigrer nos jeunes médecins mais il faut toujours regarder la réalité en face.
Il s'agit d'une aventure à risques.
Pour un jeune médecin, il faut au minimum une décennie voire plus pour s'imposer.
Le problème pour la Tunisie, ce n'est pas uniquement les jeunes médecins qui fuient le pays
Les autres domaines, surtout scientifiques, sont aussi concernés par le fléau.
l'Europe, par exemple, a besoin d'un nombre considérable d'informaticiens, d'ingénieurs, d'infirmières,...
Enfin, la question que je me pose : qui est le grand perdant de ce " mal nécessaire " !?
S'agit-il d'un gâchis ou d'un atout pour un pays, comme la Tunisie, qui n'arrive pas à attribuer à sa jeunesse une VRAIE PLACE DE CHOIX au sein d'une société bloquée !
C'est ce que je crois.
La décision est prise par le comité d'admission responsable localement du KV (Association des médecins de l'assurance maladie obligatoire) Le lieu où se situe votre futur cabinet est déterminant pour l'approbation. Le KV planifie les besoins en médecins généralistes et spécialistes pour votre Etat fédéral et réglemente le nombre de médecins qui peuvent s'établir dans leur domaine de responsabilité. Par conséquent, ils fournissent également des informations sur les sièges de médecin vacants.
Dans la zone de planification ouverte, il n'y a aucun problème avec l'approbation KV. Vous êtes libre de choisir le lieu de votre cabinet médical. Dans une zone de planification bloquée, une succursale en tant que médecin n'est pas si facilement possible. Vous devez attendre que le KV libère à nouveau un siège de médecin. Vous pouvez être mis sur liste d'attente au KV. Ceci est conseillé si vous êtes intéressé par un cabinet médical de longue durée dans la zone de planification concernée. De plus, la durée de la période d'attente compte comme critère pour pourvoir les postes vacants de médecin panel. Néanmoins, des alternatives subsistent pour réaliser votre souhait d'avoir votre propre pratique médicale.
Ils resteront le jour où "l'électeur moyen" ne vote plus pour celui qui lui file un paquet de chocotom ou bien des recettes de ommek sannéfa.
En attendant, ils brûlent ...
BRULER (2)
Ecrit par A4 - Tunis, le 30 Octobre 2017
Ils s'en vont, ils s'enfuient, emportés par la houle
Emportés par les vagues, par les bateaux qui coulent
Ils s'en vont ça et là, emportés par les vents
Emportés bien au loin, vers des rêves mouvants
Et ils s'en vont ...
Ils s'en vont malgré tout, vers l'horizon qui glisse
Vers des terres inconnues sans index ou indice
Ils s'en vont malgré vous, vos prières hypocrites
Vos discours idiots et vos promesses sans suite
Et ils s'en vont ...
Ils s'en vont voir ailleurs, sous des cieux même noirs
Pour vous fuir, vos échecs, vos revers et déboires
Ils s'en vont les mains vides, n'emportant aucune miette
Vous laissant tout bouffer, affamés comme vous êtes
Et ils s'en vont ...
Ils s'en vont sans regret, sans même se retourner
En vous laissant le désert pour y gouverner
Ils s'en vont dégoûtés, ils en ont bien assez
De tous ces bons à rien, de tous ces bras cassés
Et ils s'en vont ...
Ils s'en vont obligés, tenter d'autres portes
Les votres sont fermées, leurs lettres sont mortes
Ils s'en vont et vous laissent dans un décor sordide
Obsédés comme vous êtes des rondeurs de vos bides
Et ils s'en vont ...
Ils s'en vont plein la tête d'images que rien n'efface
De votre bassesse et votre instinct de rapace
C'est bien à cause de vous qu'ils délaissent leurs amis
Qu'ils oublient leurs familles et haïssent leur pays
Et ils s'en vont !!!
Il est malheureux de constater que 5 ans après la situation ne fait qu'empirer !!!
En effet, comme l'écrit @Mon, ils sont d'origine sociale aisée, favorisée comme on dit, et cela mérite réflexion.
Quand un pays scolarise une cohorte de près de 2000/an, et crée autant de diplômés, il génère une situation qui mérite rèfkexion et traitement.
En revanche, je ne vais pas pleurer sur le sort d'enfants de privilégiés, privilégiés eux-mêmes, qui voudraient nous alitoyer sur leur sort alors que des gens vivent à côté d'eux dans la misère, et ce depuis des générations, et restent dignes.
Parce que le pauvre n'a que sa dignité. Il l'a soigne.
Le Bourgeois, l'enfant de celui et celle qui n'ont jamais manqué, qui ont des réseaux, des relations, capital social durait Bourdieu, ne sont pas à plaindre.
Un peu de sens du commun, le souci de l'autre, c'est le minimum requis pour se dire citoyen.
Moi, j'ai connu la misère noire, le mépris, la famille aussi, et on a fait ce qu'il fallait pour m'empêcher de poursuivre des études.
Ce sont des chrétiens qui m'ont offert leur aide, ouvert les bras, pour m'accompagner.
Pas utile d'en dire davantage.
Alors, la dignité, c'est aussi se garder de se croire le croire le centre du monde.
Chacun de sa place doit agir, penser, faire collectif si l'on veut que ce pays puisse vivre, exister dignement, aussi.
Que faire pour que notre jeunesse participe au développement de ce pays ruine par ses enfants indignes
Il ne s'agit là en aucun cas d'une «fuite de médecins» en Tunisie. Il ne s'agit en vérité, que d'une trahison flagrante des «médecins tunisiens» contre leur propre peuple tunisien, dont ils abusent d'une manière criminelle, des plus mafieuses de ce monde. Qu'on imagine un tant soit peu, qu'ici en Allemagne la consultation d'un médecin sans couverture sociale, varie entre 25 '?' et 35 '?' en 2023. C'est-à-dire aux alentours du SMIG de deux à trois heures de travail d'un ouvrier simple. En Tunisie, nos médecins escroquent la même population qui leur a financé leurs études, en leur soutirant au moins 60,- dinars par consultation, même pour ausculter leurs enfants. Soixante dinars, sont autours du salaire de «TROIS JOURNEES DE TREAVAIL» pour un ouvrier simple. Un crime contre le peuple tunisien, dont ils ne pourront échapper soit à la colère du peuple tunisien, soit à la colère de notre Créateur Allah le Tout Puissant.
Au lieu que ce comique président du Syndicat tunisien des médecins libéraux, Samir Chtourou, appelle ses collègues à avoir pitié du peuple tunisien et à diminuer le prix de leurs consultations, en adéquation avec le niveau de vie et des difficultés économiques des Tunisiens, afin que ces mêmes Tunisiens puissent aller se faire consulter sans s'appauvrir, il nous parle de 900 médecins qui quittent la Tunisie chaque année, du moment qu'on trouve un médecin à chaque tournant en Tunisie et que leurs cliniques dont ils sont actionnaires pratiquants, nous poussent comme des champignons.
Khafou Allah yè Nèss et regardez de vos propres yeux ce nouveau phénomène, de voir mourir prématurément, un grand nombre de ces médecins avides de profit, qui trahissent leur propre Serment d'Hippocrate.
Allah yostir Tounes.
donc le pays n'a besoin que de 100. pourquoi former 1000 ?
aberrant !!
C'est une logique et une lucidité humaines, dont je n'y suis pas venu.
Bonne journée.
C'est une migration récente, je ne fais pas mention de ceux nés et formés sur place et dont les ascendants sont des immigrés.
Il faut croire qu'il est plus facile de faire carrière même si l'on sait que les barrières sont grandes, il est permis par exemple à un médecin d'exercer en qualité d'interne durant une bonne décennie avant d'obtenir la certification d'une équivalence de titre selon les informations dont je dispose.
Cela passe souvent par une demande de naturalisation.
De façon générale, on parle de "fuite des cerveaux" depuis des décennies, l'ONU l'a relevé, et les pays Occidentaux profitent d'une manne qui ne leur aura rien coûté, ce qui revient à une nouvelle manière ou la poursuite du pillage de nos pays.
Le citoyen ayant bénéficié d'une formation longue et coûteuse pour la collectivité doit à minima rendre au pays à hauteur de ce qu'il a reçu.
Mais, pour cela, il faut transcender ses égoïsmes et penser et agir en citoyen.
C'est sans doute trop en demander....
Bien sûr pas de dépaysement. L'ablation, kaftaji, fricassée, brin au thon, makrouna, ras allouch, oui. Pas de dépaysement garenti.
Restez chez vous rien que pat fierté et lutter car la vie est faite de luttes quotidiennes.
Nombreux jeunes médecins privés, avident de richesse rapide,à Gabès, je ne sais par quel miracle, oscultent journalierement au delà de 80 patient. Pourquoi ne pas oser le sud ou les coins lointains pour exercer ? Ce n'est que le prolongement de Tunis, la capitale. Concurrencer ces envieux à la recherche de la fortune rapide vous concèdent des patients pour des meilleurs traitement et tout le monde ne peut que se porter mieux dans son pays fier et respecté.